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Message Publié : 29 Oct 2011 17:35 
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Philippe de Commines
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René Fonck a écrit :
Je ne vois pas en quoi l'accent des québécois aurait arrêté d'évoluer alors que le notre non.


Parce qu'il a été coupé de son terreau linguistique. J'ai souvent lu ça dans des ouvrages sur le XVIIe, mais c'est vrai, à la réflexion, que je me demande comment ces évolutions (ou au contraire ces fixations) se passent réellement.

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«L'humanité est comme un paysan ivre à cheval: quand on la relève d'un côté, elle tombe de l'autre.»
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Message Publié : 29 Oct 2011 17:38 
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De la même façon que l'anglais d'Angleterre et l'anglais américain ou australien divergent de plus en plus.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)


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Message Publié : 29 Oct 2011 21:07 
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Philippe de Commines
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Ceci peut paraître futile mais il est intéressant d'imaginer que sous le Roi-Soleil, le français parlé s'approchait du québecquois, je l'ignorais et cette découverte me rend l'époque plus "attractive". Merci pour ce petit détail qui rend "vie" à cette période, un brun difficile pour moi. :oops:
@Cornichon :
Décidément, vous avez toujours le "petit plus" entre l'anecdote et l'Histoire qui "réveille" une époque. ;)

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"... Et si je te semble avoir agi follement, peut-être suis-je accusée de folie par un insensé." (Sophocle)


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Message Publié : 09 Nov 2011 1:28 
Je doute que cela soit l'accent (pour la raison précédement évoquer), c'est limite de l'Histoire le "parler" nous échappe... par contre le style, les expressions seront proche oui... pas de fosilisation sinon tout serait rester comme au XVII-XVIIIe s, l'accent comme toute choses évolue cependant le mot roi ne s'écrivait pas roi mais roy (ce qui n'est pas tt a la même chose vocalement)


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Message Publié : 09 Nov 2011 11:18 
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Philippe de Commines
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Jean-Marc Labat a écrit :
De la même façon que l'anglais d'Angleterre et l'anglais américain ou australien divergent de plus en plus.

Attention ! B) B) 8-| L'Anglais "américain" ou "australien" n'existent pas. C'est de la "bouillie pour chat" >:(
C'est aussi choquant que de dire à un Gallois qu'il est anglais ! lol :arrow:

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Message Publié : 09 Nov 2011 16:57 
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Et ça veut dire ?

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Message Publié : 09 Nov 2011 23:55 
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Philippe de Commines
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Jean-Marc Labat a écrit :
Et ça veut dire ?

Que le temps et l'endroit ne fait pas forcément évoluer une langue dans un sens positif (du Bellay et ses amis de la Pléïade nous le rappelle ainsi que la césure d'Hernani, pièce essentiellement connue à cause de la querelle anciens/modernes).
Et que certaines personnes sont étonnement "dans leurs racines". J'ai été étonnée en Corse de la réaction lorsque que j'ai assimilé la Corse à la France : c'est un peu comme dire à un Sicilien qu'il est "Italien", ceci passe très mal...
Au Royaume-Uni, Gallois et Ecossais sont encore assez chatouilleux.
Il en est de même pour les gens habitant Liverpool : leur accent est bien différent qu'au sud. Une phrase affirmative se termine toujours en "montant" alors qu'une phrase interrogative est "plate".
Burton, le Gallois a dû lui-aussi travailler son accent pour jouer au niveau auquel il était théâtralement parlant : excellent !

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Message Publié : 10 Nov 2011 10:36 
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Grégoire de Tours
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Localisation : sur le cardo d'une cité de la Gaulle romaine
Un fait semblerait établi, à l'époque on prononçait les lettres finales des mots.
Comment le sait-on ? En étudiant certaines rimes de la versification.
Dans "Les Plaisirs de l'Ile enchantée", opéra de Lully, les interprètes le font.
A noter qu'au XXe siècle, Jacques Chirac prononçait "ils sont" "ils sonte" :wink:

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Je n'ai pas cru que tes édits pussent l'emporter sur les lois non écrites et immuables des dieux. Sophocle


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Message Publié : 10 Nov 2011 20:05 
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Philippe de Commines
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Grippeminaud a écrit :
Un fait semblerait établi, à l'époque on prononçait les lettres finales des mots.

Oui et c'est pourquoi on pouvait écrire "encor(e)" avec ou sans "E" afin d'éviter une allitération lourde ou de "gagner" un pied.
On retrouve ceci dans la charte de La Pléïade.
Citer :
Dans "Les Plaisirs de l'Ile enchantée", opéra de Lully, les interprètes le font.

J'ignore tout de Lully et le peu que j'ai entendu (Couperin ou Rameau) de cette époque ne me "parle" pas... Auriez-vous un morceau attractif à me conseiller (j'ai déjà écouté de Couperin, je crois, le fameux générique de l'ORTF... ;)
Je trouve la musique du générique des "Dossiers de l'écran" (L'Armée des Ombres) plus attractive... C'est dire ! %1
Citer :
A noter qu'au XXe siècle, Jacques Chirac prononçait "ils sont" "ils sonte"

J'aimais beaucoup sa diction (prononciation, liaisons etc.). :-|

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Message Publié : 10 Nov 2011 20:12 
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Polybe
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pour faire plaisir à Gaete ;)

http://www.youtube.com/v/_LJ8Gx4eGUg

http://www.youtube.com/v/6eQfuED0U2o

http://www.youtube.com/v/7rxjrumkEvo

mes préférés ;)


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Message Publié : 10 Nov 2011 20:26 
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Grégoire de Tours
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Localisation : sur le cardo d'une cité de la Gaulle romaine
gaete59 a écrit :
J'ignore tout de Lully et le peu que j'ai entendu (Couperin ou Rameau) de cette époque ne me "parle" pas... Auriez-vous un morceau attractif à me conseiller (j'ai déjà écouté de Couperin, je crois, le fameux générique de l'ORTF... ;)
Je trouve la musique du générique des "Dossiers de l'écran" (L'Armée des Ombres) plus attractive... C'est dire ! %1


Le top du top est l'opéra Atys (toujours de Lully) interprété par les Arts Florissants de William Christie
Le générique de l'ORTF est le Te deum de Marc-Antoine Charpentier.

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Message Publié : 10 Nov 2011 20:41 
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Orev a écrit :

Je vais me procurer "Le Ballet de la Nuit" quoique l'Ouverture ne m'emballe pas mais le premier morceau est très beau.
Le Triomphe de l'Amour... L'Amour y est peut être mais ceci manque un peu de Triomphe à moins que ce soit pour illustrer la dernière scène de Romeo and Juliet (la mort des deux amants) mais Prokofiev le fait mieux... ;)
Au niveau des cordes, le Prêtre Roux décidément est le meilleur...
Merci tout de même Orev et ravie d'avoir pu échanger !
Au plaisir ! :-|

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Message Publié : 10 Nov 2011 20:54 
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Grippeminaud a écrit :
Le top du top est l'opéra Atys (toujours de Lully) interprété par les Arts Florissants de William Christie
Le générique de l'ORTF est le Te deum de Marc-Antoine Charpentier.

Je bloque sur "L'Entrée des Phrygiens" qui fait un peu -dans son début- penser au Te deum de Charpentier.
"Songes funestes" et "Le sommeil", je bloque encore mais une beauté :
"Songes Agréables" et pour ceci merci !
Je ne suis pas Lully mais c'est plutôt ce morceau que j'aurais nommé "Songes Funestes" ou "Sommeil profond" enfin tout excepté "Songes Agréables" car le tempo est bas, pas d'allegretto...
Maintenant dès que la voix se pose, c'est trop "précieux". J'ai encore du mal !
Merci cependant. ;)

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 Sujet du message : Louis XIV
Message Publié : 15 Oct 2018 23:53 
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Grégoire de Tours
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Inscription : 12 Juil 2012 15:11
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François Bluche passe en revue les trois « chefs d'accusation » dressés contre Louis XIV :
- la guerre
- les bâtiments
- la révocation de l'édit de Nantes

Que faut-il en penser ?
François Bluche donne sa réponse dans les dernières pages de l'ouvrage magistral qu'il a consacré à ce roi.




La grandeur d'un règne ne se mesure pas à l'aune des humeurs de quelques-uns. Ni les aigreurs pieuses de Fénelon, ni les amers griefs du duc de Saint-Simon, ni les indécentes pétarades de septembre 1715 ne devraient influencer notre jugement. Trois cents ans de recul pourraient suffire à l'extinction des passions, à la dissipation des légendes.
[...]
L'acte d'accusation longtemps dressé contre Louis XIV est, presque point par point, démenti par les faits.
Ce roi a-t-il vraiment trop aimé la guerre ? (L'auteur de ce livre serait espagnol, sans la conquête de la Franche-Comté par la France en 1674). Les trois premières guerres du règne, dirigées contre l'Espagne et l'Empire, poursuivent l'effort de Henri IV, Richelieu, Mazarin — à qui, semble-t-il, ne fut reproché aucun impérialisme. Il s'agit toujours de desserrer l'étau des Habsbourg. Même si Louis XIV n'avait pas envahi les provinces-unies en 1672, Guillaume d'Orange-Nassau serait devenu stathouder, puis roi d'Angleterre, et chef d'une coalition anticatholique et antifrançaise. Même si Louis n'avait pas en 1685 révoqué l'édit de Nantes, il y aurait eu ligue (à Augsbourg ou ailleurs) réunissant l'Europe contre cette France trop peuplée, trop riche, trop bien administrée, trop industrieuse, désormais trop marchande ; cette France chacun jalouse « les arts, les armes et les lois ». Quant à la guerre de succession d'Espagne, aucune au monde ne fut plus légitime, comme Voltaire, son contemporain peu suspect de militarisme, l'a si nettement affirmé.
Les traités d'Utrecht et de Rastadt laissent à la France presque toutes ses conquêtes récentes. Ce n'est point un pays étriqué, que Louis XIV quitte en mourant. Sous son règne, le royaume s'est agrandi, en 1648 de la haute-Alsace, en 1659 de l'Artois et du Roussillon, entre 1662 et 1702 de la Flandre, du Hainaut (français), de la Franche-Comté et de la basse Alsace ; sans parler de Pondichéry, de Saint-Domingue, de la Louisiane — qui porte le nom du Roi — et du Sénégal. [...] Louis XIV a été un roi agrandisseur, au bilan positif.
[...]
Les guerres sont toujours trop longues, mais il faut en diviser le temps par deux, pour tenir compte du régime des quartiers d'hiver. Les combats font toujours trop de victimes, mais dans le cas particulier, il convient de contre-objecter la sécurité sans prix de soixante-dix-neuf ans sans invasion du sol national (1713-1792). La plupart des campagnes de Louis XIV eurent pour cadre les pays étrangers : Espagne, Piémont, Palatinat, Pays-Bas, Provinces-Unies. Le territoire ne fut envahi que tard et localement.
[...]
La marine de combat, passée, en dix ans, de dix à cent vaisseaux, la plus forte du monde entre 1676 et 1705, étant inséparable des armées de terre, la guerre constitua la principale industrie du royaume.
[...]
Un tel effort, de telles réussites supposaient, on s'en doute, une constante et attentive volonté. Ni Jean-Baptiste Colbert, ni le marquis de Seignelay, ni Michel le Tellier, ni M. de Louvois n'auraient pu encadrer 350 0000 hommes et tenir l'Europe en échec, sans le soutien patient et lucide du monarque. « L'excellence du ministre n'a jamais diminué la gloire du maître : au contraire, tout l'honneur du succès retourne après à la cause principale ; et pareillement tout le blâme. » C'est pourquoi il faut regretter la rudesse de Louis XIV à l'encontre du Palatinat.
[...]
On reproche aussi à Louis XIV, à la suite de Saint-Simon d'avoir trop aimé les bâtiments.
Les chantiers de Sa Majesté (le Louvre et les Tuileries, l'Observatoire, les Invalides, [...]) et les chantiers encouragés par le Roi (Saint-Roch, Saint-Sulpice, la place des Victoires, Saint-Louis-en-l'Île) forment la seconde industrie du royaume après celle de la défense nationale.
[...]
Ni François Ier ni Laurent de Médicis n'étaient parvenus à une direction aussi totale et à une coopération aussi heureuse des arts, majeurs ou mineurs. Ayant su choisir ses maîtres d'œuvre — Le Nôtre, le Brun, [...] —, Louis XIV a réalisé un style toujours imité, jamais dépassé.
[...]
Le troisième chef d'accusation généralement brandi contre Louis XIV est la révocation (1685) de l'édit de Nantes (1598). Elle devient même parfois le premier des griefs. Il faut parler plutôt d'une politique antiprotestante, puisque la Révocation ne fait en somme qu'alourdir une persécution d'un quart de siècle. Inexcusable à nos yeux, cette persécution était alors, non seulement explicable, mais souhaitée ou réclamée par une nation catholique, depuis l'évêque de Montauban jusqu'au plus modeste gagne-dernier. Au XVIe et au XVIIe siècles régnait l'adage Cujus regio, ejus religio (À chaque pays sa religion). Si la Réforme l'avait emporté, il y a tout lieu de penser que le culte catholique aurait été vite interdit. La Réforme ayant en France échoué, la situation se trouvait inversée.
[...]
Éduqué par une mère pieuse, catéchisé par un jésuite très hostile à la Réforme, confessé, sermonné par les clercs ou des orateurs ancrés dans la théologie de reconquête de la contre-Réforme, Louis XIV n'avait qu'à laisser parler sa conscience (c'est ainsi) pour avoir les protestants en horreur.
[...]
Sur le plan du royaume, Louis XIV avait les plus solides raisons de vouloir mettre un terme au dualisme religieux : motifs théologiques — que le titre de roi très-chrétien et le sacre de Reims accentuaient encore —, impératifs du droit public, pression de l'opinion (toutes classes confondues).
[...]
Maintenant il revient à chacun de peser les résultats du règne, de comparer l'actif (une France moderne, agrandie, puissante, rayonnante de civilisation) et le passif
(sept cent mille « nouveaux convertis » mal convertis).
[...]
On peut ne pas aimer Louis XIV, on peut le haïr. Mais il est difficile de ne pas admirer, avec ses grandeurs et ses faiblesses, sa gloire et ses erreurs, celui que Leibniz, Allemand et protestant, appelle « un des plus grands rois qui furent jamais ».


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 Sujet du message : Re: Louis XIV
Message Publié : 16 Oct 2018 6:15 
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Voila qui ressemble fortement à une biographie hagiographique.

"Impossible de ne pas l'admirer", vraiment ?

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Les raisonnables ont duré, les passionnés ont vécu. (Chamfort)


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