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Message Publié : 20 Oct 2008 15:48 
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Eginhard
Eginhard

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Un ouvrage qui est paru le 15 octobre de cette année de Jacques-Olivier Boudon sous une forme biographique du frère préféré de Napoléon; Jérome, chez Fayard.

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Présentation de l'ouvrage:

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"Quel roman que ma vie!" Ce mot de Napoléon peut tout aussi bien s'appliquer à son plus jeune frère, Jérôme, devenu, par la volonté de l'empereur, roi de Westphalie.

Entré dans la marine à 16 ans, il a navigué de l'Egypte au Brésil, de Sainte-Hélène aux campagnes de Prusse en 1806-1807 avant d'épouser Catherine de Wurtemberg et de prendre possession du royaume de Westphalie. Pièce essentielle du système européen élaboré par Napoléon, ce royaume doit aussi être un Etat modelé dans l'Allemagne française. Souverain prodigue et charmeur, il multiplie les conquêtes féminines et mène avec sa cour une vie de plaisirs qui lui vaudra le surnom de "Kônig lustig".
Mais il est aussi un roi réformateur, qui introduit les principes de 1789 dans son royaume. Associé aux grandes étapes de l'histoire de l'Empire, il sombre avec lui avant de revenir en France aux Cent-Jours et de s'illustrer à Waterloo. Commence ensuite pour Jérôme et sa famille un long exil qui ne s'achève qu'à la veille de la révolution de 1848. Il est à Paris aux premières loges pour mesurer la popularité du nom qu'il porte et soutenir la prise du pouvoir de son neveu, Louis-Napoléon Bonaparte, avec l'espoir de jouer un rôle dans le Nouvel Empire.

Tour à tour gouverneur des invalides, président du Sénat, membre du Conseil de régence, il est alors l'incarnation vivante, accentuée par sa ressemblance avec Napoléon, du lien unissant le Premier au Second Empire. Acteur de l'époque impériale, il a surtout été le témoin d'un siècle marqué par la figure tutélaire de Napoléon.

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''L'histoire, je le crains, ne nous permet guère de prévoir, mais, associée à l'indépendance d'esprit, elle peut nous aider à mieux voir.'' Paul Valéry


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Message Publié : 06 Nov 2008 21:15 
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Le nouveau livre d'Annie Jourdan:

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Présentation de l'éditeur:

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Les révolutions d'Amérique, de France et de Hollande ont toutes trois voulu explicitement reconstruire leur nation respective et, bien que conscientes de leurs divergences réciproques, ont adopté des instruments et stratégies similaires. Durant plus de vingt ans, ces trois pays n'ont cessé de se regarder, de se comparer, de se critiquer, et donc de dialoguer. L'attention portée aux transferts politiques et culturels permet de revisiter la passionnante histoire des révolutions du XVIIIe siècle, inscrites dans le contexte commun des Lumières, mais marquées par des cultures beaucoup plus anciennes.

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"Il est plus beau d'éclairer que de briller" (Thomas d'Aquin).


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Message Publié : 10 Déc 2008 14:44 
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Hérodote
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Inscription : 04 Fév 2007 15:32
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Bonjour,
Un lien intéressant, déjà cité ou connu peut-être... des articles de chercheurs connus et reconnus en libre accès... date de colloques et autres...

http://revolution-francaise.net/

Un article en particulier... à prendre avec des pincettes ? L'histoire des symboles n'est jamais évidente, sauf exception...

http://revolution-francaise.net/2007/12/01/183-juan-mariana-marianne-republique-resister-oppression

D'ailleurs, sur le plan des symboles, pourquoi le bleu pour l'Europe, dès le M.A ?


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 Sujet du message : Biographies de Napoléon
Message Publié : 27 Jan 2009 21:32 
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Hérodote
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Bonjour

Quelles sont les biographies disponibles de Napoléon? A chaque fois que je cherche sur internet ou par l'intermédiaire des manuels universitaires, je tombe sur celle de Tulard. Des ouvrages plus récents, et plus novateurs (sans vouloir froisser les admirateurs de Tulard) ont-ils paru (y compris en anglais)?

Merci


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Message Publié : 03 Mars 2009 18:40 
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Jean Froissart
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Romain a écrit :
Bonjour

Quelles sont les biographies disponibles de Napoléon? A chaque fois que je cherche sur internet ou par l'intermédiaire des manuels universitaires, je tombe sur celle de Tulard. Des ouvrages plus récents, et plus novateurs (sans vouloir froisser les admirateurs de Tulard) ont-ils paru (y compris en anglais)?

Merci


Dominique de Villepin a écrit sur Napoléon Le soleil noir de la puissance (1796-1807) et La chute (1807-1814).

Louis Chardigny, L'homme Napoléon, éditions Perrin
Pièce jointe :
Napoléon de Chardigny.gif
Napoléon de Chardigny.gif [ 21.12 Kio | Consulté 19521 fois ]

La véritable personnalité d'un homme complexe, déïfié par la légende.
"Après tout, je ne suis qu'un homme", confiait Napoléon à Montholon, dans son exil de Sainte-Hélène.
Pourtant, ses contemporains, comme la légende, se sont emparés de lui, tantôt pour le peindre en libérateur de l'Europe, tantôt comme responsable d'avoir semé les ferments de haine qui vont germer pendant deux siècles dans la conscience européenne. Ou encore pour célébrer le fondateur d'un Etat moderne, s'accabler des soixantes batailles livrées et des milliers de morts couchés, s'émouvoir devant les cinq dernières années passées à sculpter le monument de sa légende, à l'autre bout du monde.
Napoléon était tout cela à la fois, mais il ne se laissait enfermer dans aucun personnage. Louis Chardigny traque la véritable personnalité d'un homme déifié par la légende, à travers son comportement quotidien et ses rapports avec les autres.
L'auteur a mis au service de l'érudition son sens très vif du quotidien, de l'évènement, de l'humain. Il nous fait vivre partout aux côtés de l'Empereur. Il nous le montre dans l'austérité de son cabinet où, inlassable tâcheron du pouvoir, il mène de front son combat pour un ordre nouveau et pour une Europe illusoire, son immense travail de propagande, ses préparatifs de campagne et ses démêlés avec sa néfaste famille. Nous suivons Napoléon en voyage et à la guerre aussi bien que dans sa cour étincelante et glacée, ou dans l'intimité de sa vie privée. Et soudain Napoléon s'humanise, tour à tour timide, insolent, génial, rêveur, grossier, désemparé, dévoré par les siens, faisant et défaisant les rois, jouant les marieuses, en proie à d'étranges faiblesses, sujet à de curieuses erreurs de jugement. Ce n'est plus le Jupiter tonnant, mais un homme pétri de contradictions, plus doué et plus ambitieux que les autres, mais tout aussi fragile.

Jean-Michel Gardair et Luigi Mascilli Migliorini, Napoléon, éditions Perrin
Pièce jointe :
Napoléon de Gardair.gif
Napoléon de Gardair.gif [ 45.08 Kio | Consulté 19525 fois ]

Près de 25 ans après Jean Tulard et André Castelot, la nouvelle grande biographie de Napoléon Ier.
Il fallait que l'époque fût extraordinaire pour qu'un enfant jouant dans les ruelles d'Ajaccio s'assoie en 1804 sur le trône le plus ancien d'Europe, conquière un continent et épouse la fille de l'héritier des Césars. De la Corse revisitée par Rousseau, dont l'identité pesa si lourd dans sa formation, jusqu'à l'île d'Elbe, méditerranéenne elle aussi, puis Sainte-Hélène où s'élabora la légende, l'itinéraire de Napoléon épouse le développement d'une idée : comment le génie d'un homme féconde une histoire collective écartelée entre la passion de la liberté et les exigences de l'ordre, entre une tradition séculaire et l'horizon indéfini du progrès ouvert par la Révolution. Cette biographie de Napoléon, tout en faisant la part des personnes et des circonstances, montre comment se forge le destin sans précédent d'un homme inattendu prenant la tête de forces nouvelles. Suivant une construction en miroir, l'auteur éclaire, par des oeuvres et des témoignages contemporains, l'intensité de la trajectoire napoléonienne qui, sitôt la chute du héros, vint nourrir un extraordinaire imaginaire collectif.
Spécialiste de la culture européenne du premier XXe siècle, Luigi Mascilli Migliorini enseigne l'histoire moderne à l'université «L'Orientale» de Naples. Professeur invité à l'Ecole normale supérieure de la rue d'Ulm, il dirige la Rivista italiana di studi napoleonici. Son ouvrage précédent a été traduit en français sous le titre Le Mythe du héros. France et Italie après la chute de Napoléon. Sa présente biographie de Napoléon a reçu en 2002 le grand prix pour un ouvrage non francophone de la Fondation Napoléon.

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Message Publié : 04 Mars 2009 21:57 
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Jean Froissart
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Dominique de Villepin, La chute ou l'empire de la solitude (1807-1814), éditions Perrin
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la chute de Napoléon.jpg
la chute de Napoléon.jpg [ 74.69 Kio | Consulté 19503 fois ]

PRESENTATION DE L'EDITEUR
Troisième volume de la grande fresque napoléonienne de Dominique de Villepin, La chute ou l'empire impossible est une profonde analyse historique et une réflexion sur la tragédie du pouvoir.
Au zénith de son règne, Napoléon remet à nouveau son sort au hasard des batailles. Cet homme seul, écartelé entre la confiance en son étoile et le doute perpétuel, cède à l'illusion de la puissance, obsédé par l'écriture d'une page supplémentaire de son roman personnel.
De la guerre civile espagnole aux déserts glacés de Russie, Dominique de Villepin montre comment la fragilité d'un empire impossible, bâti trop vite, trop tôt et sans véritable légitimité précipite sa chute. En entremêlant, selon la méthode qui a fait le succès des précédents tomes, analyses, portraits, récit très écrit des événements et réflexions sur la solitude de tout pouvoir, Dominique de Villepin livre une fresque inspirée de ces années tragiques pour la France.

Les Cent-Jours (Grand Prix de la Fondation Napoléon et Prix des Ambassadeurs) et Le Soleil noir de la puissance ont chacun conquis des dizaines de milliers de lecteurs.

Presse:

"Dominique de Villepin revient par ce qui lui réussit le mieux : le livre d'histoire [...] Villepin a utilisé à merveille les innombrables Mémoires et souvenirs de l'époque [...] C'est le dernier tome de la trilogie que l'ançien premier ministre a voué à Napoléon, sans doute le meilleur."
Alain Duhamel, Le Point, 21 Août 08

" Dans un style et une approche rappelant le grand Jacques Bainville, l'ancien premier ministre se révèle impeccable historien."
Jean-Christophe Buisson, Le Figaro Magazine, 23 Août 08

"..une fresque passionnante sur la chute de Napoléon et comme l'écrit l'auteur sur "ces années tragiques pour la France"."
Henri Vernet et Dominique de Montvallon, Aujourd'hui en France, 31 Août 08

"La Chute, le plus original de ses trois volumes sur Napoléon."
Jean-Maurice de Montrémy, Le Journal du Dimanche, 31 Août 08

"Le crépuscule de Napoléon, depuis la guerre d'Espagne jusqu'à l'abdication, inspire à l'ancien premier ministre une fresque qui est aussi une réflexion sur le pouvoir."
Patrick Rambaud,, Le Figaro littéraire, 11 Septembre 08

"Sur fond de guerre d'Espagne et de campagne de Russie, il est question de la solitude du politique face au conservatisme et aux duplicités avec l'idée que "le temps du pouvoir n'est jamais celui de la postérité.""
Laurent Lemire, Le Nouvel Observateur, 11 Septembre 08

"..devenu historien, il se révèle sobre comme un dictionnaire et ardent comme un best-seller."
Gilles Martin-Chauffier, Paris-Match, 18 Septembre 08

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Message Publié : 08 Mars 2009 10:57 
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Jean Froissart
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Voici mes biographies des adversaires anglais de Napoléon :
http://www.priceminister.com/offer/buy/ ... Livre.html
Pièce jointe :
Nelson face recto.jpg
Nelson face recto.jpg [ 109.02 Kio | Consulté 19458 fois ]

Pièce jointe :
Nelson face verso.jpg
Nelson face verso.jpg [ 89.38 Kio | Consulté 19454 fois ]

Horatio Nelson, célèbre par sa mort légendaire à Trafalgar et par la colonne qui porte son nom, fut l'égal de Napoléon dans le duel homérique qui opposa la France à l'Angleterre à la fin du XVIIIe siècle. Mais quel est l'homme qui se cache derrière ces images de gloire ?
En novembre 1770, un jeune garçon de douze ans, fils d'un modeste pateur, embarque sur le Raisonnable en qualité de midshipman. Tout frêle qu'il est, la dure vie à bord des navires de guerre de Sa Majesté britannique le séduit. Très vite, ses prodigieuses qualités de marin sont remarquées : c'est le début d'une carrière qui s'achève en apothéose lorsque, en octobre 1805, l'amiral Nelson monte sur le Victory et prend le commandement de la flotte anglaise.
Mais Nelson n'est pas seulement un marin génial. C'est aussi un grand politique, étroitement mêlé aux destinées de l'effarant royaume de Naples balloté dans la tornade qui bouleverse l'Europe napoléonnienne. Et c'est aussi — et peut-être surtout — un grand amoureux, que la rencontre avec la stupéfiante Emma Hamilton va conduire au paroxysme de la passion, au scandale des aristocrates, mais pour la joie du peuple d'Angleterre qui a fait de son héros l'égal du roi.
La mer, le pouvoir, l'amour : toute la vie de Nelson est là, aux prises avec ces forces bouillonnantes.
Spécialiste de l'histoire et de la littérature anglaises, professeur à la Sorbonne, Jacques de Langlade a publié des biographies de Brummell (Presses de la Renaissance, 1984), Dante Gabriel Rossetti (Mazarine, 1985) et Oscar Wilde (Mazarine, 1987).
Pièce jointe :
Wellington.gif
Wellington.gif [ 19.97 Kio | Consulté 19457 fois ]

Grâce à une documentation puisée aux meilleures sources, la biographie passionnante du « duc de fer », ce grand seigneur de la guerre qui ne connut jamais la défaite et qui, tout en vainquant Napoléon à Waterloo et en contribuant à faire de la Grande-Bretagne la première puissance du XIXe siècle, ménagea la France qu'il avait combattue loyalement, sans haine, ni mépris.
Plus de cinquante ans après l'ouvrage de Jacques Chastenet, Antoine d'Arjuzon restitue excellemment la vie et la personnalité du « duc de fer », qui occupe une place considérable dans l'histoire de la France et de l'Angleterre. Arthur Wellesley, premier duc de Wellington (1769-1852), né en Irlande la même année que Napoléon, entre dans l'armée en 1787 après un an passé à l'école militaire d'Angers. Il commença par s'illustrer dès 1799 en Inde où il s'avéra aussi habile dans la négociation que dans le combat. À la tête de l'armée britannique au Portugal en 1808, il vaincra successivement, au long de plus de six ans de guerre dans la péninsule ibérique, tous les maréchaux de Napoléon qui lui seront opposés, contraignant les armées françaises à quitter l'Espagne, terminant la campagne à Toulouse où, en battant Soult (avril 1814), il mit un premier point final aux guerres napoléoniennes. Ambassadeur à Paris auprès de Louis XVIII, commandant en chef des armées alliées pendant les Cent-Jours, il écrasa définitivement Napoléon à Waterloo le 18 juin 1815. Commandant des armées d'occupation en France, il joua un rôle majeur dans la seconde restauration des Bourbons et empêcha le démembrement de la France. Premier ministre du roi George IV (1828-1830), puis ministre des Affaires étrangères, il perdit quelques plumes de sa popularité dans le combat politique avant de la retrouver et de devenir l'idole de l'Angleterre victorienne. Antoine d'Arjuzon, fort d'une documentation puisée aux sources les plus sûres, nous attache à ce grand seigneur de la guerre qui ne connut jamais la défaite et qui, tout en vainquant Napoléon, en contribuant à faire de la Grande-Bretagne la première puissance du XIXe siècle, ménagea la France qu'il avait combattue loyalement, sans haine, ni mépris.

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Message Publié : 08 Mars 2009 19:35 
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Hérodote
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J'ai lu pour un exposé un excellent livre sur l'assassinat de Marat, qui développe très bien le côté psychologique du personnage et met en avant l'ambiguité du personnage de Charlotte Corday. Toutefois, il manque à mon avis quelques compléments sur les conséquences de ce meurtre pour la presse de l'époque.
Cet ouvrage est celui de Kristelle CHEVALIER,l'assassinat de Marat 1793, collection histoire de France, février 2008.
Je l'ai vraiment apprécié car il se lit très bien.


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Message Publié : 15 Mars 2009 19:24 
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Thucydide
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JC Damanne vient de sortir un nouveau livre sur Napoléon, il concerne la Campagne de Russie en 1812


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Message Publié : 15 Mars 2009 20:27 
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Hérodote
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Je me suis mal fait comprendre.

Je suis à la recherche de travaux sur le Premier Empire ou sur Napoléon lui-même, écrit par des historiens, qui prennent en compte les changements historiographiques introduits depuis une quarantaine d'années (voire plus) et qui ont influencé la rédaction des biographie: cf le Saint Louis de Le Goff ou encore le Hitler de Kershaw, voire le Colomb par Crouzet.
Je souhaite aussi, mais ça semble difficile, le genre hagiographique de l'érudit à l'ancienne passionné par son sujet.


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Message Publié : 17 Mars 2009 15:10 
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Le précédent message a été écrit trop rapidement. On lira donc "écrits par des historiens" et on comprendra que je souhaite bien évidemment "éviter" le genre hagiographique. Il me semble que ce champ de recherche est un peu la chasse gardée d'admirateurs plus ou moins déclarés de l'empereur, qui défendent en outre une conception un peu ancienne de l'histoire, faite par les grands hommes, très politique et militaire. C'est souvent une histoire bien utile pour la connaissance des faits, mais qui laisse sur sa faim quant à la compréhension générale de la période dans toutes ses dimensions.


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Message Publié : 25 Avr 2009 17:26 
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Jean Froissart
Jean Froissart

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Voici la dernière biographie d'Alexandre Ier de Russie, le rival russe de Napoléon :
Pièce jointe :
Alexandre Ier de Russie.jpg
Alexandre Ier de Russie.jpg [ 38.52 Kio | Consulté 19244 fois ]

Alexandre Ier
Auteur(s): Rey, Marie-Pierre
Thème:Histoire
Collection:Grandes Biographies
Parution:28/01/2009
Format:15.2x24x3 cm
Prix:27,00 €
EAN:9782082101073 Alexandre Ier


Du tsar Alexandre Ier, son éternel rival, Napoléon en exil disait à Las Cases : « Il peut aller loin. Si je meurs ici, ce sera mon véritable héritier en Europe. » Napoléon est bien mort à Sainte-Hélène, en 1821 ; mais Alexandre le suivit dans la tombe dès 1825, à l'âge de quarante-huit ans. Et sa disparition brutale, survenue dans des circonstances troublantes, ajouta encore au mystère de celui que ses contemporains appelaient le « sphinx ». S'appuyant sur des archives jusque-là négligées et sur des documents inédits, cette biographie éclaire d'une lumière nouvelle le destin complexe d'Alexandre. Marie-Pierre Rey peint ainsi l'enfance du grand-duc, né en 1777, une enfance couvée et régie par sa grand-mère, Catherine II ; elle décrit son accession au trône en 1801, à la mort de son père, le tsar Paul Ier, assassiné sauvagement par des officiers dont Alexandre fut le complice. Cette note tragique qui ensanglante le début de son règne est vite oubliée, tant le bel empereur sait se faire aimer de sa Cour et de son peuple. Mais la volonté de réforme dont témoigne Alexandre est bientôt occultée par son duel avec Napoléon, qui culmine avec l'invasion de la Russie par la Grande Armée et l'incendie de Moscou en 1812. Sur cet échiquier titanesque qu'est alors l'Europe tout entière, le jeune tsar, d'abord craintif face à « Buonaparte », devient une pièce centrale, il est au coeur des manoeuvres diplomatiques qui se succèdent parallèlement au fracas des batailles... et peut ainsi entrer dans Paris, vainqueur, au printemps 1814. La gloire, pourtant, Alexandre en est las : à mesure que les années passent, c'est son salut qui préoccupe toujours plus le tsar, une obsession qui prend d'étranges chemins, puisqu'il envoie à Rome, peu de temps avant de mourir, un émissaire secret chargé de sonder le pape sur le rapprochement des Églises d'Orient et d'Occident. L'enquête de sa biographe dans les archives du Vatican notamment montre que la tentation catholique a bien effleuré le tsar Alexandre... Est-il vraiment mort, d'ailleurs, en 1825 ? Le doute subsiste...

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Message Publié : 11 Mai 2009 18:38 
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Jean Froissart
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mort de Napoléon par Lentz.jpg
mort de Napoléon par Lentz.jpg [ 88.22 Kio | Consulté 19165 fois ]

La mort de Napoléon
Mythes, légendes et mystères
Thierry LENTZ,
Jacques MACÉ
Parution : avril 2009
ISBN : 978-2-262-03013-1
Pages : 228
Prix : 17,50€


Napoléon est-il mort empoisonné ? Son corps repose-t-il bien aux Invalides ? Face aux approximations ou aux délires sensationnalistes, Thierry Lentz et Jacques Macé rétablissent avec une saine tonicité et toute la rigueur de l'historien, la vérité, rien que la vérité !

Depuis quelques années, le mystère rôde autour des circonstances de la mort et de l'inhumation de Napoléon. Selon certains, l'Empereur aurait été empoisonné à l'arsenic par un de ses proches. Selon d'autres, ce n'est pas lui qui reposerait dans le tombeau des Invalides, mais son maître d'hôtel, décédé quelques années avant lui. Ces deux théories contradictoires ont fini par installer le doute dans l'opinion et se sont rejointes autour d'un but commun : obtenir l'ouverture du tombeau des Invalides afin d'examiner les restes qui s'y trouvent. Cette revendication est-elle fondée sur des faits incontestables ? Que sait-on vraiment des causes de la mort de Napoléon ? Comment s'est déroulé le transport de son corps de Sainte-Hélène à Paris, en 1840 ? Existe-t-il une grande conspiration du silence pour préserver des vérités historiques qui arrangent tout le monde ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles répond cet ouvrage.

Directeur de la Fondation Napoléon, historien, Thierry Lentz a notamment publié une Nouvelle Histoire du Premier Empire. Il est secrétaire général du Comité pour l'édition de la correspondance générale de Napoléon (six volumes parus).

Historien spécialisé dans le dernier exil de Napoléon, Jacques Macé a notamment publié un Dictionnaire historique de Sainte-Hélène (2004) et les biographies du général de Montholon (2000) et du général Gourgaud (2006).

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Message Publié : 31 Mai 2009 19:10 
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Parution prochaine aux PUF:

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Citer :
Comme événement de portée historique, puis comme récit chargé de sens contradictoires, la Révolution française a occupé une place centrale dans la formation de la pensée de Marx. À l’inverse, les concepts élaborés par Marx et ses successeurs ont contribué à façonner une historiographie internationale, diverse et en perpétuel mouvement, qui marque toujours en profondeur la recherche contemporaine.
L’auteur présente un bilan de cette interaction féconde entre le décryptage historien du fait révolutionnaire de 1789 et les élaborations conceptuelles issues de Marx. Il la montre à l’œuvre aujourd’hui.
Ce livre paraît dans un moment de crise, notamment économique et sociale, où le débat rebondit de plus belle entre ceux pour qui, à la suite de François Furet, le libéralisme conservateur marquerait la fin de l’histoire et ceux qui placent la question de l’émancipation humaine, posée par la Révolution française, au cœur des enjeux du monde contemporain.

Table des matières

Avant-propos

Première partie. — De Marx aux marxistes : le détour par la théorie
Présentation
I. De la Révolution française dans l’élaboration de la pensée-Marx
II. De Marx au marxisme : l’histoire de la Révolution sous le regard du matérialisme historique
III. Jean Jaurès, historien de la Révolution
IV. La pensée marxiste et l’historiographie contemporaine de la Révolution française
V. Historiens et historiennes
VI. Profils marxistes de quatre historiens français de la Révolution
Excursus n° 1 : L’histoire de la Révolution française vue d’Union soviétique et d’Europe de l’Est (1917-1991)
VII. Problématiques marxistes et chantiers historiographiques en histoire de la Révolution
1. Révolution bourgeoise
2. Jacobinisme
Excursus n° 2 : Langue et histoire de la Révolution française. L’œuvre de Jacques Guilhaumou
3. Lutte des classes
Excursus n° 3 : Sartre et l’histoire de la Révolution française
VIII.Conclusions de la première partie

Seconde partie. — Dialectique et historiographie du temps révolutionnaire
Présentation
I. La conjoncture historiographique (XIXe-XXe siècles)
1. Les fondements de l’historiographie classique de la Révolution française : des origines à la fin du XIXe siècle
2. L’historiographie récente de la Révolution : polémiques et enjeux
II. Temporalité de la Révolution française
1. Rythmes et temporalité du processus révolutionnaire : le temps des enjeux
2. Société et politique
3. Questions et conclusions
III. Figures du temps
1. Utopie et désir de révolution : deux catégories inhomogènes
2. Figure de Maximilien Robespierre : de la conscience révolutionnaire à la foi du protagoniste
3. Figure de Babeuf : de la puissance du peuple. Espoir/désespoir
4. Politique et révolution : du compromis

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Message Publié : 31 Mai 2009 19:35 
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Citer :
Ce livre paraît dans un moment de crise, notamment économique et sociale, où le débat rebondit de plus belle entre ceux pour qui, à la suite de François Furet, le libéralisme conservateur marquerait la fin de l’histoire et ceux qui placent la question de l’émancipation humaine, posée par la Révolution française, au cœur des enjeux du monde contemporain.

Encore un travail a priori très objectif de Mazauric, ce sous-Soboul. Franchement, présenté ainsi, ça donne envie de rire. :rool:

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"[Il] conpissa tous mes louviaus"

"Les bijoux du tanuki se balancent
Pourtant il n'y a pas le moindre vent."


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