Nous sommes actuellement le 28 Avr 2024 16:18

Le fuseau horaire est UTC+1 heure




Publier un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 197 message(s) ]  Aller vers la page Précédent  1 ... 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11 ... 14  Suivant
Auteur Message
 Sujet du message :
Message Publié : 27 Sep 2006 22:13 
Citer :
Mais avant le blanc était bien pour le deuil des reines?


Avant...et après encore d'ailleurs...Il en est toujours question à l'époque de Marie-Antoinette...


Cela s'appliquait-il seulement pour les Reines de France?


Haut
  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 27 Sep 2006 22:20 
Hors-ligne
Grégoire de Tours
Grégoire de Tours
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 04 Juin 2006 15:50
Message(s) : 494
Localisation : Lille
Chou d'amour a écrit :
Citer :
Mais avant le blanc était bien pour le deuil des reines?

Cela s'appliquait-il seulement pour les Reines de France?


Je n'en ai entendu parler que pour les Reines, en France du moins , car le blanc était la couleur du deuil en Egypte...

Bien à vous.

_________________
"Il n'y a de nouveau que ce qui est oublié."
Rose Bertin


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 27 Sep 2006 23:02 
Hors-ligne
Grégoire de Tours
Grégoire de Tours
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 04 Juin 2006 15:50
Message(s) : 494
Localisation : Lille
REGNE de CHARLES IX (1560-1574)

Il peut paraître étrange qu'au milieu de l'atroce tourmente des guerres de Religion , pour essayer d'endiguer les progrès et les erreurs d'un luxe de plus en plus effrené, le second fils de Henri II, à peine monté sur un trône chancelant , ait dû prendre le 22 avril 1561 , puis renouveler en l'aggravant en janvier 1563, et reprendre encore le 23 avril 1573 , un édit somptuaire _ d'ailleurs parfaitement inefficace , parce que toujours basé sur le même principe : autorisation pour la Cour entière de faire ce qui était défendu au reste de la nation.
Indication singulière : les deux souverains régnants sont personnellement indifférents aux questions de toilette _Charles IX par dédain et Catherine de Médicis par rigorisme de veuve. Mais tous deux estiment que la Cour doit être étincelante , et à leurs courtisans et dames ils imposent luxe vestimentaire en loi de bienséance.
Aussi en dépit des édits royaux que le Roi ordonnait aux siens de violer, en dépit des maux affreux déchaînés sur la France par la guerre civile religieuse , les industries du vêtement continuent de satisfaire aux demandes , voire aux exigences d'une clientèle que n'arrêtent ni les prix de vente, ni les inquiètudes de l'heure.
Orfèvres et dentelliers ,en particulier,rivalisent d'ingéniosité : les uns cherchant de nouveaux modèles de guipures tressées d'or et d'argent , de passementerie, d'ornements, et s'inspirant d'un recueil de patrons de dentelles publié à Lyon par deux religieux ; les autres combinant des joyaux , des chaînes , suspendant de petits miroirs ouvragés à des colliers de hauts prix , et se mettant à produire en grande quantité des oeufs de Nuremberg, c'est-à-dire les montres connues depuis premières années du XVIème siècle, fabriquées dans cette ville allemande sous forme ronde, et insérées dans une boîte.Les Français ont l'idée de créer la montre plate, de toutes les formes, et qui se porte suspendue au milieu de la parure.
Quant aux tailleurs, ils réinventèrent les poches , qui avaient fait leur apparition au XIIIème siècle sous les noms de ponche, puisette ou pouche, mais n'avaient eu alors qu'un effet de curiosité, l'escarcelle ayant été trouvée beaucoup plus pratique pour loger les menus objets à transporter : la forme si vaste des chausses bouffantes permet de reprendre l'établissement des poches dont la vogue devient telle que l'escarcelle disparaît très vite.La crainte de voir ces nouveautés servir à cacher un poignard ou pistolet amène l'ordonnance de 1563 à interdire les poches, éclipse de très courte durée, pendant laquelle les tailleurs imaginent youtes sortes de tailles et de formes pour ces proscrites dont la vogue reprend très vite...

Bien à vous.

_________________
"Il n'y a de nouveau que ce qui est oublié."
Rose Bertin


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 28 Sep 2006 16:38 
Hors-ligne
Grégoire de Tours
Grégoire de Tours
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 04 Juin 2006 15:50
Message(s) : 494
Localisation : Lille
Durant les premières années du règne, on ne constate pas de modifications très considérables dans l'ensemble de la mode , le vêtement , pour les hommes comme pour les femmes , demeurant serré au buste et large en dessous de la ceinture.Dès l'instant que l' autorité interdit les chausses larges pour un motif policier, chacun s'ingénie à les porter les plus amples possibles : les ornements , les découpures , les taillades,les bandes de velours, les inversions de formes se multiplient ; et les chausses prohibées se font à la marine , à la prêtre, à la matelote, à l'espagnole , à la flamande , à la napolitaine, à l'italienne, à la martingale. Les bas courts sont tenus par des jarretières et les bas longs sont dits d'attache, parce que liés aux chausses par des aiguillettes, cependant que l' intervalle entre bas et chausses est recouvert par des grenouillères qui, au XVIIème siècle, deviendront les canons, mot dont l'origine doit être cherchée_si l'on en croit Montaigne_dans une expression que les tailleurs préoccupés de fournir à leurs clients des vêtements "qui les armassent bien".

Bien à vous.

_________________
"Il n'y a de nouveau que ce qui est oublié."
Rose Bertin


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 28 Sep 2006 16:47 
Hors-ligne
Pierre de L'Estoile
Pierre de L'Estoile
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 19 Mars 2005 18:17
Message(s) : 2159
Localisation : Paris
Permettez moi de revenir sur ces hauts de chausses des années 1560. Je les trouve ahurisssante. On dirait que les hommes avaient des bouées à leur jambe :

Voici lord Darnley et son épouse Marie Stuart :

Image

En Italie :
Image


Je crois que c'est en Allemagne qu'on trouve les plus importantes. On dirait des baudruches crevées. C'est un genre de haut de chausses qu'on ne trouve pas vraiment en France à cet époque.

Image
Image


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 28 Sep 2006 16:47 
Hors-ligne
Grégoire de Tours
Grégoire de Tours
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 04 Juin 2006 15:50
Message(s) : 494
Localisation : Lille
La cape se fait soit à l'espagnole sans collet, soit à collet droit , à collet rabattu , à capichon_le futur capuchon_quelquefois en grosse laine dite, d'après son origine ,cape de Béarn.La casaque , qui n'est qu'une cape , à fentes pour passer les bras et manches ajustées après ces fentes , a comme succédanée la courte dalmatique qui , sous le nom de mandille , est d'abord adoptée par les militaires , pui passe aux laquais.
Les magistrats ne portent plus la robe que dans l'exercice de leurs fonctions , et ont, de par ordonnance de 1561, le droit de porter saies et pourpoints , le devoir de se servir de certaines étoffes, et la défense de mettre fourreaux de velours à leurs épées...

Bien à vous.

_________________
"Il n'y a de nouveau que ce qui est oublié."
Rose Bertin


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 28 Sep 2006 23:54 
Hors-ligne
Grégoire de Tours
Grégoire de Tours
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 04 Juin 2006 15:50
Message(s) : 494
Localisation : Lille
Les femmes revêtent la berne , casaque longue ouverte sur une cotte , ouverte elle-même sur la vertugale qui présente un panneau visible de drap d'or, d'argent ou de soie avec la partie invisible en gros canevas, système d'économie qui durera pour tous vêtements jusqu'à l'époque moderne. La Reine mère, allant beaucoup à cheval , imagine , dit Brantôme, de mettre "la jambe dans l'arçon, d'autant que la grâce y estoit plus belle et plus apparoissante que sur la planchette"_c'est-à-dire assise sur le flanc gauche du cheval,les deux pieds sur l'appui dit planchette_;et à cette posture nouvelle, répond l'invention des jupes amples et longues entièrement fermées qui sont la première amazone.
En même temps la robe montante est gardée pour la vie ordinaire ; et la robe habillée s'ouvre largement en carré , retenue par des épaulettes , avec une queue très longue que pour le bal, relève au côté un crochet de métal ou un bouton d'ivoire , tandis que les manches étroites, tailladées, boutonnées se font d'une étoffe plus légère , et que poitrine , cou et épaules se garnissent d'une collerette fine terminée sous le menton par une fraise...

Bien à vous.

_________________
"Il n'y a de nouveau que ce qui est oublié."
Rose Bertin


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 02 Oct 2006 9:08 
Hors-ligne
Pierre de L'Estoile
Pierre de L'Estoile
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 19 Mars 2005 18:17
Message(s) : 2159
Localisation : Paris
Evolution du costume masculin en France dans les années 1560 et 1570 : Chapeau et fraise


Fin du règne d'Henri II :

Image
Les prémices de la fraise font leur apparition.


De 1559 à 1565 :

Image
(Henri III, François II, Charles IX)
La fraise est mise en valeur sur un col fourré.

Image
(Scépaux, Coligny, Condé)
La fraise déborde sur les côtés, hors du col. C'est un genre de fraise qui sera assez prisée par les protestants et par les anglais.


Vers 1565 :

Image
(Lansac et les frères Gondi)
La fraise se détache du col et fait le tour du cou.
Les années 1560 sont des années où dominent le noir. Influence du protestantisme sur la mode très écouté à la cour.

Image
(Pibrac, Michel de L'Hopital, Ronsard)
Les hommes de lettres, les savants, les doctes, les dévots et les protestants adoptent le col blanc


Second moitié des années 1560 :

Image
(Charles IX, Roannez, Nemours)
Le chapeau a gonflé et prend du volume.
La fraise s'agrandit également

Fin des années 1560 :

Image
(Charles IX, Alençon, Anjou)
Le chapeau a considérablement gonflé tel du pain fermenté.
La fraise prend une grosse épaisseur.
Le luxe développé (bijoux, fil d'or ...) témoigne de l'influence qu'exerce sur la mode, la victoire des catholiques sur les protestants durant les 2e et 3e guerres de religion. Le catholicisme fait son come back.


Début des années 1570 :

Image
(hommes inconnus)
Le chapeau se dresse sur la tête. La fraise continue de s'agrandir.


1572 :

Image
(inconnu, Alençon, Charles IX)

Vers 1574-1575 :

Image
(Charles IX, Henri III, Henri III)
La fraise est échancrée, en dentelle.


Début du règne d'Henri III :

Image
(inconnu, Henri IV, C-P de Savoie)
Le chapeau est rejeté derrière les cheveux. On y ajoute une petite aigrette.
La fraise continue de s'agrandir.

Vers 1576-1577 :

Image
(Henri III, Anjou, Henri III)
La fraise s'agrandit et prend des formes très compliquée.

Après 1578 :


Image
(Henri III, Joyeuse, Incconu)
La fraise connaît son extension maximale. La fraise dite de plat de Saint Jean.
Le chapeau est complétement caché par des cheveux qui sont frisés.

[URL=http://imageshack.us]Image
[/URL] (Entragues et st Megrin)


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 02 Oct 2006 10:03 
Hors-ligne
Grégoire de Tours
Grégoire de Tours
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 04 Juin 2006 15:50
Message(s) : 494
Localisation : Lille
Merci, Châtillon, votre illustration est de grande qualité et permet bien de suivre cette évolution...Vous me doublez même...je n'en suis encore qu'au règne de Charles IX... 8O

Je continue donc ...
Vers 1577, les femmes inventent pour elles-mêmes ce que Montaigne décrit comme un instrument de supplice:
"Pour faire un corps bien espagnolé , quelle gehenne les femmes ne souffrent-elles pas , guindées et sanglées avec de grosses coches sur les costes , jusques à la chair vive? Oui, quelques fois à en mourir."
Cet objet est le corps piqué qui avec son busc , baleine cousue sur le devant, est chargé de faire, de force, la taille fine : et ce avec une telle brutalité que, dansson cours de dissection, Ambroise Paré en donne comme conséquence "les costes chevauchant les unes par-dessus les autres". Ce corps piqué , fait d'éclisses en bois ou en métal, est porté sous le pourpoint ; et les jupes sont si écartées que les femmes doivent , par décence, mettre des chausses auxquelles on donne le nom de caleçon.

Bien à vous.

_________________
"Il n'y a de nouveau que ce qui est oublié."
Rose Bertin


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 02 Oct 2006 10:10 
Hors-ligne
Grégoire de Tours
Grégoire de Tours
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 04 Juin 2006 15:50
Message(s) : 494
Localisation : Lille
A la même époque, la coiffure de tête devient l'escoffion,réseau fait de rubans d'or et de soie avec masque de velours noir,élégance interdite aux bourgeoises qui ne peuvent porter que le chaperon de drap.D'autre part, Marie Stuart et Catherine de Médicis lancent la mode des arcelets, cercles de fer soutenant l'atifet, bonnet fort seyant.

Bien à vous.

_________________
"Il n'y a de nouveau que ce qui est oublié."
Rose Bertin


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 02 Oct 2006 10:15 
Hors-ligne
Grégoire de Tours
Grégoire de Tours
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 04 Juin 2006 15:50
Message(s) : 494
Localisation : Lille
La tenue des veuves, sous l'influence de Catherine de Médicis , est réglementée : pendant deux ans, voile en cornette, court aux épaules et deux pans devant tombant aux pieds , robe montante avec collerette droite dite barbe , montant jusqu'à la bouche. Puis, si elle ne se remarie point , après ce grand deuil , la veuve prend , pour le reste de sa vie , le petit deuil fait à la mode du jour , mais simple , et noir sur blanc.

Bien à vous.

_________________
"Il n'y a de nouveau que ce qui est oublié."
Rose Bertin


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 03 Oct 2006 0:25 
Hors-ligne
Grégoire de Tours
Grégoire de Tours
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 04 Juin 2006 15:50
Message(s) : 494
Localisation : Lille
Le REGNE de HENRI III (1574-1589)

Lorsque disparaît Charles IX, le troisième fils et grand préféré de Catherine de Médicis, Henri III, remplace son frère sur le trône et inaugure un règne très court, mais marqué par une recrudescence à la fois de troubles cruels et d'inventions vestimentaires quelquefois bizarres , car le nouveau Roi aime le luxe, et s'engoue des raffinements les plus singuliers :
"Il avait , dit Quicherat, un goût invincible pour tout ce qui était le propore des femmes , à ce point que pas une des nouveautés qu'il introduisit dans le costume ne lui vint d'autre part que de ses études sur la garde-robe de la Reine ; car c'était là une chose qu'il connaissait mieux que toutes les dames d'atours réunies."

Bien à vous.

_________________
"Il n'y a de nouveau que ce qui est oublié."
Rose Bertin


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 03 Oct 2006 0:42 
Hors-ligne
Grégoire de Tours
Grégoire de Tours
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 04 Juin 2006 15:50
Message(s) : 494
Localisation : Lille
Cette curieuse féminité chez un homme produit sur l'habillement masculin les plus étonnantes répercussions :
_les viriles chausses bouffantes sont remplacées par un modèle étroit copié exactement sur le caleçon des dames;
_le chapeau d'homme est rejeté au bénéfice d'un bonnet à aigrette , réplique de l'escoffion féminin ;
_après un bref usage du col plat à l'italienne, en 1578, surgit la fraise en quinze lés et large d'un tiers d'aune en un linon pour lequel Henri invente lui-même un empois nouveau.Cette dernière innovation , dont se moque Pierre de l'Estoile :
"A voir la teste d'un homme sur ces fraises , il sembloist que ce fust le chef de saint Jean sur un plat", excite la verve des étudiants parisiens qui à la foire de Saint-Germain, imaginent de se promener le cou monté par des fraises en papier et chantant : "A la fraise, on connaît le veau!"
Mais le Roi est là , incognito, qui se fâche, fait arrêter les rieurs, et la mode "ridicule" est aussitôt universellement admise...
_Chausses collantes si exiguês que Bonaventure des Périers les surnomme ;
_pourpoint avec bosse alongée la pointe en bas et dite panse ou panseron rembourrée de coton ;
_manches pendantes;
_minuscule manteau en forme de collet;
_chapeau en pain de sucre, le tout bigarré parfois de dix couleurs ,

...voilà comment Henri III s'habille et vêt ses mignons...

Bien à vous.

_________________
"Il n'y a de nouveau que ce qui est oublié."
Rose Bertin


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 03 Oct 2006 8:46 
Hors-ligne
Pierre de L'Estoile
Pierre de L'Estoile
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 19 Mars 2005 18:17
Message(s) : 2159
Localisation : Paris
Majesté a écrit :
...voilà comment Henri III s'habille et vêt ses mignons...

... et voilà aussi comment s'habillaient également les autres.Car il serait réducteur de croire que ce ne sont que les mignons d'Henri III qui s'habillaient de cette manière.

Le duc de Guise était le premier à s'habiller de ces accoutrements et jusqu'à l'étranger. Les nobles anglais avaient beau être protestants, ils s'habillaient de la même manière.

Je vous met une illustration d'un noble anglais qui illustre tous les effets que vous avez indiqués. Vous pardonnerez le caractère tardif dudit portrait. Il date de 1593.

Image
On y voit
- les larges manches (où vous remarquerez qu'elles sont tailladés)
- les hauts de chausses très courts
- le panseron que vous avez indiqué Majesté, cette sorte de bosse qui descend en pointe au bas du ventre et qui est vraiment très curieux. 8O

Connaît-on ce qui a pu motiver les hommes à adopter ce panseron ? L'effet du style maniériste dans la mode ?


On le voît encore très bien ici sur cet extrait d'un bal à la cour des Valois.
Image
Mais je crois qu'ici encore j'anticipe. Il s'agit une nouvelle fois d'un costume de la fin du règne d'Henri III, ce qui se remarque au niveau de la fraise qui est à confusion. Excusez moi.

Je remarque une évolution dans l'évolution du pourpoint, c'est qu'au fur et à mesure du règne d'Henri III, il gonfle et transforme le gentilhomme en bibendum du XVIe siècle.


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
 Sujet du message :
Message Publié : 03 Oct 2006 9:33 
Hors-ligne
Grégoire de Tours
Grégoire de Tours
Avatar de l’utilisateur

Inscription : 04 Juin 2006 15:50
Message(s) : 494
Localisation : Lille
Encore et toujours merci, cher Châtillon !

Châtillon a écrit :
Majesté a écrit :
...voilà comment Henri III s'habille et vêt ses mignons...

... et voilà aussi comment s'habillaient également les autres.Car il serait réducteur de croire que ce ne sont que les mignons d'Henri III qui s'habillaient de cette manière.

Certes, mais qui dit mode à la Cour du Roi dit mode tout court, car le monarque, Henri III, avec plus de passion frénétique et plus d'implication personnelle, est donc ,par excellence, une fashion victime de son temps...tout en en étant le précurseur...

Citer :
Connaît-on ce qui a pu motiver les hommes à adopter ce panseron ? L'effet du style maniériste dans la mode ?

Je vais tâcher d'en trouver l'origine, car c'est tellement disgrâcieux à mon sens que je ne comprends pas qu'on ait pu ainsi s'accoutrer... 8O

Bien à vous.

_________________
"Il n'y a de nouveau que ce qui est oublié."
Rose Bertin


Haut
 Profil  
Répondre en citant  
Afficher les messages publiés depuis :  Trier par  
Publier un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 197 message(s) ]  Aller vers la page Précédent  1 ... 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11 ... 14  Suivant

Le fuseau horaire est UTC+1 heure


Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 53 invité(s)


Vous ne pouvez pas publier de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas insérer de pièces jointes dans ce forum

Recherche de :
Aller vers :  





Propulsé par phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction et support en françaisHébergement phpBB