Jean-Claude a écrit :
Cuchlainn a écrit :
Mais les autres strophes aussi énoncent des évidences comiques, qui ne sont pas issues de déformations. Je me réfère à la version donnée dans un certain CD "l'Histoire de France en chansons".
Désolé, je ne le savais pas
...
Pourriez-vous citer le texte avant et après déformation?
Il me semblait pour ma part que les soldats n'avaient composé qu'un quatrain et que c'était la chanson populaire qui avait développé les autres. Mais votre message appelle une vérification...
A priori, votre version est la bonne !
Je donne ici pour l'anecdote le texte de la chanson que je connais (de mémoire) :
Hélas La Palisse est mort, il est mort devant Pavie ;
Hélas s’il n’était pas mort, il serait encore en vie.
Hélas qu’il eut bien grand tort de s’en aller à Pavie ;
Hélas s’il ne fût point mort, il n’eût point perdu la vie.
Deux jours avant de mourir, écrivait au Roi son maître ;
Hélas s’il n’eût point écrit, le Roi n’eût pas lu sa lettre ;
Il était fort bien vêtu, son habit doublé de frise ;
Et quand il était cul nu, il n’avait point de chemise.
Il était très bon chrétien, et vivait dans l’abstinence ;
Et quand il ne disait rien, il observait le silence ;
Il est mort le samedi, passé la fleur de son âge,
S’il fût mort le samedi, il eût vécu davantage,
Les médecins sont d’accord, et toute la pharmacie,
Que deux jours avant sa mort, il était encore en vie.