Prenez garde à un petit piège que me semble contenir ce sujet : il s’agit, si le libellé indiqué est fidèle, des châteaux royaux «
sous » François Ier, et non des châteaux royaux «
de » François Ier... Attention donc de ne pas focaliser seulement l’étude autour des bâtiments que le roi a beaucoup habités, privilégiés, ou ceux où il a mis beaucoup de lui. C'est d'ailleurs là une des possibilités de typologie, si vous décidez d'en effectuer une, qui vous est ainsi ouverte...
Quelques stats pour compléter ce que dit Châtillon (voir J. Jacquart, François Ier, Fayard, 1994) : de 1515 à 1524, la cour passe 38 mois en Ile-de-France contre 28 en Val de Loire ; de 1527 à 1547, 112 mois contre 22. Pensez donc aussi à Villers-Cotterêts, au château de Madrid, et aussi au Louvre, qui connaît sous François Ier les premières modifications qui se poursuivront pendant plus d’un siècle.
Aux angles d’attaque pertinents que vous évoquez, j’en ajouterais un autre possible, c’est le rôle de relais que tiennent ces châteaux royaux dans l’innovation et l’expérimentation de nouvelles solutions architectoniques ou décoratives (la superposition inédite ionique / corinthien à Villers-Cotterêts par exemple), qui ensuite se diffusent sur une plus large échelle dans le royaume par l’intermédiaire des commensaux du roi (par exemple les Montmorency à Ecouen). Et ce rayonnement ne concerne pas que les demeures, voyez par exemple l’Hôtel de Ville de Paris, ou même Saint-Eustache, reconstruit à partir de 1532.
Le vêtement, hum..., mais par contre l’ameublement pourrait être évoqué, au sens large, (incluant par exemple les tapisseries), mais dans ce domaine, j’avoue mes insuffisances pour vous en dire davantage.
Bon courage !