Jean R a écrit :
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Drouet Cyril a écrit :
Pas seulement "ingrat", il fustige aussi sa "félonie".
Il avait la mémoire sélective,
Napoléon balançant entre l'ingratitude et la félonie de son ancien maréchal :
« Bernadotte, a-t-il dit, s'est montré ingrat envers moi, qui étais l'auteur de son élévation, mais je ne puis dire qu'il m'ait trahi. Il est devenu Suédois en quelque manière, et n'a jamais promis ce qu'il n'avait pas l'intention de tenir. Je puis l'accuser d'ingratitude, mais non pas de trahison. »
(Las Cases, Mémorial de Sainte-Hélène)
« Vainement, dirait-il pour excuse, qu'en acceptant le trône de la Suède, il n'a plus dû être que Suédois; excuse banale, bonne tout au plus pour la multitude et le vulgaire des ambitieux. Pour prendre femme, on ne renonce point à sa mère, encore moins est-on tenu à lui percer le sein et à lui déchirer les entrailles. »
(Las Cases, Mémorial de Sainte-Hélène)
« Bernadotte, roi de Suède, peut colorer d'un prétexte spécieux sa félonie, sa détestable action »
(Napoléon cité par Caulaincourt, Mémoires)