Bonjour,Un grand merci. Il est toujours appréciable de se sentir "appuyé" dans sa vision des choses par un "Lentz".
Pour entretenir l'économie, il fallait donc les conflits à outrance...
Concernant Louis XIV, c'est "lire du velours".
Aigle, tout à fait d'accord concernant les comparaisons assez "étonnantes".
La confédération du Rhin, un découpage imposé, ôte à certains pour abonder d'autres, sur quels critères ? Leur capacité à faire le bon choix au bon moment. Ceci est voué à l'échec sur la longueur.
Une "union douanière" n'aurait-elle pas été très mal perçue avec le nouvel "allié" (la Russie) ? Oldenbourg étant une place tournante de shuntage au blocus, ceci n'aurait-il pas entraîné une double voire triple économie ramenant à l'époque révolutionnaire (le troc) et se mettre à dos le peu d'alliés existants outre-Rhin (Wurtemberg). On verra la réaction lorsque NB entrera dans Oldenbourg en offrant Erfurt à la place.
Saxe et la Bavière n'ont pas été traité du même que l'Italie mais ne faut-il pas y voir un choix tactique ?
La Maison régnante d'Italie appelle à l'aide -je puis me tromper- ?
Sur d'autres sujets, Cyril nous a fait partager l'analyse de l'empereur concernant le roi d'Italie, son fils etc. Avec les Wettin, ce n'est pas du même.
S'aliéner la Saxe ? Il n'y a pas pléthore d'alliés outre-Rhin. L'octroi -avec un nouveau redécoupage- de compensation est ne coûte pas grand chose : on ne dépouille pas la France pour abonder la Saxe.
La Bavière ? On rehausse un trône. Peut-être dans l'espoir d'un rapprochement avec l'Autriche : je l'ignore... Le Congrès de Vienne en fera un effectif (un archiduc Habsbourg héritier et une princesse bavaroise).
Une question, l'Autriche était-elle dans la capacité de faire un choix ? Après Wagram, non manifestement. Elle semble d'autant plus attentiste que Metternich pousse à l'union lorsque la Russie se dérobe. Le problème était peut-être la difficulté russo-autrichienne à s'entendre concernant des territoires avec dans la mêlée (comme pour la Pologne) un troisième larron (NB). Ce qui tient alors de la quadrature du cercle pour l'équilibre.
Citer :
Autre exemple : Napoléon a sincèrement cru à l'alliance prussienne, au point de donner le Hanovre à Berlin et d'imaginer un équilibre entre une Allemagne du sud francophile et une Allemagne du Nord dominée par la Prusse. Il était donc capable à certains moments d'envisager des mécanismes d'entente équilibrés.
Comment peut-on songer à une alliance pérenne avec un homme que l'on méprise ouvertement ? L'apport de Cyril (j'ai mes petites fiches
) nous montre l'évaluation de F. Guillaume III par NB. On verra à Tilsit.
Comment voyez-vous cette "Allemagne du sud" ? Comment imaginer une "domination" de la Prusse avec des micro-états satellisés à F-Guillaume III ?
Quels états ? Quel découpage ?Cette volonté de débordement des frontières semble un problème à la France, elle semble ne pouvoir vivre que toujours plus loin que chez elle, toujours débordante, en attribuant aux autres le titre d'agresseurs.
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Je ne suis pas certain que ces lois puissent s'appliquer telles quelles à l'empire napoléonien qui n'a que trop peu durer pour avoir le temps de trouver un équilibre : il ne commence vraiment qu'en 1806 avec la fondation de la confédération du Rhin et disparaît en 1813
1806 ? Officiellement pour le mot mais officieusement ?
Est-ce vraiment une question de temps ? Il semble que non. La France à ce moment est une sorte d'électron libre dont personne ne souhaite une quelconque pérennité et dont tous attendent qu'elle rentre "dans le rang". Avec NB, c'est raté donc on ne peut baisser la garde, d'autant que l'homme a des ambitions pour la France (très débordante), pour lui (une dynastie) et pour le clan (insertion dans les Maisons : Wurtemberg, Wittelsbach, Bade etc.).
Une union moins ronflante (Wurtemberg ou Bavière) aurait été sage mais n'aurait pas fait la politique de l'Autriche qui cherche à faire un doublé. Ses relations avec la Russie ne semblent pas au beau fixe, alors offrir là où la Russie se dérobe, c'est un peu sortir de son attentisme et assurer les "alliés" d'une double politique visant à endormir afin que chacun se refasse.
A ce moment lequel de ces empires n'a pas deux voire trois fers au chaud ? Ce n'est pas tant l'entente des coalisés entre eux, c'est la France qui leur fournit un ennemi commun. On remettra les petits différents au lendemain (austro-russes)...
Pas besoin d'un autre fil, je pensais que vous pourriez simplement avancer quelques données ou sujets à cibler. Chacun semblant en accord sur la viabilité de l'empire, je pensais optimiser les détails.
Merci encore à vous.