Pour information: la chimie a fait un bon en avant dans la synthèse des molécules actives des médicaments ET des plantes tinctoriales (les plantes peuvent être à la fois: médicinales, tinctoriales, alimentaires, "phytosanitaires" et textiles).
Il faut attendre 1853 pour la synthèse, soit la copie, de ce que on nomme actuellement "l'aspirine", la molécule précurseur est présente dans le saule et la reine des prés.
Les enjeux économiques des molécules à caractère médicinal et/ ou tinctorial sont plus qu'importants pour que les scientifiques se livrent très très vite à une véritable guerre pour déposer les brevets.
C'est encore valable actuellement....
Donc, du temps de Napoléon, on en est encore à la "phytothérapie", aux préparations, quelquefois complexes, d'associations de plusieurs plantes (minéraux, bestioles) à visée médicinales.
Les "vieux toubibs", jusque à récemment, rédigeaient encore des préparations magistrales à destination du pharmacien.
(mon beau-père avait une terrible recette pour la toux, super efficace! malheureusement, je ne l'ai pas copiée!).
En France, vous avez eu la "loi de Pétain" restreignant l'exercice de la médecine, et interdisant l'herboristerie (pas que.. ).
Pour information, Napoléon ne partait pas en campagne sans une très solide provision de tonneaux de miel, lesquels n'étaient pas destinés aux petits déjeuners des soldat: le miel est un excellent antiseptique, anti-mycotique et remarquable cicatrisant, tout indiqué en cas de blessures.
A savoir: les labos pharmaceutiques sont tout le temps à la recherche de "plantes-animaux-etc." à visée thérapeutique afin d'en copier la molécule naturelle et de déposer un brevet...
Petit soucis: les plantes ont un effet "totum"... que n'ont pas les médicaments de synthèse (on n'utilise que UNE seule molécule /médicament) et la pharmacie actuelle commence à éprouver (nous aussi) les limites du "mono-molécule".