Drouet Cyril a écrit :
Cette citation fort douteuse me fait aussi penser à cette autre prophétie que l'on prête également à Napoléon :
"En mourant, je laisse deux vainqueurs, deux Hercules au berceau : la Russie et les Etats-Unis d'Amérique."
J'ai trouvé une citation approchante mais donnant un sens différend à la prophétie dans la pièce "Napoléon fut il un homme heureux" de Audebrand (1897)
A tout moment dans ce qu'il dicte à Lases-Cases ou à Montholon, il cherche à léguer sa haine [de l'Angleterre] à la postérité. Un peu avant d'exhaler le dernier soupir, c'est toujours aux Anglais qu'il pense, puisqu'il dit : "Dieu soit loué, en mourant, je leur laisse deux vengeurs, deux Hercules au berceau : la Russie et les Etats-Unis d'Amérique." Dans ce sens, la référence à Hercule au berceau serait un épisode de la mythologie dans lequel Hercule alors enfant étrangle deux serpents jetés dans son berceau. Ainsi, les USA et la Russie ne seraient appelés qu'à battre la puissance anglaise, et non forcément dominer le monde comme le font croire plusieurs historiens de la Guerre Froide qui citent ce passage.
Il me semble qu'on doit pouvoir aisément trouver ici ou là dans les récits héléniens des références à une prévision de guerre entre les USA et l'Angleterre, entre la Russie et les anglais, et à l'Hydre anglaise (autre créature venimeuse terrassée par Hercule). En compilant tout ça, on devrait approcher cette citation vraisemblablement apocryphe.