Bonjour,
Maharbbal a écrit :
D'où tu parles camarade?
L'île de France était moins pressurée que certaines régions et la Bretagne était loin de bénéficier d'un régime de faveur. Il suffit de se reporter aux cartes existantes ainsi qu'à la comptabilité. L'économie est une mine car les documents abondant le sujet ont été nombreux et bien conservés.
Qu'il y ait disparité au niveau géographique ceci semble évident : on récolte moins de blé en Cévennes que dans la beauce !
On peut même trouver des cartes explicatives dans certains livres.
La redistribution grâce aux lois sur la succession verra certains paysans assez réticents voire fermés.
Une loi mettra la réquisition au goût du jour. On peut entrer chez un quidam "suspect", inspecter et se servir si l'on estime qu'il y a rétention, les villes surtout en pâtiront... Cette loi sera abolie parce-que pas très populaire mais enfin, elle a été pensée et validée pendant un temps.
A partir de quoi est-on taxé de rétention ? Je l'ignore.
Faire de la rétention pour nourrir les siens sans spéculation aucune est-il considéré comme de la rétention ? Je l'ignore. Mais le temps n'est pas aux nuances. Des commissaires venus de Paris semblent sillonner la France afin d'expliciter les choix économiques pas toujours compris. Il ne faut pas oublier que la France est analphabète et fonctionne comme sous l'ancien régime pour ce qui concerne l'optimisation du sol. Il faudra beaucoup d'explications voire des sanctions.
Citer :
Un point que pourrait expliquer Jefferson
Même plusieurs... sachant que la maximum général a été traité.
Quand vraiment peut-on évoquer une reprise des échanges intérieurs et qu'est-ce qui va aider à cela ?
Il semble que la commission de subsistance soit divisée concernant l'assignat, on évoque un Paris « pressuré » peut-on avoir une idée chiffrée de la dépréciation de l'assignat à Paris en 1792-1794 ?
Avec notre acte de navigation (imité de celui de Cromwell) à qui esentiellement s'ouvrirent les ports français ?
Notre système monétaire condamné à l'isolement, hors du pays comment se négocie l'assignat ?
Avec Cambon, on verra le retrait des assignats (mars 1794 ?) et le passif est stabilisé. Pendant toute la Terreur l'assignat se maintient entre 35 et 50% de sa valeur nominale comment cette stabilité peut être comprise : l'or se cache et ne porte pas préjudice ?
Avec le rachat de la Compagnie d'Afrique, le gouvernement fait saisir le papier tiré sur l'étranger mais il faut des souscripteurs qui en seront ?
Pourquoi la sortie du numéraire devient de plus en plus ruineuse ? Le contrôle de l'évasion des capitaux fut-il réellement effectif ?
La révolution s'est chargée des dettes de l'ancien régme, avec les urgences, le reliquat écrase le budget déficitiaire pendant tout l'an II ? A combien le déficit mensuel ? Qui fait que l'on ne peut renoncer à la fabrication des assignats.
L'emprunt forcé d'un milliard (principe admis en mai 93) est appliqué à partir de décembre : qui frappe-t-il exactement et à hauteur de combien ?
Merci.