Altai Khan a écrit :
Je crois que c'est dans la biographie de Bluche que j'ai lu que Louis XIV avait laissé passé une chance énorme en "perdant" son temps à mener une guerre de siège, qu'il affectionnait particulièrement, alors que les Provinces-Unies étaient à genou et qu'une occupation complète était possible, ce qui aurait donné une plus grande latitude et beaucoup plus d'avantages lors des négociations de paix. Ensuite, les Hollandais se reprennent et percent les écluses, inondant les campagnes et les rendant inaccessibles aux armées françaises. Une grande erreur stratégique en somme...
N'ayant pas le livre chez moi actuellement, peut-être que quelqu'un pourrait confirmer s'il l'a sous la main.
Le début de la guerre de Hollande est extrêmement rapide, je ne vois pas quel siège retarda tellement les français (avant le percement des écluses entendons nous bien) et en quoi ce fût l'erreur de Louis XIV. Je ne l'ai jamais lu mais j'attends des éléments de réponse avec impatience.
Bergerac a écrit :
Oui bien sûr, c'est acquis, mais les rois qui se sont succédés se sont bien arrangés de ce problème de conscience et, en 1685, il n'était pas nécessaire de casser le "privilège" (dans le sens "loi privée") qui régissait les protestants.
Non justement. Il n'y a pas eu une multitude de roi. Louis XIII avec le siège de la rochelle (débouchant sur l'édit d'Alès) puis Louis XIV avec la révocation. Il faut prendre l'édit de Nantes comme une impossibilité temporaire de résoudre le problème de "conscience" et non un statu quo satisfaisant.
Sinon je suis d'accord avec vous, il n'y a pas d'étape mais encore une fois tout est question de rapport de force, il n'était pas encore envisageable de révoquer l'édit de Nantes en 1629.
Bergerac a écrit :
Ce que je voulais dire c'était que la politique vis à vis des réformés aida la France dans ses relations avec les princes réformés du Saint Empire (Hesse par exemple) et on pourrait ajouter avec les Provinces-Unies . Par "à une époque", je pensais au ministère de Richelieu.
En quoi par exemple ? Ils avaient déjà bien à faire contre les impériaux pour se montrer pointilleux sur la politique intérieure française. Les suèdois n'ont pas refusés non plus les subsides de Richelieu.
Bergerac a écrit :
Oui bien sûr, mais ça c'était Vauban. La politique du gouvernement elle avait des buts concrètement agressifs avec une alliance de revers avec les Turcs pour affaiblir l'empereur. Le but n'était pas uniquement d'^tre tranquille chez soi. I
Non justement ce n'était pas Vauban, c'était Louis XIV. Je n'ai jamais dis que le but était de rester tranquille mais de barrer la route de Paris (et la frontière nord-est) et de gagner des territoires mais de façon toujours limités. Nous sommes encore loin des conquêtes spectaculaires de la Révolution et de l'Empire, les guerres sont longues et les gains minimes.