Qui d'autre que lui aurait pu l'être, lui le cousin du roi ? Cela ne m'étonnerait guère. Mais j'en sais rien du tout.

C'est une piste intéressante à explorer ! Quelle est votre source ?

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Celui qui est prêt à sacrifier un peu de liberté pour obtenir un peu plus de sécurité ne mérite vraiment ni l'une, ni l'autre. (Benjamin Franklin)

Je crois que j'ai lu cela dans le bouquin de Michel Le Bris, D'or, de rêves et de sang. Si l'auteur n'est pas à proprement parler historien, c'est un grand connaisseur des choses maritimes et je vous recommande cette lecture.

Je l'ai lu il y a quelques années, je ne me souviens pas de ce passage... Je vais le ressortir de son étagère, je reviens !

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Celui qui est prêt à sacrifier un peu de liberté pour obtenir un peu plus de sécurité ne mérite vraiment ni l'une, ni l'autre. (Benjamin Franklin)

Bonjour !!
j'ai lu Lorenzaccio de Musset et j'ai trouvé très intéressante l'histoire de Florence, et notamment des Médicis.
j'ai essayé de recréer un arbre généalogique les concernant à l'aide d'internet.
mais quelques bouts m'échappent !!
Quand Clarissa de Médicis se marie avec Philippe Strozzi cela créent la dynastie des Strozzi. Je pensait l'avoir fait entièrement mais j'ai trouvé un certain Nicolas de Strozzi ayant une fille s'appelant Marie et celle ci se marie avec un certain François II, fils non naturel de Catherine de Médicis avec le roi de France Henri II.
Le problème c'est que je n'arrive pas à rattacher ce Nicolas Strozzi avec le reste de la famille de Philippe de Srtozzi.
Donc en bref je cherche son ascendance !!!
Donc si quelqu'un peut m'aider !!!
Merci beaucoup !!

Elodie, il vaut mieux pour élaborer votre arbre chercher dans des bouquins plutôt que sur Internet. Vous y trouverez des éléments beaucoup plus fiables. La Marie dont vous parlez est Marie Stuart, reine d'Ecosse épouse de François II, fille de Jaques roi d'Ecosse.

Le Monde annonçait le 15 juin la vente publique d'un rarissime manuscrit autographe d'Henri de Navarre, le futur Henri IV, écrivant à Catherine de Médicis en 1584, en pleine guerres de religion, alors qu'il venait de devenir le premier dans l'ordre de succession au trône, pour l'assurer de son soutien. On ne connaissait que 14 lettres d'Henri IV à Catherine de Médicis. Celle-ci est la quinzième.

Nous en sommes heureux.

La vente a eu lieu le 17 juin. Trop tard.

Bon, elle dit quoi cette lettre ?

Catherine de Medicis est un personnage complexe qui a fait des erreurs mais aussi de bonnes choses. Elle n'est plus régente lors de la Saint Barthélémy. Marie de Medicis, une cinquantaine d'année plus tard a été une régente exécrable, et une reine mère épouvantable. Lever une armée contre son fils, il fallait le faire, mais il ne faut pas les confondre.

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Alceste

Que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants... ne soient pas des signaux de haine et de persécution...

La prière de Voltaire, Traité sur la tolérance, Chapitre XXIII

On trouve un élément de réponse dans Guy Martinière, Henri IV et la France équinoxiale, article publié dans le cadre du 3e colloque de l'anniversaire d'Henri IV en 1989.

On nous rappelle que Catherine de Médicis avait levé une flotte pour prendre possession du Brésil. 55 navires firent voile le 16 janvier 1582. Ils devaient prendre les Açores au passage. Mal les en prirent. La flotte fut détruite et le petit cousin de la reine-mère fut froidement executé par les Espagnols.

L'article nous apprend également que les troubles religieux n'avaient nullement arrêté les Français de se rendre au Brésil. La piraterie française se portait bien. Les expéditions françaises se faisaient de concert avec les Anglais. Certains navires français accompagnèrent même la flotte de Francis Drake.

Les français subissaient également beaucoup de revers. Les chiffres des pertes françaises au Brésil sont éloquents :
- 10 navires en 1579
- 18 navires en 1582
- 7 navires en 1583
Il ne se passe pas une année sans que les marchands des villes cotières comme Bordeaux, La Rochelle ou Rouen n'envoient des bateaux en Amérique du Sud.

Je m'étonne chaque jour davantage. Dans mes livres scolaires, l'aventure de l'Amérique française ne commençait qu'avec Jacques Cartier et se limitait à Jacques Cartier. Didier Le fur m'apprend alors que les Français n'avaient pas attendu Christophe Colomb pour explorer l'Atlantique et piller les mers le long des côtes africaines. Louis XII, François Ier, Henri II, Charles IX et Louis XIII ont tous rencontrés des indigènes.

Tout à fait Châtillon! L'histoire de la France en Amérique est très mal connue. On parle toujours (quand on en parle, ce qui n'est même plus le cas) de Cartier, Champlain, Montcalm et Lafayette alors qu'ils ne sont que la partie émergée de l'iceberg.

Par ailleurs - et c'est peut-être un défaut typiquement français qui voit dans l'Etat l'alpha et l'oméga de toute chose - les initiatives privées (flibuste, commerce, colonisation...) sont à peu près laissées de côté, écartées d'un revers de la main. Or elles sont fondamentales!


Lors de la première attaque de Drake sur Nombre de Dios, les corsaires sont une centaine, à 80% français! On a gardé le nom de Drake car le chef français, le cartographe-corsaire Le Testu, est mort lors de cette affaire.

Après quelques recherches, j'en suis arrivé également à la conclusion que Guy Martinière reste la référence sur ce sujet, malheureusement trop peu exploré...

Outre ce que l'on peut penser des recherches via Internet (le tout est de savoir où chercher de l'information fiable), j'ai trouvé ce document qui est intéressant à lire : http://www.iheal.univ-paris3.fr/IMG/CAL ... sier2_.pdf



Il ne vais que confirmer ce que vous disiez par ailleurs Châtillon.

Le document cité en référence est le suivant :
Bonnichon, Philippe, 1994, Des Cannibales aux castors : les découvertes françaises de l’Amérique (1503-1788), Paris, France-Empire.

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Celui qui est prêt à sacrifier un peu de liberté pour obtenir un peu plus de sécurité ne mérite vraiment ni l'une, ni l'autre. (Benjamin Franklin)

Merci l'Ancien pour ce très beau lien. Il s'agit d'une très beau travail de synthèse sur l'aventure brésilienne. Force est de constater qu'au XVIe siècle, le Brésil a largement plus sucité l'intérêt -commercial- des Français que le Canada.

Oui, comme quoi on trouve vraiment à boire et à manger sur le net. Mais celui-là, c'est du solide, qu'il faut bien mâcher pour digérer, je préfère ça à wiki !

Plus sérieusement, en lisant Jean de Léry, j'avais eu la même impression que vous. Si j'ai bonne mémoire, il parle de la Floride (dans les rééditions de son Voyage), mais pas du Canada. Il faudrait que je le relise pour vérifier.

En revanche, j'ai trouvé une autre référence qu'il peut être intéressant de consulter sur notre affaire :
Frank Lestringant, Le huguenot et le sauvage: Le Huguenot et le sauvage: L'Amérique et la controverse coloniale en France, au temps des guerres de religion (1555-1589), Librairie Droz, 2004.
D'après ce que j'ai lu sur ce livre, il donne un chronologie détaillée des relations entre la France et l'Amérique au XVIe siècle justement. Si quelqu'un le trouve, je suis preneur d'infos. Apparemment, le tirage est épuisé.

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Celui qui est prêt à sacrifier un peu de liberté pour obtenir un peu plus de sécurité ne mérite vraiment ni l'une, ni l'autre. (Benjamin Franklin)

De toute façon, à part l'aventure sans grand lendemain de Cartier, l'aventure canadienne ne commence véritablement que sous Henri IV. Les tentatives au Brésil et en Floride sont donc antérieures.

Merci pour le lien, "anciano"!

Très intéressante expérience qu'est ceele de la France antarctique, de Fort-Caroline et du Canada français mode Cartier. Je vous envoie ce lien qui peut vous éclairer sur le sujet:
http://theses.enc.sorbonne.fr/document1076.html

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"Il n'y a point de place faible, là où il y a des gens de coeur." Pierre du Terrail

"Qui est le numéro 1 ?
Vous, Numéro 6. " Le Prisonnier