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Message Publié : 15 Août 2007 17:53 
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Hérodote
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Inscription : 15 Août 2007 17:40
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Ces deux rois sont cousins au vingt-et-unième degré. L'absence d'héritier s'intercalant entre les deux hommes m'a toujours étonné. J'aimerais avoir vos avis sur ce sujet. D'autres part, en l'absence des Bourbons, qui aurait succédé à Henri III.


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Message Publié : 15 Août 2007 17:59 
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Philippe de Commines
Philippe de Commines
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Inscription : 26 Déc 2005 21:13
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Localisation : Metz
Voilà une question bien étrange (je parle de la 1ère): que peut-on en penser? C'est ainsi et c'est tout, il n'y a rien à en penser.
Quant à la 2e question, je dois dire que je me le demande aussi: les Bourbon (avec leurs cadets Condé, Conti, Montpensier, etc.) étaient les derniers descendants de saint Louis. Et au vu des difficultés (et finalement de l'impossibilité) des autres descendants des Capétiens (notamment la maison de Dreux) à se faire reconnaître comme princes du sang, on peut se demander qui aurait succédé aux Valois en l'absence des Bourbon.
Mais de toute façon, avec des "si"... Il y avait de nombreux Bourbon mâles vivants en 1589. Donc le problème ne s'est jamais vraiment posé. :wink:

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(Martin Luther)


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Message Publié : 16 Août 2007 17:25 
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Eginhard
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Inscription : 22 Mai 2003 16:34
Message(s) : 790
Je pense que dans le cas de l'extinction de la branche royale de Valois et de toutes les branches collatérales de la maison de Bourbon, ce sont les Etats généraux qui auraient statué sur cette question délicate. Aurait-on proposé le trône à un lointain cousin (mais qui ?) ou encore à un souverain étranger en dehors de toute autre possibilité ? De toute manière la question ne s'est pas posée, alors...

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Dominique Poulin


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Message Publié : 17 Août 2007 9:16 
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Pierre de L'Estoile
Pierre de L'Estoile
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Inscription : 19 Mars 2005 18:17
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Localisation : Paris
Dominique Poulin a écrit :
Je pense que dans le cas de l'extinction de la branche royale de Valois et de toutes les branches collatérales de la maison de Bourbon, ce sont les Etats généraux qui auraient statué sur cette question délicate. Aurait-on proposé le trône à un lointain cousin (mais qui ?) ou encore à un souverain étranger en dehors de toute autre possibilité ? De toute manière la question ne s'est pas posée, alors...

La question s'est posée lors des Etats genéraux de 1593, réunis pour élir un nouveau roi de France (pour une très grande partie des Français, la France n'a plus de roi depuis 1590, date de mort de "Charles X"):

- prétendant n°1 : Henri, marquis de Pont-à-Mousson, fils du duc de Lorraine et petit-fils de Henri II de France par sa mère, Claude.
- prétendant n°2 : Isabelle Claire Eugénie, fille du roi d'Espagne et petite-fille de Henri II de France par sa mère, Elisabeth.

Il a été question de marier Isabelle à un membre des Guise, et de le couronner roi :
- prétendant n°1 : Charles, duc de Guise, 22 ans, fils du duc assasiné
- prétendant n°2 : Charles Emmanuel, duc de Nemours, 26 ans, qui a l'avantage d'être l'arrière-petit-fils du roi Louis XII par sa mère Anne
- prétendant n°3 : son frère Henri, 21 ans
... ce qui a fait rager le duc de Mayenne, lui même prétendant au trône de France


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Message Publié : 17 Août 2007 16:55 
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Philippe de Commines
Philippe de Commines
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Inscription : 26 Déc 2005 21:13
Message(s) : 1829
Localisation : Metz
Aux Etats-Généraux de 1593, la discussion était en tout cas totalement hors de propos et illégitime, puisqu'il y avait à cette date des Bourbon catholiques...

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Message Publié : 19 Août 2007 17:14 
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Jean Froissart
Jean Froissart
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Inscription : 28 Avr 2006 23:02
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Localisation : Orne
L'assemblée de janvier 1593 n'est pas une assemblée des Etats Généraux ordinaire car elle se déroule au Louvre dans une ville aux mains des ligueurs. Cette assemblée n'a pas été convoquée par un roi, mais par le duc de Mayenne. De nombreux historiens préfèrent nommer cette assemblée "Etats de la Ligue" plutôt que "Etats Généraux". Les ambassadeurs espagnols (le duc de Féria, d'Ibarra et Taxis) y sont présents. Ils sont plus que de simples observateurs, car il leur est permis de discourir contre la loi salique.

La loi salique avait déjà été adaptée ou contournée plusieurs fois. Lire http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_salique .
La plus récente modification avait eu lieu aux Etats Généraux de 1588 à Blois. Une clause y avait été ajoutée pour exclure un hérétique (par exemple, Henri de Navarre avant sa conversion).

Avec une nouvelle modification de la loi salique, la dynastie des Valois aurait pu perdurer. C'est ce qu'espéraient les espagnols. L'infante, Isabella Clara Eugenia (1566-1633), est la fille de Philippe II d'Espagne et de sa troisième épouse Élisabeth de Valois. Cette dernière est la soeur des trois derniers rois de France, François II, Charles IX, et Henri III. L'infante est donc très proche du trône de France, puisqu'elle est la nièce des trois derniers rois, et la petite fille de Henri II, autre roi de France.

Par contre les Bourbons sont beaucoup plus éloignés. Le dernier roi de France dont ils descendent est Saint Louis (1214-1270). Depuis ce roi, il y a eu Philippe III le Hardi, Philippe IV le Bel, Louis X le Hutin, Jean 1er, Philippe le Long, Charles le Bel, Philippe de Valois (1328-1350), suivi de 12 autres rois de la dynastie des Valois.

Un autre candidat potentiel à la succession était Charles d'Angoulême (1573-1650), fils du roi Charles IX de Valois. Malheureusement, la mère de Charles d'Angoulême était Marie Touchet, qui n'était qu'une maitresse du roi. Il aurait fallu que Charles fut légitimé.


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Message Publié : 19 Août 2007 18:46 
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Pierre de L'Estoile
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Inscription : 19 Mars 2005 18:17
Message(s) : 2159
Localisation : Paris
Oliviert a écrit :
L'assemblée de janvier 1593 n'est pas une assemblée des Etats Généraux ordinaire car elle se déroule au Louvre .

Etes-vous sûr que cela se passe au Louvre ? Je ne vois pas de salle suffisamment grande pour cet effet.
Ne serait-ce pas plutôt l'hôtel Bourbon ou le Palais ?

Oliviert a écrit :
Un autre candidat potentiel à la succession était Charles d'Angoulême (1573-1650), fils du roi Charles IX de Valois. Malheureusement, la mère de Charles d'Angoulême était Marie Touchet, qui n'était qu'une maitresse du roi. Il aurait fallu que Charles fut légitimé.

Les Valois n'ont jamais voulu légitimé leur batards mâles, mais sinon l'idée de légitimer Charles ne fut pas pour déplaire à Henri III qui appréciait son neveu. Mais les Valois tenaient beaucoup aux conventions, contrairement à Henri IV.


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Message Publié : 01 Sep 2007 10:48 
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Localisation : Lorraine
Suite à la division d'un sujet, je restitue ici une partie de message qui concerne ce sujet, car on ne peut diviser dans un message. (P.M.)

Oliviert a écrit :
Citer :
Etes-vous sûr que cela se passe au Louvre ? Je ne vois pas de salle suffisamment grande pour cet effet.

L'assemblée des Etats de 1593 s'est bien déroulée au Louvre, au moins pour la journée d'ouverture. J'avais trouvé cette information dans Voltaire, Histoire du Parlement de Paris, chapitre XXXIV. J'en ai trouvé la confirmation dans Georges Picot, Histoire des Etats généraux, Paris, 1872, consultable sur Gallica. Georges Picot précise que l'assemblée se tint dans la "grande salle", qu'elle comptait seulement 50 députés ce jour-là, sur les 128 qui avaient été élus (49 pour le clergé, 24 pour la noblesse, 55 pour le tiers état). Il se base sur les Procès-verbaux des Etats Généraux de 1593, recueillis et publiés par Aug. Bernard, Paris, 1842. René Radouant note aussi ce petit nombre de députés et le compare aux 505 présents aux Etats Généraux de Blois en 1588.

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