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Cela posé, il était devenu suédois, et la France imposait à la Suède des conditions qui faisaient que l'intérêt de la Suède était de lui faire la guerre. A partir de là, à qui la faute ?
C'est un peu facile !
Il n'existe aucun manuel sur la conduite des nations en diplomatie à l'époque et encore moins un qui justifie et distingue les "bonnes" des "mauvaises" guerres.
Il a fait le choix de faire la guerre à la France, point. Ce ne sont pas les conditions liées au blocus continental qui l'ont fait basculé dans le camp des coalisés (il s'est écoulé près d'une année entre les deux événements), mais l'échec de la campagne de Russie, qui ne lui permettait plus d'espérer faire de la Finlande un province suédoise. (une des raisons pour lesquelles les Suédois avaient joué la carte Napoléon à l'époque, via Bernadotte)
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Il a bien précisé aussi qu'il ne voulait pas intervenir en 1815.
C'est vrai, mais l'année 1813-1814 est bien plus importante militairement, stratégiquement et diplomatiquement que 1815, qui n'est en quelque sorte que le chant du cygne de l'Aigle sur la tourbe de Waterloo. C'est avant que l'estocade décisive avait été portée à Napoléon.
Certes, Bernadotte évite de franchir le Rhin en 1814, mais s'il était tellement "suédois" pourquoi avoir testé Alexandre pour le trône de France ?
On ne change pas de nationalité, de moeurs, de coutumes, de mentalité et de manières aussi vite que cela...