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Napoléon et le choix de ses maréchaux, généraux, amiraux
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Auteur :  ALEXANDRE 1ER [ 18 Avr 2015 10:34 ]
Sujet du message :  Re: Napoléon et le choix de ses maréchaux, généraux, amiraux

les maréchaux de 1814/15 ne sont plus les géneraux du directoire.les honneurs les ont gatés.Le choix de 1804 récompense des anciens (Kellermann,Augereau /Serrurier) des maneuvriers (Ney/Marmont,Murat,Masséna, ),des tacticiens (Davout,Soult,Lannes ,Gouvion )le choix de Bernadotte est plus politique.Par la suite les divisions deviennent des corps d'armée (plus lourd à diriger),néanmoins la plupart des Maréchaux savent etre présent ou il faut. La réorganisation de l'armée a répondu aux attentes de Napoléon :souplesse ,rapidité .La nature des conflits montre les limites de certains (Masséna en Espagne) mais qui aurait fait mieux ? Suchet qui se débrouille bien en Catalogne mais ce c'est pas la meme Espagne..
Berthier est un cas unique d'excellent chef d'état major,aux ordres de Napoléon certes mais efficace.Combien il manquera à Waterloo ...
Les "sabreurs" sont des atouts précieux( il y en aura bcp chez les géneraux)
La famille Bonaparte serait anecdotique (Joseph ,Jerome) si cela n'avait pas entrainé la perte de nombreux soldats .
si on fait un parallèle avec les maréchaux de la Wehrmacht,tel qui est vainqueur en 40 et sombre sur d'autres theatres d'opération

Auteur :  Cornelis [ 18 Avr 2015 11:42 ]
Sujet du message :  Re: Napoléon et le choix de ses maréchaux, généraux, amiraux

Citer :
Globalement d'accord avec vous
Se souvenir du drame de Quiberon et la possible connivence des Anglais y voyant là l'occasion de se venger de la Chesapeake en se débarrassant à bon compte de la fine fleur des cadres de la Royale
Se souvenir aussi de la réponse d'un officier à Hoche, se plaignant de la médiocrité des cadres lors de l'expédition d'Irlande : "vous les avez laissés être fusillés à Quiberon"


Il faudrait être plus précis sur les cadres de la marine du Directoire : Morard de Galles est ancien garde du pavillon, Bouvet a été intégré au Grand corps avant la Révolution. Tous deux ont servi sous Suffren dans l'océan Indien. Quant aux capitaines français de la bataille de la Chesapeake, il semble bien qu'aucun n'ait été à Quiberon.

Auteur :  Drouet Cyril [ 23 Avr 2015 8:50 ]
Sujet du message :  Re: Napoléon et le choix de ses maréchaux, généraux, amiraux

Dupleix a écrit :
Et puis, même s'il y a eu quelques "erreurs de casting"


Napoléon refaisant à Sainte-Hélène le casting de Waterloo :

«J’aurais dû emmener Suchet avec moi
[…]
Si j’avais eu Suchet à la place de Grouchy, je n’aurais pas perdu Waterloo
[…]
La bataille a été perdue parce que Grouchy n'a pas rejoint : il aurait fallu avoir là Suchet.
[...]
J'aurais dû confier à Suchet le commandement que j'ai donné à Grouchy. Il fallait avoir là plus d'élan que ce dernier, qui n'était plus bon qu'à exécuter une belle charge de cavalerie, tandis que Suchet a plus de feu et connaît mieux ma manière de faire la guerre.»
(Gourgaud, Journal de Sainte-Hélène)

« J’aurais dû donner à Suchet le commandement de Grouchy »
(Montholon, Récits de la captivité de Napoléon à Sainte-Hélène)




« Il s’en est fallu de bien peu, je vous assure, que je ne gagnasse la bataille. Enfoncer deux ou trois bataillons, et, selon toutes les probabilités, Murat y serait parvenu. »
(O’Meara, Napoléon dans l’exil)

« Il nous eût valu peut-être la victoire, car que nous fallait-il dans certains moments de la journée ? enfoncer trois ou quatre carrés anglais ; or Murat était admirable pour une telle besogne ; il était précisément l’homme de la chose. »
(Las Cases, Mémorial de Sainte-Hélène)

«Qui sait,[si Murat] eût commandé [la cavalerie], ce qui serait arrivé et l’influence que cela pouvait avoir sur mes affaires ! […]
Si Murat eût été là, peut-être la cavalerie, conduite autrement, eût-elle décidé de la victoire. »
(Bertrand, Cahiers de Sainte-Hélène)

« Si j’avais eu Murat, j’aurais gagné la bataille. »
(Montholon, Récits de la captivité de Napoléon à Sainte-Hélène)




« J’aurais dû […] donner à Grouchy le commandement de toute la cavalerie, du moment que je n’avais pas Murat ; il aurait arrêté par une charge à fond le mouvement de Blücher. »
(Montholon, Récits de la captivité de Napoléon à Sainte-Hélène)




« Si j’avais eu Berthier, je n’aurais pas eu ce malheur. »
(Las Cases, Mémorial de Sainte-Hélène)

« Soult ne m'a pas servi à Waterloo autant qu'il eût été nécessaire. Son état-major, malgré tous mes ordres, n'était pas bien organisé. Berthier eût mieux fait. »
(Gourgaud, Journal de Sainte-Hélène)




« J’aurai dû […] envoyer Davoust pour organiser l’armée un mois d’avance, nommer Clauzel ministre de la guerre. »
(Montholon, Récits de la captivité de Napoléon à Sainte-Hélène)

« J’aurai dû […] envoyer Drouot organiser l’armée dès le mois de mars et nommer Clausel ministre de la guerre.
[…]
J'aurais dû mettre Davout à la tête de l'armée, une quinzaine de jours avant mon départ de Paris , pour bien l'organiser. »
(Gourgaud, Journal de Sainte-Hélène)




« Mortier en quittant le commandement de la garde à Beaumont, m'a causé bien du tort. J'aurais dû y mettre Lobau. Drouot avait trop d'affaires et n'entend pas bien le maniement des troupes. Il aurait cependant bien dirigé mon artillerie. »
(Gourgaud, Journal de Sainte-Hélène)




« J’aurai dû donner à Soult le commandement de la garde »
(Montholon, Récits de la captivité de Napoléon à Sainte-Hélène)




« C'est une grande faute que d'avoir employé Ney. Il avait la tête bouleversée. Sa conduite passée lui ôtait toute énergie. »
(Gourgaud, Journal de Sainte-Hélène)




« Je n aurais pas dû employer Vandamme. »
(Gourgaud, Journal de Sainte-Hélène)




« Si j’avais eu Bessières à Waterloo, ma garde aurait décidé de la victoire. »
(Gourgaud, Journal de Sainte-Hélène)

Auteur :  Lannes-villars [ 23 Avr 2015 10:36 ]
Sujet du message :  Re: Napoléon et le choix de ses maréchaux, généraux, amiraux

Napoleon a réalisé ses erreurs bien trop tard..comme tous les génies aveuglés par leur talent...Ses exploits sont aussi monumentaux (Bque de France, institutions etc, ses victoires militaires) que ses echecs (blocus continental, mauvaise utilisation des compétences, aveuglement sur sa famille: Joseph, Jerome...) :rool:
rien que pour 1815: pourquoi n'a t-il pas amené au moins Lecourbe, Suchet voir demandé à Masséna au lieu de généraux incompetents comme Ney qui fut un des responsables des désastres de cette campagne!

Auteur :  bourbilly21 [ 23 Avr 2015 11:21 ]
Sujet du message :  Re: Napoléon et le choix de ses maréchaux, généraux, amiraux

Lannes-villars a écrit :
voire demandé à Masséna

Attention, vous oubliez que Masséna n'avait aucune envie de servir Napoléon en 1815 !

Auteur :  Drouet Cyril [ 23 Avr 2015 11:50 ]
Sujet du message :  Re: Napoléon et le choix de ses maréchaux, généraux, amiraux

Lannes-villars a écrit :
rien que pour 1815: pourquoi n'a t-il pas amené au moins Lecourbe, Suchet voir demandé à Masséna


Napoléon, à l'heure des bilans, regretta, comme dit plus haut, de ne pas avoir eu Suchet lors de la campagne de Belgique. L'Empereur avait une haute opinion de Lecourbe (à qui il reconnaissait les qualités pour obtenir le bâton de maréchal), mais les liens de ce dernier avec Moreau brisèrent une carrière fort prometteuse. Pour ce qui est de Masséna, je n'ai pas le souvenir d'une déclaration de Napoléon concernant un éventuel regret de n'avoir pas eu le prince d'Essling à Waterloo. A 57 ans, celui-ci pouvait paraître usé, n'ayant d'ailleurs plus combattu depuis 1811. On prête ces mots à Napoléon lors du retour d'Espagne : "Décidément, Monsieur le Prince d'Essling, vous n'êtes plus Masséna."

Auteur :  Drouet Cyril [ 23 Avr 2015 11:57 ]
Sujet du message :  Re: Napoléon et le choix de ses maréchaux, généraux, amiraux

bourbilly21 a écrit :
Lannes-villars a écrit :
voire demandé à Masséna

Attention, vous oubliez que Masséna n'avait aucune envie de servir Napoléon en 1815 !


Masséna à Napoléon, 14 avril 1815 :
« Je ne puis dissimuler à Votre Majesté combien j'ambitionne l'honneur de la revoir pour l'assurer de mon dévouement sans
bornes. »

Auteur :  Drouet Cyril [ 23 Avr 2015 12:32 ]
Sujet du message :  Re: Napoléon et le choix de ses maréchaux, généraux, amiraux

Lannes-villars a écrit :
Napoleon a réalisé ses erreurs bien trop tard.


Concernant les fautes reconnues par l'Empereur, il y a ce fil :
viewtopic.php?f=55&t=34705

Auteur :  bourbilly21 [ 23 Avr 2015 16:01 ]
Sujet du message :  Re: Napoléon et le choix de ses maréchaux, généraux, amiraux

Drouet Cyril a écrit :
bourbilly21 a écrit :
Masséna n'avait aucune envie de servir Napoléon en 1815 !

Masséna à Napoléon, 14 avril 1815 :
« Je ne puis dissimuler à Votre Majesté combien j'ambitionne l'honneur de la revoir pour l'assurer de mon dévouement sans
bornes. »

8-|
quel retournement de veste; alors qu'il était acharné à sa capture dans les premiers jours de mars 1815 !

Auteur :  Le bonapartiste [ 24 Avr 2015 7:14 ]
Sujet du message :  Re: Napoléon et le choix de ses maréchaux, généraux, amiraux

Au même titre que les déclarations de Ney

Auteur :  Drouet Cyril [ 24 Avr 2015 9:11 ]
Sujet du message :  Re: Napoléon et le choix de ses maréchaux, généraux, amiraux

bourbilly21 a écrit :
Drouet Cyril a écrit :
bourbilly21 a écrit :
Masséna n'avait aucune envie de servir Napoléon en 1815 !

Masséna à Napoléon, 14 avril 1815 :
« Je ne puis dissimuler à Votre Majesté combien j'ambitionne l'honneur de la revoir pour l'assurer de mon dévouement sans
bornes. »

8-|
quel retournement de veste; alors qu'il était acharné à sa capture dans les premiers jours de mars 1815 !


On peut à ce sujet se rappeler de sa proclamation du 9 mars :
« Habitants de Marseille, vous pouvez compter sur mon zèle et sur mon dévouement. J’ai juré fidélité à notre Roi légitime. Je ne dévierai jamais du chemin de l’honneur. Je suis prêt à verser tout mon sang pour le soutien du trône. »

et de celle du 10 avril :
« Habitants de la huitième division militaire, un événement aussi heureux qu'extraordinaire nous a rendu le souverain que nous avions choisi, le grand Napoléon.
Ce doit être un jour de fête pour tous les Français.
Il est remonté sur son trône sans qu'il y ait une goutte de sang répandu.
Il est revenu au sein d'une famille qui le chérit.
Français ! il n'y a pas une ville dans l'Empire où il n'y ait un monument qui atteste ses bienfaits.
Bénissons le Ciel qui nous l'a redonné.
Le Militaire revoit en lui le Héros qui l'a constamment conduit à la victoire.
Les Sciences et les Arts retrouvent leur Protecteur.
Faisons des vœux pour la conservation de ses jours et de sa dynastie.
Vive l'Empereur !!! »



Il ne fut pas le seul.

Outre Ney et sa « cage de fer », on peut citer l’ordre du jour de Soult en date du 8 mars :
« Soldats ! Cet homme qui naguères abdiqua aux yeux de toute l'Europe un pouvoir usurpé, dont il avait fait un si fatal usage, Buonaparte est descendu sur le sol français qu'il ne devait plus revoir.
Que veut-il ? la guerre civile : que cherche-t-il ? des traîtres : où les trouverait-il ? serait-ce parmi ces soldats qu'il a trompés et sacrifiés tant de fois en égarant leur bravoure ? serait-ce au sein de ces familles que son nom seul remplit encore d'effroi ?
Buonaparte nous méprise assez pour croire que nous pouvons abandonner un souverain légitime et bien aimé pour partager le sort d'un homme qui n'est plus qu'un aventurier. Il le croit, l'insensé ! et son dernier acte de démence achève de le faire connaître.
Soldats, l'armée française est la plus brave armée de l'Europe ; elle sera aussi la plus fidèle.
Rallions-nous autour de la bannière des lys, à la voix de ce père du peuple, de ce digne héritier des vertus du grand Henri. Il vous a tracé lui-même les devoirs que vous avez à remplir. Il met à votre tête ce prince, modèle des chevaliers français dont l'heureux retour dans notre patrie a déjà chassé l'usurpateur, et qui aujourd'hui va, par sa présence, détruire son seul et dernier espoir. »

Ou la lettre de Jourdan à Louis XVIII, le 10 mars :
« La France heureuse sous le gouvernement paternel de V.M., libre par une constitution qu'elle tient de votre sagesse, repousse de son sein l'homme sous le despotisme duquel elle a gémi si longtemps. Si, dans toutes les circonstances, les militaires français ont été les modèles de l'honneur, combien dans celle-ci il leur sera doux de remplir les devoirs que l'honneur leur impose! Oui, Sire, nous sommes prêts à verser tout notre sang pour la défense du trône et de la patrie. Daignez en agréer l'assurance, et permettez-nous d'y joindre celle de notre fidélité inviolable et de notre dévouement sans bornes. »

Auteur :  Drouet Cyril [ 24 Avr 2015 13:47 ]
Sujet du message :  Re: Napoléon et le choix de ses maréchaux, généraux, amiraux

A noter qu’un ralliement ne signifiait pas forcément l’oubli du passé.


Ainsi, Augereau, le 22 mars 1815, adressa cette proclamation aux troupes de la 14e division militaire :
« Soldats, vous l'avez entendu : le cri de vos frères d'armes a retenti jusqu'à nous ; il a fait tressaillir nos cœurs.
L'empereur est dans sa capitale. Ce nom, si longtemps le gage de la victoire, a suffi pour dissiper devant lui tous ses ennemis. Un moment la fortune lui fut infidèle. Séduit par la plus noble illusion (le bonheur de la patrie), il crut devoir faire à la France le sacrifice de sa gloire et de sa couronne.
Egaré nous-même par tant de magnanimité, nous fîmes alors serment de détendre d'autres droits que les siens.
Ses droits sont imprescriptibles; il les réclame aujourd'hui ; jamais ils ne furent plus sacrés pour nous.
Soldats, dans son absence, vos regards cherchaient en vain sur vos drapeaux blancs quelques souvenirs honorables. Jetez les yeux sur l'empereur : à ses côtés brillent d'un nouvel éclat ses aigles immortelles. Rallions-nous sous leurs ailes. Oui, elles seules conduisent à l'honneur et à la victoire.
Arborons donc les couleurs de la nation. »

Le 10 avril suivant, le couperet tombait :
« Mon Cousin, vous effacerez de la liste des maréchaux le prince de Neuchâtel, le duc de Raguse, le duc de Bellune, le maréchal Pérignon, le duc de Castiglione, le duc de Valmy. »



Il faut dire que dès son retour d’Elbe, l’Empereur avait donné le ton (injustement à mon avis concernant Augereau) :
« Français, la défection du duc de Castiglione livra Lyon sans défense à nos ennemis.
[…]
La conduite inattendue de ces deux généraux [Augereau et Marmont], qui trahirent à la fois leur patrie, leur prince et leur bienfaiteur, changea le destin de la guerre. »
(Proclamation au peuple français, 1er mars 1815)

« Soldats, nous n'avons pas été vaincus. Deux hommes sortis de nos rangs ont trahi nos lauriers, leur pays, leur prince, leur bienfaiteur. »
(Proclamation à l’armée, 1er mars 1815)


Sans doute n’avait-il pas oublié non plus leur rencontre à Valence le 24 avril 1814, ni la proclamation du maréchal huit jours plus tôt :
« Soldats, le sénat, interprète de la volonté nationale lassée du joug tyrannique de Napoléon Bonaparte, a prononcé, le 2 avril, sa déchéance et celle de sa famille.
Une nouvelle constitution monarchique, forte et libérale, et un descendant de nos anciens rois, remplacent Bonaparte et son despotisme.
Vos grades, vos honneurs et vos distinctions vous sont assurés. Le corps législatif, les grands-dignitaires; les maréchaux, les généraux . et tous les corps de la grande-armée ont adhéré aux décrets du sénat, et Bonaparte lui-même a, par un acte daté de Fontainebleau le 11 avril, abdiqué pour lui et ses héritiers les trônes de France et d'Italie.
Soldats, vous êtes déliés de vos serments ; vous l'êtes par la nation, en qui réside la souveraineté ; vous l'êtes encore, s'il était nécessaire car l'abdication même d'un homme qui, après avoir immolé des millions de victimes à sa cruelle ambition, n'a pas su mourir en soldat.
La nation appelle Louis XVIII sur le trône. Né Français, il sera fier de votre gloire, et s'entourera avec orgueil de vos chefs ; fils de Henri IV, il en aura le cœur; il aimera le soldat et le peuple.
Jurons donc fidélité à Louis XVIII et à la constitution qui nous le présente ; arborons la couleur vraiment française qui fait disparaître tout emblème d'une révolution qui est fixée, et bientôt vous trouverez dans la reconnaissance et dans l'admiration de votre roi et de votre patrie une juste récompense de vos nobles travaux. »

Auteur :  Muiron [ 03 Mai 2015 12:00 ]
Sujet du message :  Re: Napoléon et le choix de ses maréchaux, généraux, amiraux

Bonjour,

Le choix de nommer le Maréchal DAVOUT ministre de la guerre n'empêchait de l'emmener avec lui lors de la campagne de Belgique : il a bien fait venir NEY peu de temps avant la bataille de WATERLOO . Je pense que cela aurait sans doute éviter une défaite aussi importante . DAVOUT se serait donner les moyens humains pour ramener plus rapidement GROUCHY voire éviter que celle-ci soit engagée plus tôt .

Auteur :  Drouet Cyril [ 03 Mai 2015 17:31 ]
Sujet du message :  Re: Napoléon et le choix de ses maréchaux, généraux, amiraux

Dans ces histoires de castings whatifiens, les absents ont souvent, sinon toujours, raison... :rool: :wink:

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