Merci Plantin,

je voulais poster 2 belles reproductions de Diane, mais elle dépasse l'écran et le cadre des réponses sur le forum... comment faire ???

Copiez l'image dans Paint ou Photoshop par exemple, et réduisez la taille, puis passez-la sur le forum par un hébergeur, comme ImageShack. Il y a peut-être plus simple, mais ainsi ça prend 2 mn.

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Tous les désespoirs sont permis

Je trouve également certains propos un peu durs vis-à-vis de Diane. Le fait de recevoir bijoux et faveurs n'est pas antinomique avec un amour réel.

Par contre, j'ai également lu le livre que vous citez et je dois dire que j'ai peiné à le finir: aucun plan, ça va dans tous les sens...

Dans son dernier ouvrage, Didier Lefur signale que c'est l'historiographie protestante qui exagera (sous l'influence mysogine de leurs auteurs) l'influence politico-religieuse que Diane aurait eu sur le roi. Pour lui, cette influence politique est quasi nulle. Il en va de même de l'amour que le roi éprouvait pour Diane. Dans les années 1550, Henri II n'aurait eu que des sentiments filiales pour elle. Comment pouvait-il en être être autrement, vu que Diane était en âge d'être arrière-grand-mère ?

Ses portraits cachent d'ailleurs difficilement les rides de son visage sexagenaire.

Vraiment désolée pour les photos de Diane, je n'y arrive pas...un jour peut être


Il faut préciser qu'à cette date là, Lady Fleming arrivait en France avec la petite Marie Stuart.
Lady Fleming est sa gouvernante et aura une aventure avec Henri II pendant que Diane fut alitée pour cause de chute de cheval…Il s’efforça bien de cacher sa liaison à Diane, mais de son côté Diane se tenait toujours au courant des rumeurs qui circulaient à la cour : aucun détail de cette liaison ne lui échappa, Henri II dut renvoyer lady Fleming en Ecosse. Ce qui déplut très fort à Diane est qu’Anne de Montmorency était impliqué dans cette affaire : il voulait écarter Diane de sa position de maîtresse du roi…ce furent les enfants du roi qui réconcilièrent le connétable Anne de Montmorency et la maîtresse du roi

Châtillon parlait de potion miracle :

voilà ce que dit la Princesse de Kent :

le secret de son charme : son hygiène de vie, elle se lavait à l’eau claire, prenait par tout temps un bain d’eau glacée, pas de cosmétiques, un bouillon, 3 heures de cheval le matin à vive allure, une petite collation à 11h, règlement de ses affaires des domaines, les audiences, diner à 18h et au lit. Pas de soleil, une peau toujours blanche.


Diane ne conserva sa beauté que grâce à son bon sens et quelques rares crèmes, tout était naturel.

Oui, enfin, au lit, au lit... d'accord, mais là c'était le vrai boulot qui commençait, elle était favorite tout de même...

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effectivement, on peut être perplexe....

mais cette description date de 1531 environ : elle a 32 ans, vient de perdre son époux Louis de Brezé, n'est pas encore Favorite ni Maitresse ........

Justement, ce fut-il le cas ? J'avais cru comprendre qu'au bout d'un certain temps, Louis XV s'était lassé de la Pompadour et que pour conserver son titre de favorite en titre, celle-ci lui proposait de coucher avec des jeunes filles plus ardentes qu'elle, la Pompadour n'ayant plus les moyens physiques de résoudre les appétits sexuels de son amant. Elle gardait toutefois sur lui un ascendant, régentant son entourage intime etc.

J'ai l'impression qu'il se passe quasiment le même processus entre Henri II et Diane de Poitiers. A la fin du règne, Diane était beaucoup trop vieille pour assurer les besoins sexuels de son amant. Elle était devenue "sa mère" uniquement.

Bonjour Châtillon!
Qu'est-ce qui vous fait dire que Diane fournissait à Henri II de la chair fraîche?

Nenni, je ne pense pas que Diane ait comme la marquise de Pompadour fourni de la viande à son royal amant. Je n'ai jamais été dans leur lit. Heureusement.

En plus si Diane prenait le risque d'avaler des potions magiques pour rajeunir, ça prouve qu'elle tenait encore à séduire le roi en dépit de son âge.

Mais, Messieurs, excusez moi, je vous trouve légèrement horribles....

entre eux, il n'a jamais été question de "Viande"...c'était bien plus cérébral, c'était un vrai culte qu'Henri lui vouait !!!

mis à part l'affaire Fleming, il n'y a pas eu d'autres "dérapages" ou si juste un petit, mais sans conséquence

"Légèrement horribles", c'est bien d'une femme, et j'adore l'expression.

Mais je renchéris, Messieurs, avec Diderot: "Quand on veut écrire sur les femmes, il faut tremper sa plume dans l'arc-en-ciel et secouer sur sa ligne la poussière des ailes du papillon". Rangez le hachoir, s'il vous plaît...

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Loin de moi cette idée! Orev, je vous demande humblement pardon à genoux...

je vous pardonne...

j'aurais bien mon petit résumé sur Diane à montrer, mais je ne sais pas si c'est l'usage ici ....?????