Je crois aussi que certains à la mentalité fleur bleue voient des héroïnes dans les têtes couronnées (royales ou ducales...quand ce ne sont pas des maïtresses), là où somme toute, ce sont les évènements qui les portent et qui font tout le travail à leur place.
A la mort de son père, Charles, pleuré par personne, hormis ses thuriféraires, Marie, apeurée à Gand, quasi prisonnière, en appela à son parrain royal!
Qui vit aussitôt une excellente raison de brandir un apanage de derrière les fagots pour accaparer l'héritage ducal...
Du reste il aurait pu marier son fils à Marie, mais il choisit une autre option : l'action militaire.
MArie de Bourgogne en épousant Maximilien n'en protégea pas mieux l'héritage de son papa.
Je en vois pas bien ce que le "courage" ou la "force de caractère" viennent faire là-dedans...
C'est une appréciation un peu romantique de l'histoire.
Du reste, les stratégies matrimoniales de l'aristocratie bien loin des préoccupations amoureuses et de coeur, se concentrent plutôt sur l'enrichissement qu'elles engendrent, le bénéfice politique à en retirer, comme l'union de 2 lignages par exemples.
Ce n'est pas du courage, comme ici, mais du pragmatisme politique.