Ouaip, mais je suis de la vieille école et je trouve que le terme d'administrative ne recouvre pas l'ampleur du phénomène. N'oubions pas que les Etats ont été largement vourt-circuités, que la gestion des villes est largement passée dans les mains royales et tutti-quanti.

On peut administrer sans pour cela tout régenter.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Les deux termes ne relèvent pas du même registre: "absolu" tient à la nature du pouvoir, "administrative" à sa pratique. L'un ne peut remplacer l'autre.

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Tous les désespoirs sont permis

Jouanna dit exactement comme vous Enki-Ea. Elle n'a jamais dit que Charles IX est un roi absolutiste (c'est la dernière fois que je le dis; je vous en supplie, ne m'obligez pas à vous le répéter, ça devient limite agaçant).

Peut-on parler d'absolutisme avant Mazarin?

Disons Richelieu.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

En 1559 l'Italie c'était délà bien fini, quand à la scission, elle était déjà acceptée depuis 1555 dans le reste de l'Europe. D'ailleurs je ne sais pas si les guerres de religion sont si religieuses que ça, c'est surtout une crise de croissance de la monarchie.

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Alceste

Que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants... ne soient pas des signaux de haine et de persécution...

La prière de Voltaire, Traité sur la tolérance, Chapitre XXIII

Va pour Richelieu. Mais concernant François Ier, avait-il plus ou moins de pouvoirs sur son royaume qu'Henri IV? Etait-il davantage respecté que Louis XIII?

Le pouvoir de François Ier est limité par rapport à celui de Louis XIII. François Ier est un roi qui doit "traiter" et "composer" avec les villes. Celle-si possèdent encore de fortes autonomies. Le roi doit également "écouter" et prendre l'avis des état provinciaux et des Grands féodaux pour prendre des décisions. Enfin, il ne bénéficie pas d'un cadrillage administratif aussi développé que celui du Grand Siècle.

Pour toutes ces raisons, on ne parle plus d'absolutisme pour le premier seizième siècle. (Voir l'article absolutisme dans A.Jouanna et al., Histoire et dictionnaire de la Renaissance vers 1470-1559, Laffont, 2001)

Ni dans le deuxième d'ailleurs. Certes, Henri II a poussé dans ce sens mais il est mort trop tôt. Ensuite, les Guerres de Religion ont quasiment tout remis à plat.

Le bilan politique, c'est également l'affirmation encore plus nette du gallicanisme, un approfondissement de sa pratique. C'est aussi le début de la fin pour les féodaux.