Et ben! si on est pas prévenu après ça

Un grand merci encore

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"Les plus nobles conquêtes sont celles des coeurs et des affections"
Armand Jean du Plessis, Cardinal de Richelieu

Moi une question m'intrigue....

L'etiquette de la Cour de France était trés compliquée et réglait chaque détail de la vie, donc comment les nouveaux arrivants à la Cour pouvait il la connaître.

Ce que j'aimerais savoir exactement c'est si tout cela se transmettait de facon orale oú s'il existait une source imprimée, une sorte de guide de l'étiquette ???

Je pense que cela se transmettait surtout par la parole.

La codification de l'étiquette ne date pas du XVIIème siècle, mais du XVIème, surtout sous Henri III, aussi mes précisions concernent davantage la Renaissance, mais bon, à quelques années près, et puis ces ouvrages sont toujours lus au XVIIème...
François Ier avait créé une charge de « Maître des cérémonies », puis Henri III le « Grand Maître des cérémonies » qui dirigeait le protocole.
Henri III est le véritable codificateur de l’étiquette, entre 1582 et 1585 ; en particulier, un petit livret daté du 1er janvier 1585 contenait des règlements que le roi voulait que tout le monde suive.
Quelques interdictions, qui montraient à contrario l’étonnante familiarité qui semblait régner jusqu’alors : par exemple, ce livret recommandait de ne pas serrer le roi de trop près ou de lire son courrier par dessus son épaule, ne pas s’asseoir en sa présence, ni prendre le siège qui lui était réservé, ne pas se présenter en tenue débraillée.
Il prévoyait aussi un accès des pièces gradué en fonction du rang, et donnait un calendrier des activités de cour au niveau de la semaine et de la journée (je le communiquerai si quelqu’un est intéressé).
Le roi donne aussi des prescriptions vestimentaires, et des précisions sur les coiffures...

Il existait des manuels de stratégie de cour : conseils sur les comportements les plus efficaces à adopter, les erreurs à ne pas commettre
Ex : Le courtisan, de Balthazar de Castiglione, voir ICI , est édité en 1528, mais il a un énorme succès et est souvent réédité (Marguerite de Valois le possédait, ainsi que le cardinal de Bourbon.



Ou encore : Le Favory de court, d’Antonio de Guevara, prédicateur de Charles Quint, traduit pour le connétable de Montmorency. Des grands seigneurs écrivaient aussi des mémoires à l’intention de leurs enfants (le duc de Nemours Jacques de Savoie ou le chancelier de Cheverny.
Sur cet ouvrage, regardez ICI , pages 49 à 51.

Les débats sur la question de la réussite à la cour furent parfois publiés : Du bonheur de la Cour, en 1592, par Dampmartin, membre de la maison du duc d’Alençon, transcrit des discussions de Bussy d’Amboise sur ce sujet.
Sur la cour à la fin du XVIème siècle, lisez Jacqueline Boucher, La cour de Henri III, Ouest-France université, 1986.

Et sur les questions de cérémonial de Henri III à Louis XVI, voir ICI

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Tous les désespoirs sont permis

Je lis ceci : l'étiquette et le cérémonial sont deux choses différentes.

Je cherche à comprendre et je trouve que :

L'étiquette est relative à la vie privée du roi.
Le cérémonial, c'est ce qui touche à la vie publique et est organisé par le Grand Maître des cérémonies...

Cela ne me paraît pas évident de faire la distinction entre ce qui est public et ce qui est privé pour un roi tel que Louis XIV...

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"L'homme est imparfait, mais ce n'est pas étonnant quand on pense à l'époque où il a été créé."

Alphonse Allais

Oui c’est dans Wikipedia, je pense, que vous trouvez cette distinction.
Disons que l’étiquette règle les rapports entre les personnes (pas seulement en rapport avec le roi d’ailleurs), tandis que le cérémonial définit les rituels à observer dans les manifestations publiques.
Par exemple, qui est assis où dans le salon de jeu, la chapelle ou au théâtre, avec un coussin ou pas, un dossier ou pas, devant ou derrière, c’est l’étiquette ; Qui fait quoi et où doit être untel pendant le sacre, la réception d’un ambassadeur ou un lit de justice, c’est le cérémonial.
Le problème, comme vous le dites, c’est que le moindre acte privé du roi est « cérémonialisé », du lever au coucher. Il me paraît donc que cette distinction est vraiment compliquée à faire, et ne présente d’ailleurs pas grand intérêt.

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Tous les désespoirs sont permis

C'est effectivement dans Wikipedia que j'ai lu cette distinction dont je ne m'encombrerai pas...Déjà que je m'y perds quand c'est simple...
Merci Plantin-Moretus...

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"L'homme est imparfait, mais ce n'est pas étonnant quand on pense à l'époque où il a été créé."

Alphonse Allais

Bonjour,



Seule la famille au sens étroit devait/pouvait y assister. Les princes du sang n’en avaient pas le droit, au grand dam du Grand Condé.



Une importation italienne de sa mère, Catherine.



Je trouve d’ailleurs savoureuse l’expression « chaise des affaires » pour qualifier la chaise percée ! ! Petit besoin qui est d’ailleurs public.



Et puis ce petit cadeau : un entretien avec Frédérique Leferme-Falguières. Spécialiste de la question :

http://www.2000ans.com/

bien à vous

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et tout le reste n'est que littérature

Bonjour à tous,
Une question qui pour moi reste en suspend: la cour de france dit-on ne faisait pas de révérence sur le passage du ROI. Or dans tous les fims, et même les plus récents et on peut le penser bien épaulés par des conservateurs ou des historiens, on voit la Cour, se plier dès que le Roi apparait. Qu'en est-il au juste? on s'incline? ou pas??
Un grand merci

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tout est perdu fors l'honneur!