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Message Publié : 09 Oct 2015 23:20 
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Grégoire de Tours
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Bonsoir,

Aigle a écrit :
... je voudrais simplement rappeler ici une interprétation (de Guenifrey je crois) de la vie politique révolutionnaire ... mais sur une dialectique mortifère opposant le vrai au faux, le bien au mal et pour résumer le patriote au traître. être un opposant c'est être le porte parole du mal, c'est être un traître. Or le traître en temps de guerre mérite la mort.

Tiens Bouloiseau aussi. 8-|
Toute personne est "suspecte" en puissance. Guerre ou pas le "traître" est celui qui n'est pas en accord avec la vague du moment.
Avoir un certificat de civisme ne met pas à l'abri.
On trouver le "bien" au nombre de têtes tombées et si la liste est courte, celui qui en a décidé est "suspect". A contrario, les appels au sang de certains (Marat, Hébert) est vu comme le nec plus ultra du "bien", du "bon", un ciment qui fédère.
Ce doit être senti comme "nous en sommes tous et aucun ne pourra être "blanc"... à la fin ; chacun sera marqué."
Indirectement ceci me fait songer à l'Exode et la marque sur le linteau de la porte : on arrache ses chaînes dans le sang.
Le sang des autres agit comme un élément fédérateur à défaut de comprendre le fond, cette forme est incontournable parce-que "parlante" à tous.
Chacun peut être délateur et ceci donne un pouvoir "royal", de celui qui tenait à "Tel est mon bon plaisir" ou "Pourquoi ? Parce-que je le veux !"... C'est assez étonnant.
;)

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Message Publié : 09 Oct 2015 23:44 
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Eginhard
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ezio-auditore a écrit :
C'est assez étonnant ;)


Les bras m'en tombent !

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Message Publié : 10 Oct 2015 6:18 
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Marc Bloch
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Une question pour Jefferson : comme il est manifestement un spécialiste du sujet, peut il prendre 5 minutes pour nous présenter son analyse de ce phénomène précis qu'est le recours à la peine de mort au sein même de la Convention ?

Je n'avais pas noté l'anomalie soulignée par l'aigle : le recours à la peine de mort au sein et la convention pour exclure d'autres montagnards et non pas pour frapper la plaine ! Pourquoi ?


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Message Publié : 10 Oct 2015 15:26 
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Grégoire de Tours
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Bonjour,

Jefferson a écrit :
Les bras m'en tombent !

Y aurait-il mort d'homme ? B)
Citer :
La vraie révolution sociale, c'est 1792.

La "vraie révolution sociale" ? J'ai lu que justement la Révolution n'avait guère laissé de place au côté social d'où le désintérêt voire la désaffection puis le ras le bol de la province rurale puis urbaine à l'exception de certaines villes (Bordeaux, Marseille, Lyon etc.) qu'il faudrait traiter au cas par cas.
Citer :
Pour ma part, je pense l'inverse : que la Révolution a été faite pour le peuple entre 1792 et 1794, et uniquement à ce moment là.

Il se pourrait que l'on ait pas à faire avec "une" révolution mais deux voire trois ?
Une naissance de 87 à 89, une révolution constituante (jusqu'aux journées d'octobre), une révolution "Nouvelle France" (91-92) avec des réformes et la dynamique révolutionnaire continue jusqu'à atteindre un point de non retour (mort de Louis XVI ? Début des affrontements entre jacobins ? Le conflit larvé éclate et vu la dynamique interne ajoutée à la pression externe, il ne pourra en rester qu'un) ? La philosophe de l'action ne laisse guère de place à l'imagination.

Je ne doute pas de la pertinence du concept "peuple", je ne comprends pas "qui" est le "peuple" dont le mot est mis à toutes les sauces, cautionne tout et son contraire, dont on se servira pour justifier le pire mais rarement le meilleur.
Quel pourcentage du "peuple" sait lire et écrire ? Dans quelle tranche sociale se trouve-t-il exactement ? Les sans-culottes représentent le "peuple" ? Lorsque je vois leur image, le trait est-il forcé ? Existe-t-il une mode "sans-culotte" avec pique et pantalon rayé au bas non ourlé, histoire de se reconnaître entre personnes d'une même pauvreté ? Il semble que penser au niveau "sans culottes" est un luxe voire une marque "aristocrate", on agit : c'est le "peuple" avec ses débordements instinctifs, on pourrait même dire un peu primaire. Alors l'exigence d'une constitution, j'ai un peu de mal.
Votre exemple de la pétition du Champs de Mars avec ses signatures montre que le "peuple" sait signer donc écrire. Je suis loin du "peuple" auquel je songeais : plus souvent rural (majorité oblige), illettré, astreint à la besogne et dont les discours politiques n'amènent pas la pitance, incapable de se réjouir d'une liberté non expliquée donc non comprise et une oreille tendue pour l'égalité, infantilisé depuis des siècles, le "peuple" est masculin et compense son inculture par le souvenir collectif et la transmission orale.

Comment un homme comme Robespierre peut encore citer Rousseau ? On ne peut invoquer l'utopie, les représentants sont souvent avocats, juristes etc. (il suffit de se référer à la liste des Girondins, je crois me souvenir d'un médecin et de quelques artisans, si peu...). Il semble que certains aient compris que Rousseau, Voltaire & C°, c'est bien mais que aucun demain n'étant assuré, il est donc temps d'en croquer.

Je ne souscris à aucune idéologie ou alors comme Monsieur Jourdain : sans le savoir.
Nul besoin d'idéologie pour comprendre que la Montagne seule aux manettes, Robespierre et ses proches risquaient ce style de "raccourci". Chacun étant suspect à l'autre, une partie semble vouloir travailler et une autre se perd en discussions. Il est obligatoire d'assister aux discussions pour ne pas perdre le fil des évènements, le travail est remis. On ne peut se concentrer dans la peur, laisser quelque chose de pérenne sous la pression. D'un autre côté le "peuple" veut ! Il est incontournable d'avoir en ces moments "plein pouvoir". Certains y voient une "dictature" preuve en est la "dictature" cesse avec le 9 Thermidor et la fin du tyran. Non, on se jette dans les bras d'une autre, la France des notables en attendant mieux ou pire... Je n'y vois encore nulle idéologie mais un constat.
L'évidence appelle le pragmatisme. Il faut parfois considérer qu'il est vital d'amputer au plus vite, l'amputation est un acte pragmatique.
Il y aura toujours une élite, c'est incontournable. Le tout est, lorsque l'on fait partie de cette élite, de savoir servir au mieux en tenant compte des besoins "d'en bas" plus que des exigences "d'en haut" mais l'équilibre est précaire et il apparait que là encore il faille se jouer des deux, l'un contre l'autre, survie oblige. On pense instinctivement la vie, il faut apprendre à penser la mort.
:-|

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Message Publié : 11 Oct 2015 8:51 
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Eginhard
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Jerôme a écrit :
Une question pour Jefferson : comme il est manifestement un spécialiste du sujet, peut il prendre 5 minutes pour nous présenter son analyse de ce phénomène précis qu'est le recours à la peine de mort au sein même de la Convention ?

Je n'avais pas noté l'anomalie soulignée par l'aigle : le recours à la peine de mort au sein et la convention pour exclure d'autres montagnards et non pas pour frapper la plaine ! Pourquoi ?


Il me semble que vous partez d'un postulat erroné. La peine de mort n'est pas un moyen d'épurer la Convention. La peine de mort frappe les contre-révolutionnaires désignés, qu'ils soient députés ou pas. Il n'a jamais été question de liquider toute opposition au sein de la Convention. Quand il y a un vote à la Convention, c'est bien la Plaine qui prend parti, puisque les Montagnards n'y formèrent jamais une majorité.

N'oubliez pas que c'est la même Convention, ou presque, en juin 1793 et en septembre 1794. Il n'y a pas eu d'élection entre la chute des Girondins et la celle des Montagnards. Et pourtant, quel changement dans les discours ! Il y a simplement basculement de majorité à la Convention. C'est cette "république des girouettes", cet 'extrême-centre" qui a été très bien étudié par Pierre Serna, qui fait la pluie et le beau temps - la majorité silencieuse qui soutient, à un moment, certaines extrêmes, et s'en détourne quand cela va trop loin.

Regardez le destin d'un Boissy d'Anglas - proche des Girondins, il a voté l'appel au peuple, le sursis pour le roi. Jamais inquiété. Il a eu l'intelligence de ne pas faire de vagues quand cela tournait au vinaigre. Comme beaucoup de députés de la Plaine.

Il faudrait aussi mesurer l'importance de la peine de mort, je pense, sur la période. Ce n'était pas la seule peine qui frappait les opposants. Il y a eu aussi beaucoup de peines d'emprisonnement. Tous les opposants n'étaient pas guillotinés. Beaucoup sont sortis de prison après l'été 1794.

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Message Publié : 11 Oct 2015 16:25 
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Grégoire de Tours
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Bonjour,

J'ai toujours du mal avec le "peuple" : [... Préposés du souverain, descendez des gradins, ils appartiennent au peuple ; occupez la plaine de l'amphithéâtre...] (Leclerc - 21 août 1793). La question des sans-culottes du moins dans l'action est presque résolue.

Les excès ne sont pas adoptés sans réticences et Hébert semble parfois prêcher la prudence : [Ne cueillez pas le fruit avant qu'il soit mûr]. Maintenant je vois peut-être "prudence" là où il faut comprendre "tactique" ?
Après l'assassinat de Marat, il semblerait que certains soient réservés.
On peut voir l'évolution du pouvoir "sans-culottes" qui n'est pas une évidence mais semble se faire par à coup : [... pendant deux mois, les modérés disputèrent pour avoir la domination...] ; là j'ai un peu de mal pourquoi disputer la prééminence avec les modérés s'il semble qu'un mouvement de modération se dessine ?
Cependant ils sont l'appui nécessaire. Ils soutiennent les motions lancées (arrestation des suspects, lenteurs de la justice, procès des Girondins, de Custine, de la reine, levée en masse). La recherche du milieu social, je crois l'avoir mais je puis me tromper : artisans, fonctionnaires, boutiquiers. Des personnes donc au courant des risques qu'entraînent leurs faits et bien conscients de leur position.

Et puis, après le 10 août, tout semble basculer : [... les jacobins que la violence gagna ... armer de faux les citoyens ... épurer tous les commis des ministères ... placer devant les troupes au combat une ligne de suspects enchaînés ...] et cette spirale semblerait atteindre la province, arriver à la Convention qui face à des problèmes économiques (bataille du pain, inflation galopante) doit se radicaliser à l'écoute de [... là où il n'y a pas de pain, il n'y a plus de lois, plus de liberté, plus de République...]
- le mot "liberté" est-il compris ?
- le mot "lois" aussi ?
- pourquoi une révolution ? Le règne entier de Louis XVI n'a pas été frappé de disette et lorsqu'il y a eu pénurie de pain, son prix fut indexé... La révolution s'aune donc à l'estomac ? Les mots employés tels patriotes, révolutionnaires seraient donc aunés au prix du pain et caduques en temps de crise, comment prendre au sérieux les mots "traitres" et "suspects" ? N'est-ce pas faire de la contre-révolution qu'un tel discours ?
La Révolution tiendrait à la simple ouverture des boulangeries pour la majorité ? Même si Robespierre tente de dévier le mouvement on en arrive à de l'incompréhensible n'importe quoi : [... Les mangeurs de chair humaine ont armé leurs valets de boutique contre la sans-culotterie ... Ils ouvrent les portes de Toulon et de Brest aux Anglais ... Les ennemis du peuple (encore lui) provoquent depuis longtemps sa vengeance. Le peuple (? ? ?) est debout, les ennemis périront ... Guerre aux tyrans ... Guerre aux aristocrates ... Guerre aux accapareurs ... Que la Convention change de tactique : agissez et ne parlez plus ... il faut mettre la Terreur à l'ordre du jour...] et j'en reviens à ceci : pour travailler dans la tranquillité, il faut faire taire le tohu-bohu. Il n'y a qu'une manière, minoritaire la Montagne s'adjoint les sans-culottes et les convainc de l'utilité d'un régime nommé "dictature" dont bien sûr, ils seraient les pivots indispensables pour l'action. Mais il se trouve que les sans-culottes sont loin d'avoir l'immaturité du peuple et comptent aussi avec ce qu'ils possèdent, même si c'est peu c'est déjà ça. Tout comme le "peuple" a de multiples définitions, la sans-culotterie pourrait-elle aussi se décliner ? A noter que tout sert, même les femmes pour étendre... les insurrections. ;)

On pense "jacobin", large reflet des demandes populaires mais hésitant à condamner le capital commercial, conspué par les sans-culottes : [... le despotisme sénatorial aussi terrible que le sceptre des rois puisqu'il tend à enchaîner le peuple sans qu'il s'en doute...] (J. Roux). La suppression totale des droits féodaux et l'interdiction du cumul des fermes verrait boutiquiers, entrepreneurs et petits paysans regimber et devoir se nourrir d'espérances. C'est impossible. Il faut donc épurer à tous niveaux, ceci tient de l'équilibrisme et si le recours à la Plaine -par pression- est incontournable, c'est un ventre mou qui obéira à la faction qui lui mettra le plus de pression. Les Montagnards n'ont-ils pas été suffisamment sur leur garde ?
:-|

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Message Publié : 11 Oct 2015 20:48 
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Marc Bloch
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Je remercie Jefferson pour la qualité de sa réponse même si un point m'échappe encore : comment croire sérieusement que Hébert ou Danton sont des contre révolutionnaires ? Et le sont plus que la Plaine ?

Pour le reste mon QI est insuffisant pour comprendre le langage d'Ezio !


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Message Publié : 11 Oct 2015 21:01 
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Jerôme a écrit :
Pour le reste mon QI est insuffisant pour comprendre le langage d'Ezio !

Ezio, je profite de l'occasion pour vous demander de faire des phrases plus longues en développant clairement vos idées.
Franchement votre style télégraphique nuit à la clarté de vos interventions.

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Les raisonnables ont duré, les passionnés ont vécu. (Chamfort)


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Message Publié : 11 Oct 2015 23:12 
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Eginhard
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Jerôme a écrit :
Je remercie Jefferson pour la qualité de sa réponse même si un point m'échappe encore : comment croire sérieusement que Hébert ou Danton sont des contre révolutionnaires ? Et le sont plus que la Plaine ?

Pour le reste mon QI est insuffisant pour comprendre le langage d'Ezio !


On est contre-révolutionnaire parce qu'on est dénoncé comme tel par quelqu'un qui a une autre opinion de ce que devrait être la Révolution. Monarchiens, Girondins, Enragés, Hébertistes, agioteurs, traitres, que sais-je. Dans ses discours, Robespierre condamne à égalité les bonnets blancs (aristocrates) et les bonnets rouges (Hébertistes) comme contre-révolutionnaires. Le contre-révolutionnaire, c'est celui qui met la Révolution en péril - du point de vue de celui qui emploie le mot. C'est pour cela que Robespierre est lui-même accusé de contre-révolution en juillet 1794. Pour Carnot, la contre-révolution avait même gouverné la France après août 1792, alors vous imaginez !

Pour répondre à votre question sur la Plaine, souvenez-vous que la Plaine, c'est plus de la moitié de la Convention. Ils sont presque trois fois plus nombreux que les Montagnards ! Pourquoi voulez-vous que les Montagnards les liquident ? Et comment ? Il aurait fallu un coup d'Etat. Et pour quel résultat ? Non, les Montagnards ont présidé au destin de la France, parce que la Plaine a bien voulu leur accorder ce pouvoir. Quand les députés de la Plaine en ont eu assez de Robespierre, ils l'ont fait tomber. Et ça n'a pas trainé !

La Plaine, ce sont les suiveurs, les discrets, les attentistes, qui font et défont les majorités - un coup avec les Girondins, un coup avec les Montagnards, et on fait revenir le balancier quand le vent tourne, etc. La Plaine, c'est le centre - les Montagnards ont frappé leurs adversaires Girondins, puis se sont écharpés entre eux. Si vous ne faisiez pas de vague, vous aviez de bonnes chance de passer entre les gouttes. Pensez au mot de Sieyès, quand on lui demande ce qu'il a fait pendant la terreur : "J'ai survécu".

Quand à Ezio, je rejoins mes camarades - je ne juge pas le fond le votre réflexion, pour ce que j'en comprends, mais la forme me donne l'impression de me replonger dans le Ulysse de Joyce. J'ai l'impression que vos posts ressemblent à des pensées couchées sur la page sans souci d'ordre ou de structure. Je m'y perds, et je ne sais que répondre à vos réflexions. Vous donnez l'impression de soliloquer.

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Message Publié : 12 Oct 2015 13:07 
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Grégoire de Tours
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Bonjour,

Jefferson a écrit :
... je ne juge pas le fond le votre réflexion...

Pour la "peine de mort", j'ai bien en tête qu'il ne faut pas faire de C/C avec les discours des années 80 et les utopies naïves de certains quant à la "Fraternité". La révolution donne la réponse et le ton déjà avec les massacres de septembre touchant des personnes tout à fait symboliques.
- Les sans-culottes se présentent-ils comme représentants du "peuple" ?
- Les épurations se font-elles afin de les gérer ou de les contenter ?
- Le peuple est-il apte à comprendre ce qu'est un pouvoir "législatif" ?
- Un homme tel Robespierre ayant validé des épurations, peut-il encore être crédible en disciple de Rousseau ?
- dans la phrase "Ne cueillez pas le fruit avant qu'il soit mûr", Hébert fait-il montre de modération où de tactique politique ?
- le mot "liberté" est-il compris par tous de la même manière ? La liberté d'un tribun ou d'un représentant "du peuple" ne semble pas en adéquation avec les attentes, surtout en province ?
- recourir à la Plaine est une tactique purement politique, ce qui "marque" la Montagne "politiquement" et montre que le pouvoir est aussi attractif pour eux ; n'ont-ils pas songé un instant que la Plaine pourrait s'offrir à d'autres ?
Merci.
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