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Le journal de Pepys était codé
Sûrement pour que sa femme ne puisse pas le lire.
Car c'était un joyeux drille que ce Pepys, avec une tendance certaine à tirer sur tout ce qui bouge, très intéressé par "la chose" (c'est son expression) que les dames ont sous leurs jupons et qui buvait sec aussi: il avait "mal à la tête"
presque tous les matins, avec une mention spéciale pour le couronnement de Charles II, le 23 avril 1661, lorsqu'après force libations:
"je me rendis chez milord, me sentant assez bien. Mais je ne fus pas plutôt couché avec Mr Shipley que la tête me tourna et que je me mis à vomir [note personnelle: eh oui, Samuel, ne JAMAIS s'étendre avant d'avoir un peu éclusé, sinon...].
Si jamais je fus saoul, [ ], c'est bien cette-fois-là - je ne m'en rendis pas compte sur le moment, car je plongeai dans le sommeil jusqu'au matin. Lorsque je me réveillai, je me sentis humide de ma propre vomissure. C'est ainsi que se termina cette journée dans l'allégresse universelle".Mais en bon anglican, allant au sermon tous les dimanches, et faisant suivre chaque écart par un "Dieu me pardonne" contrit, donc finalement éminemment sympathique, Pepys, si ce n'était son apreté au gain: avec lui, un shilling est un shilling et il ne cesse de compter ses sous.