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Le nombre de jours chômés était incroyablement élevé (fêtes religieuses)!
Supérieur à 100 jours (de 120 à 130, si je ne me trompe)!
Encore faut-il bien voir ce que signifie jour chômé pour un agriculteur. On ne pouvait certes pas se permettre d'omettre de traire et panser le bétail cent jours par an
Et les autres jours, quelles journées ! Elles ne devaient pas être très loin des horaires hallucinants imposés aux ouvriers du XIXe.
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A tout prendre, le sort des "manouvriers" était bien meilleur que celui des ouvriers à la fin du XIXème siècle...
Là, je suis entièrement d'accord, mais le monde ouvrier du XIXe, c'est peut-être la pire condition de l'humanité historique... J'ai lu dans un numéro des "Dossiers d'archéologie" que pendant cette période l'espérance de vie diminue, ce qui n'était plus arrivé depuis le Néolithique ! Véritablement pire que tout... y compris donc, que le sort des journaliers du XVIIe
Heureux, les paysans du XVII-XVIIIe ? Pas abattus par le manque de liberté ? Mais ne connaissant pas d'autre système que celui sous lequel ils vivaient, et ne pouvant guère en imaginer un autre avec le peu d'instruction auquel ils pouvaient avoir accès, il ne leur restait de toute façon pas vraiment d'autre voie que tâcher de vivre le mieux possible là où, leur disait-on, Dieu leur avait assigné une place...