Les département portant le qualificatif "inférieur" l'ont perdu en 1941 (Charente-Maritime), 1955 (Seine du même métal), et 1957 (Loire-Atlantique).
Quant aux Basses Alpes et Pyrénées, elles ont changé de nom respectivement en 1970 et 1969. A cette époque je ne crois pas qu'on connaissait le politiquement correct. Le dernier changement de nom en date concerne les Côtes-du-Nord devenues Côtes-d'Armor en 1990 dans un but touristique revendiqué (et compréhensible). Il ne reste en effet que le Bas-Rhin, qui sans doute n'éprouve nul besoin de changer de nom.
A noter qu'aucun département, en revanche, n'avait jamais été affublé du qualificatif "supérieur".
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Le choix des départements s'est surtout fait en fonction des toponymes naturels. On a pas gardé les anciens noms des anciennes provinces, certainement pour "effacer" les noms de l'ancien régime.
En effet, aucun département ne porte de nom de province, terroir, petite région naturelle ou ce qu'on voudra... Tabula rasa.
Sinon, on peut aussi rajouter que l'Eglise "profita" de la création des départements pour remettre à plat la carte des diocèses et la simplifier à son tour. Le découpage est très généralement le même, seuls les "chefs-lieux" changent. Et ce, alors qu'on entend parfois dire que les départements étaient calqués sur les diocèses préexistants.