Cette question est assez incongrue mais je me la pose assez fréquemment: qu'en était-il des problèmes acnéiques sous les règnes de Louis XIV et Louis XV? Les adolescents en souffraient-ils? Ou avaient-ils d'autres maux?

Merci

Pour les adolescents, je ne sais pas. j'imagine que comme c'est lié au changements hormonaux, ce devait être la même chose qu'actuellement.

Ce que je sais, c'est que les cosmétiques faisaient des ravages, notamment les poudres pour planchir la peau et pâtes faites à base de plomb ou de mercure.

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Ne parlez jamais sèchement à un Numide.

Oui, j'en avais entendu parlé.

Et, à propos des masques de cires? Légendes ou vérité? (Les nobles se seraient enduis le visage de cire afin de tendre la peau; et devaient donc rester éloigner des cheminées, d'o`u les paravents.)

Certes, les problèmes de peau devait exister. Mais une alimentation pauvre en sucre par rapport à la notre devait tout de même limiter les dégats, vous ne croyez pas ?

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Qui contrôle le passé contrôle l'avenir.
George Orwell

Pauvre en sucre? Cela dépend dans quelle partie de la société. Le goût du sucré était très important dans les hautes classes!

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"[Il] conpissa tous mes louviaus"

"Les bijoux du tanuki se balancent
Pourtant il n'y a pas le moindre vent."

Le lien entre alimentation et acné , bien que largement rapporté , ne fait pas l'objet d'un consensus dans la communauté scientifique.
On peut penser que l'acné devait mettre en souci les jeunes gens de l'époque, mais sans doute moins que les cicatrices , parfois assez terribles portées par les rescapés de la variole (petite vérole ) qui frappait par épidémies à cette époque

De la duchesse de Bourgogne qui adorait les sucreries Saint-Simon dit dans le portrait qu'il fait d'elle:"Peu de dents et toutes pourries"...
Marie-Thérèse aussi se gavait de sucreries.

A ma connaissance (hélas ...) le lien existe dans un sens: l'excès de sucre dans le sang (diabète) favorise les infections, et provoque donc de l'acné à tout age, mais l'acné juvénile est du à une évolution hormonale, et n'a pas de lien prouvé avec l'alimentation.

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"La vie des hommes qui vont droit devant eux, renaitraient-ils dix fois en dix mondes meilleurs, serait toujours semblable à la première. Il n'y a qu'une façon d'aller droit devant soi." (Pierre Mac Orlan)

Oh, d'accord.

J'ai assez de mal à imaginer des petits-maîtres au visage bourgeonné, pas vous? Ou pire, les filles de France

Je crois pourtant avoir lu dans des magazines pour ado qu'il faut manger équilibré et que le chocolat est très mauvais pour l'acné. Même pour ce sujet, ces magazines sont donc mauvais...
Ceci dit, j'aimerais approfondir les problèmes de qualités de l'alimentation. Car le sucre était tout de même un produit de luxe, si je ne me trompe. Les enfants ne devaient pas pouvoir s'en gaver comme maintenant. Suis-je dans l'erreur ?

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C'est exact. Les problèmes de peau ne venaient sans doute pas d'un excès de sucre. Comme a dit Res publica, la petite vérole avait un incidence bien supérieure.

Quant aux masques de cire que Louis Armand a évoqués pour tendre la peau, je ne sais rien de leur existence. Mais ils ne me paraissent pas incongrus du tout : la cire tiède qu'on laisse durcir sur la peau, laisse ensuite la peau lisse et douce au toucher. Et effectivement, il ne faut pas la faire chauffer sous peine de brûlures graves.

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Le chocolat aussi était un produit de luxe à cette époque. Mais c'est vrai que je n'avais pas entendu encore cette relation acné/alimentation. C'est vrai que j'ai fait parti de celles qui n'en ont jamais eu donc je ne me suis jamais posée la question.

Quand aux magazines pour ado, ils n'échappent pas à la mode actuelle du manger sain en préférant fruits et légumes aux produits sucrés : tout est bon pour faire passer le message.
Sinon je suis assez d'accord sur la mauvaise qualité de ces journaux bien que ce ne soit pas le sujet mais du moment qu'on s'en aperçoit ...

En revanche c'est vrai qu'en général on parle pour cette époque de la petite vérole qui fait des ravages et de certains produits de beauté à base de blanc de céruse, de mercure, d'arsenic... qui étaient dangereux.

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le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder (Oscar Wilde)

Ca ne serait pas plutot génétique? Dans ma famille on en fait très peu, par exemple.

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"La France n'est plus qu'un simple simulacre. On ne peut plus parler de déclin, ni de décadence. Nous sommes devant la mort et la disparition." Jean de Viguerie