Merci pour vos réponses rapides
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La Flandre était perdue depuis Louis XI, l'Artois depuis le traité de Senlis de 1493, ce que perd François Ier, c'est la suzeraineté sur celui-ci. C'est peu de chose, puisque le comté lui échappait déjà de facto.
Cette suzeraineté était-elle réellement peu de chose ? N'aurait-elle pas fait naître des ambitions de domination effective sur ces territoires, si elle s'était perpétuée jusqu'à des dirigeants moins portés sur l'Italie et plus tournés vers la frontière Nord/Nord-Est du royaume ? Je pense à Henri IV, qui avait d'importants projets de guerre contre l'Espagne qu'il n'a pu mettre à exécution, voire à Richelieu ou même Louis XIV.
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Pour réagir à vos pensées sur ce traité, je dirais qu'en effet l'obsession de François Ier à conquérir un Milanais qui n'a jamais été français au risque de perdre dans le conflit d'autres provinces historiques du royaume donne vraiment l'impression qu'il a abandonné la proie pour l'ombre
Oui, les rois de France ont mordu pendant des siècles, à petite bouchées successives, dans les territoires sis au-delà des frontières Nord et Est du royaume. Louis XI a marqué une étape importante dans ce processus, avec le démembrement des Etats du téméraire. Les guerres italiennes de Louis XII et François Ier ont arrêté cette expansion un moment, qui ne reprendra vraiment que sous Louis XIV.
Sait-on si François a cherché à étendre ses possessions ailleurs qu'en Italie, en dehors des expéditions outre-mer ?