Huyustus a écrit :
Je ne sais pas pourquoi, mais après avoir essayé de suivre sur ce fil ces derniers jours, j'ai mal à la tête maintenant...
Avez-vous pensé à un petit cachet d'aspirine ?
Enki-Ea a écrit :
Vous ne pouvez demander des sources sur la non volonté de Catherine d'assassiner Navarre en août 1572 et, dans d'autres fils, déclarer (très justement d'ailleurs) qu'il n'y avait aucun sens à ce que Catherine veuille tuer Navarre étant donné qu'elle organisait justement le mariage de sa fille avec ce même Navarre.
Si ! Je peux penser qu'elle ait envisagé d'éliminer Navarre une fois le massacre entamé alors qu'il n'en était pas question (évidemment) avant le début du drame, puisque je ne crois pas, personnellement, qu'elle en soit à l'origine (de l'attentat, et donc de la cause du massacre). Comme vous dites, elle lui mariait sa fille mais avant le massacre !
Songer à la mort de son gendre sans aucune raison (avant le massacre) est une chose (elle n'y songeait donc pas), penser à se débarrasser d'un ennemi, chef huguenot, une fois la tragédie commencé en est une autre. Dans un premier temps, il est un ami, un parent, le mari de sa fille, dans un second, il devient un adversaire dangereux, car tous ses coreligionnaires sont en train de se faire assassiner, et un danger potentiel pour l'avenir s'il survit.
Encore une fois, voyez-vous la nuance ? Tout n'est pas d'un seul bloc, d'une seule logique, il y a une chronologie et la situation avant le massacre est totalement différente après celui-ci. Autre exemple, le 22 au matin, Coligny est un ami, un allié du roi et donc de la famille royale. Il est l'invité, l'hôte de marque qui va au Louvre, et le 24, il est une dépouille juste bonne à être outragé. Voyez encore le changement radical ?
Puisque vous dites que mon jugement avait été bon à propos de l'attitude de Catherine avant la Saint-Bathélemy (concernant Navarre), je me permets de vous rappeler que j'avais également dit, dans un autre fil, que Navarre et Condé auraient pu être épargnés grâce à un thème astral que Ruggieri affirme avoir réalisé pour les sauver, après le drame. Ceci aurait convaincu Catherine, et du coup, son fils, de ne rien entreprendre de fatal contre eux...Ce que j'explique ici tend à penser que la menace était bien réelle, et qu'elle venait de Catherine.
Faites bien la différence entre ce qui se passe avant l'attentat, entre celui-ci et le début du massacre, et une fois le drame lancé. Ces trois phases sont très distinctes, très différentes et les comportements des uns et des autres sont profondément modifiés suivant le moment.
Voilà...Est-ce plus clair ?