On ne peut pas relativiser comme vous le faites avec un ratio vote pour sur nombre des électeurs potentiels, qui n'est pas acceptable et qu'aucun juriste d'ailleurs ne formule.
Signer sur un registre était en effet très dissuasif pour voter, en 1804. On le verra en 1848 quand les révolutionnaires instituant le suffrage universel dispenseront de la nécessité de rédiger son bulletin dans le bureau de vote, en permettant qu'il soit préparé à la maison voire écrit par un tiers à l'extérieur. Et du coup il y aura forte participation en 1848.

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.

Peut-être aucun juriste, mais Lentz, lui, trouve bon de formuler l'information.

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" Grâce aux prisonniers. Bonchamps le veut. Bonchamps l'ordonne ! " (d'Autichamp)

Parce qu'il n'a pas réfléchi au sujet de ce que représente l'obligation de signer et écrire en public sur un registre en 1804 dans le milieu rural qui est encore l'essentiel du pays.

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.

Avant de nous dire ce qui se passe dans le tête de Lentz, commencez par le lire...

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" Grâce aux prisonniers. Bonchamps le veut. Bonchamps l'ordonne ! " (d'Autichamp)

Je répondais à votre message plus haut.
Lentz ou pas Lentz, les conditions du vote expliquent l'abstention et jamais en droit public on n'impute des abstentions à un vote contre, et encore moins dans les circonstances précitées avec vote sur un registre. Même sous couvert d'informer ou pour commenter.

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.

Qui l'a dit ? Il s'agissait ici seulement de relativiser le chiffre énorme de 99,92 % de oui au regard du fort taux d'abstention.

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" Grâce aux prisonniers. Bonchamps le veut. Bonchamps l'ordonne ! " (d'Autichamp)

Dit comme cela je suis d'accord, mais ne faites pas de calcul sur un oui minoritaire avec un chiffre de 40 % dans le cas précité. Napoléon n' était en 1804 guère contesté en milieu rural, il avait encore le prestige considérable acquis lors des campagnes d'Italie et D'Egypte. C'était le moment de se faire empereur sans trop attendre, à condition de se démarquer des rois de l'ancien régime, ce qu'il a fait.

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.

Quelques mots de Lentz sur l'abstention (Nouvelle histoire du Premier Empire - t.3 La France et l'Europe de Napoléon 1804-1814) :
"Le secret du vote n'était pas assuré : dans ces conditions, seuls les opposants les plus courageux votaient non, les autres préférant s'abstenir. Cela étant, l'abstention n'était pas toujours, il s'en faut même de beaucoup, synonyme de vote négatif : certains ne jugeaient pas utile de voter, d'autres étaient malades ou absents de leur commune le jour du vote, les conditions météorologiques rendaient difficiles les déplacement, voire, dans certaines régions reculées, des citoyens ignoraient même qu'il y eût une consultation électorale. Le gouvernement cherchait donc à obtenir un bon taux de participation, véritable mesure de la qualité des résultats, ce qui explique par exemple, que ceux de l'an VIII et ceux de l'an XII aient été manipulés alors même que les oui l'avaient largement emporté."

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" Grâce aux prisonniers. Bonchamps le veut. Bonchamps l'ordonne ! " (d'Autichamp)