Bonjour,
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Une biographie de Villars, sous-titrée le Centurion du roi, est parue, mais je ne sais pas de quel auteur. A 35 ans, ma mémoire a déjà parfois des fuites ; mais je sais qu'après la mort de Turenne en 1675 et de celle du Grand Condé en 1686, la France n'avait plus beaucoup de maréchaux de leur envergure. A part peut-être Vauban, mais il mourût en 1707.
Louis XIV put tout de même disposer de bons capitaines après la mort de Turenne et de Condé. Au cours de la guerre de ligue d'Augsbourg, il a pu compter sur les talents de Montmorency et de Catinat. Le maréchal de Montmorency, duc de Luxembourg, fut victorieux à Fleurus, Leuze, Steenkerque et Neerwinden. Il fut surnommé "le tapissier de notre dame" pour le nombre impressionnant d'étendards et de drapeaux capturés à l'ennemi. Catinat, quand à lui, fut victorieux à Staffarde et à la Marsaille.
Au cours de la guerre suivante, en l'occurrence celle de succession d'Espagne, on ne pourrait pas dire, là non plus, que le Roi ne dispose plus de grands capitaines. Berwick, Vendôme et Villars se sont illustrés par des succès. Toutefois, les fronts furent tellement multiples au cours de ce conflit que les trois meilleurs capitaines français ne purent être partout à la fois. Des chefs français moins habiles subirent des revers face au prince Eugène et face à Marlborough. C'est le problème d'une France qui se retrouve trop souvent à combattre des grandes coalitions européennes. C'est finalement Vendôme, Berwick et Villars qui permettront à Louis XIV de sortir de ce conflit de façon honorable. La dernière campagne, celle de Flandres, fut un triomphe. Villars et Montesquiou d'Artagnan anéantirent d'abord un corps néerlandais de douze milles soldats en prenant Denain. Villars profita ensuite de son succès pour capturer Marchiennes, s'emparant du coup de cinq milles prisonniers, de deux cent pièces d'artillerie, de toutes les munitions et de tous les vivres du prince Eugène. Puis, pour finir en beauté, Villars profita de l'artillerie qu'il venait de prendre pour reprendre toutes les places que l'ennemi nous avait pris. Villars captura alors vingt milles nouveaux prisonniers, ainsi que quinze généraux et cent pièces d'artillerie. En Deux mois de campagne, le prince Eugène, notre ennemi, perdit l'équivalent de trente-cinq milles soldats, trois cent pièces de canon, échoua à prendre Paris et fut même acculé à retourner sur Bruxelles. Un triomphe pour Villars et un désastre pour Eugène.
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cela est dû en partie au résultats de la bataille de Malplaquet en 1712. Je vais en tout cas me procurer l'ouvrage sur la bataille de Denain, 1709 : c'est en partie l'histoire de ma région.
Malplaquet se déroule en l'an 1709, Denain en l'an 1712.