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Message Publié : 13 Mai 2012 16:31 
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Jean Mabillon
Jean Mabillon

Inscription : 07 Sep 2008 15:55
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Arnaud Blin a publié il y a deux ans un bon livre sur cette campagne en soulignant notamment la nouveauté de l'emploi aussi massif de l'artillerie.

Pour ma part , je ne comprends toujours pas la stratégie de l'archiduc Charles : pourquoi remonter le Danuble exactement comme en 1805 ? pourquoi avancer si lentement ? pourquoi ne pas avoir tiré parti de la faiblesse de Berthier ?

Autres questions : pourquoi Napoléon a-t-il confié l'armée d'Allemagne à Berthier qui était plus un administratif qu'un guerrier et pas à Davout qui connaissait bien le terrain et savait commander une armée ? Napoléon avait il peur de favoriser (psychologiquement et politiquement) un rival audacieux ? craignait il qu'ils ne prennent de risques excessifs mettant l'armée en danger ? préférait il la prudence de Berthier pour une mission purement défensive ?


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Message Publié : 17 Mai 2012 9:46 
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Fustel de Coulanges
Fustel de Coulanges
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Inscription : 06 Fév 2004 7:08
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Citer :
pourquoi remonter le Danuble exactement comme en 1805 ?


L’attaque par la Bohême avait bien été envisagée, mais cette marche nécessitait de la hardiesse et présentait le risque (que ne désirait pas prendre l’état-major autrichien) de dégarnir la route de Vienne.

Citer :
pourquoi avancer si lentement ?


Les défaillances de la logistique furent aggravées par des conditions climatiques très défavorables. Pourtant, la vitesse aurait pu fournir un avantage essentiel à l’armée autrichienne face aux troupes alliées dispersées.
On peut à ce sujet se souvenir des derniers mots de la lettre de Napoléon à Masséna le 18 avril :
« Activité, activité, vitesse ! »


Citer :
pourquoi Napoléon a-t-il confié l'armée d'Allemagne à Berthier qui était plus un administratif qu'un guerrier et pas à Davout qui connaissait bien le terrain et savait commander une armée ?


Le principal rôle de Berthier était d’organiser et de rassembler l’armée. En ce sens, on peut comprendre Napoléon. Néanmoins, l’éventualité d’une entrée en guerre des Autrichiens avant le 15 avril était prise en compte à l’époque. En ce cas, et c’est ce qu’il advint, Berthier se retrouverait aux commandes ; avec certes des instructions en poches, mais aussi avec l’impérieuse nécessité de prendre des initiatives face à l’ennemi, en attendant l’arrivée du maître. Napoléon prenait là un risque, il s’en mordit les dents…

_________________
" Grâce aux prisonniers. Bonchamps le veut. Bonchamps l'ordonne ! " (d'Autichamp)


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Message Publié : 18 Mai 2012 8:30 
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Jean Mabillon
Jean Mabillon

Inscription : 07 Sep 2008 15:55
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merci Drouet de vos réponses claires et cohérentes.

Si je synthétise : tout le plan autrichien reposait sur l'idée que Napoléon laissant la Grande Armée en Espagne serait incapable de disposer de troupes suffisantes pour faire face à une offensive en Allemagne du sud ? un peu hasardeux quand on connait l'efficacité administrative et militaire du régime impérial (et en 1809 Vienne ne pouvait l'ignorer !)....

Et l'empereur a confié l'armée d'Allemagne à Berthier dont la mission était limitée à un travail d'organisation et de défense assez passive ? sur ce plan Napoléon a pris un risque !


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Message Publié : 31 Mai 2012 13:09 
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Jean Mabillon
Jean Mabillon

Inscription : 07 Sep 2008 15:55
Message(s) : 2683
Aigle a écrit :
merci Drouet de vos réponses claires et cohérentes.

Si je synthétise : tout le plan autrichien reposait sur l'idée que Napoléon laissant la Grande Armée en Espagne serait incapable de disposer de troupes suffisantes pour faire face à une offensive en Allemagne du sud ? un peu hasardeux quand on connait l'efficacité administrative et militaire du régime impérial (et en 1809 Vienne ne pouvait l'ignorer !)....

Et l'empereur a confié l'armée d'Allemagne à Berthier dont la mission était limitée à un travail d'organisation et de défense assez passive ? sur ce plan Napoléon a pris un risque !



pas de réponses ?

je complète par une question la grande Armée étant restée en Espagne en 1809, comment Napoléon a-t-il reconstitué son armée d'Allemagne , avec les corps e occupation outre-Rhin ? avec des conscrits ? mais avec quels officiers ?


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Message Publié : 31 Mai 2012 18:34 
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Jean Froissart
Jean Froissart

Inscription : 21 Sep 2008 16:42
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Localisation : Seine et Marne
J'étudie assez souvent la campagne autrichienne de 1809 à l'aide du hors-série n° 14 de Tradition magazine, intitulé Napoléon et la campagne d'Autriche de 1809. Effectivement, si l'archiduc Charles avait manœuvré avec la promptitude napoléonienne, il pouvait submerger rapidement l'armée de Davout, forte de 50.000 hommes seulement, avant le 30 mars. Mais l'archiduc mit 6 jours pour aller de l'Inn à l'Isar. Berthier, en l'absence de l'Aigle, avait disséminé les troupes sur une ligne de 35 lieues ; à gauche, Davout avait Ratisbonne pour objectif, Augsbourg l'était pour Masséna à droite. Au centre, se trouvait le maréchal Lefebvre, et les Wurtembergeois étaient positionnés à Donauwerth. Ce qui sauva notre armée, c'est la lenteur de manœuvre du généralissime autrichien, qui disposait pourtant de 150.000 hommes plus concentrés. Napoléon eut le temps d'accourir de Paris, mais, encore une fois, un organisateur comme Berthier ne pouvait pas être chef d'armée, seul Davout aurait pu l'être. Napoléon prit donc l'ascendant, dès son arrivée, par son coup d’œil et sa mobilité, face à une armée qui accepterait la bataille rangée.

L'armée autrichienne de 1809 s'était améliorée sous les réformes de l'archiduc Charles, son meilleur chef à cet époque, mais le généralissime ne communiquait que rarement avec ses subordonnés, la qualité des troupes était très inégale, les formations de cavalerie n'avaient pas la force des formations françaises, qui disposaient de chefs expérimentés comme Lasalle et Bessières (morts tous deux à Wagram), et les déplacements très lourds et lents.

_________________
"L'Angleterre attend que chaque homme fasse son devoir" (message de l'amiral Nelson à Trafalgar)


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Message Publié : 01 Juin 2012 5:44 
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Jean Froissart
Jean Froissart

Inscription : 21 Sep 2008 16:42
Message(s) : 1219
Localisation : Seine et Marne
Sur Wagram, j'ai enrichi mes sources, notamment Wagram, l'apogée de l'Empire de F.-G. Hourtoulle. Pour les régiments français, Napoléon profite des 4e bataillons aux dépôts des régiments partis en Espagne. Sur un autre forum, j'avais mis la répartition des troupes françaises présentes :

Garde Impériale, général Walther
- Division de Jeune Garde, général Curial (brigade Dumoustier (fusiliers-chasseurs 1.029 hommes, fusiliers-grenadiers 1.059 hommes) et Roguet (1er tirailleurs-chasseurs 1.294 hommes, 1er tirailleurs-grenadiers 1.190 hommes))
- Division de Vieille Garde, général Dorsenne (chasseurs à pied 1.392 hommes, grenadiers à pied 1.264 hommes)
- Cavalerie (chasseurs à cheval du général Guyot 1.024 hommes, chevau-légers polonais du colonel Krasinski 966 hommes, dragons du colonel Letort 995 hommes, grenadiers à cheval de Lepic 994 hommes, gendarmes d'élite de Meckenem 309 hommes)
- Artillerie, généraux d'Aboville et Drouot, 2.397 hommes
- Marins, capitaine de vaisseau Baste, 113 hommes
- Génie du chef de bataillon Boissonet


2e corps, général Oudinot (nommé maréchal à l'issue de la bataille), c'est lui qui remplace le maréchal Lannes après Essling
- Division Tharreau (brigade Conroux (4e bataillon des 6e, 25e et 24e léger, 1.589 hommes, 4e bataillon des 9e et 27e léger, bataillon des tirailleurs corses, 1.690 hommes) et Albert (4e bataillon des 8e, 24e, 45e de ligne, 1.550 hommes, 4e bataillon des 94e, 95e, 96e de ligne, 1.669 hommes) et Jarry (4e bataillon des 54e, 63e de ligne, 1.011 hommes, 4e bataillon des 4e et 18e de ligne, 1.086 hommes). 5e d'artillerie à pied.

- Division Frère (brigades Coehorn (4e bataillon des 16e léger, 26e léger, tirailleurs du Pô, 1.741 hommes, 4e bataillon des 17e, 21e, 28e léger, 1.555 hommes), Razout (4e bataillon des 27e, 39e de ligne, 1.092 hommes, 4e bataillon des 59e, 69e, 76e de ligne, 1.649 hommes) et Ficatier (4e bataillon des 40e, 88e de ligne, 1.172 hommes, 4e bataillon des 64e, 100e, 103e de ligne, 1.629 hommes). 7e d'artillerie à pied.

- Division Grandjean (brigades Marion (10e léger 1.847 hommes, 3e de ligne 1.642 hommes, 57e de ligne 1.573 hommes), Brun (72e de ligne 1.345 hommes, 105e de ligne 1.443 hommes), brigade de la légion portugaise (infanterie 1.423 hommes, cavalerie 229 hommes)). 5e et 7e d'artillerie à pied.

- Brigade de cavalerie légère, Colbert (9e hussards 576 hommes, 7e chasseurs 478 hommes, 20e chasseurs 462 hommes)

3e et 5e d'artillerie à pied, sapeurs et génie 304 hommes


3e corps, maréchal Davout
- Division Morand (brigades Guiot de Lacour (13e léger 1.966 hommes, 17e de ligne 2.092 hommes, 30e de ligne 2.053 hommes), L'Huillier (61e de ligne 2.095 hommes, 65e de ligne). 5e et 7e d'artillerie à pied (3 compagnies)

- Division Friant (brigades Gilly (15e léger 1.823 hommes, 33e de ligne 1.717 hommes), Barbanègre (48e de ligne 1.938 hommes), Grandeau (108e de ligne 1.957 hommes, 111e de ligne 1.879 hommes). 5e et 7e d'artillerie à pied (3 compagnies, 423 hommes)

- Division Gudin (brigades Leclerc (7e léger 2.330 hommes), Boyer (12e de ligne 1.796 hommes, 21e de ligne 1.954 hommes), Duppelin (25e de ligne 1.916 hommes, 85e de ligne 2.131 hommes). 6e d'artillerie à cheval, 7e d'artillerie à pied (3 compagnies, 392 hommes)

- Division Puthod (brigades Girard (4e bataillon du 17e de ligne 526 hommes, 4e bataillon du 30e de ligne 280 hommes, 4e bataillon du 33e de ligne 465 hommes, 4e bataillon du 61e de ligne 546 hommes, 4e bataillon du 65e de ligne 275 hommes), Desailly (4e bataillon du 7e léger 280 hommes, 4e bataillon du 12e de ligne 465 hommes, 4e bataillon du 21e de ligne 632 hommes, 4e bataillon du 85e de ligne 572 hommes, 4e bataillon du 111e de ligne 624 hommes). 8e d'artillerie à pied (4 compagnies, 386 hommes)

- Division de cavalerie légère Montbrun (brigade Jacquinot (1er chasseurs 351 hommes, 2e chasseurs 377 hommes, 7e hussards 491 hommes), Pajol (11e chasseurs 691 hommes, 12e chasseurs 718 hommes, 5e hussards 681 hommes))

7e d'artillerie à pied (5 compagnies, 721 hommes), ouvriers 94 hommes, pontonniers et sapeurs (3 compagnies, 291 hommes)


4e corps, maréchal Masséna
- Division Legrand (brigades Ledru (26e léger 1.360 hommes, 18e de ligne 1.787 hommes), Nevenstein (badoise) (rgt du corps du grand-duc, rgt prince héritier, rgt W. de Hochberg 1.197 hommes). 5e d'artillerie à pied (1 compagnie, 185 hommes), 2e d'artillerie à cheval (1 compagnie, 112 hommes)

- Division Carra Saint-Cyr (brigades Cosson (24e léger 1.741 hommes), Dalesme (4e de ligne 1.964 hommes, 46e de ligne 1.953 hommes), brigade de Hesse-Darmstadt (général Garder) (1er Leib-Garde 1.493 hommes, Leib-Garde Fusilier 710 hommes, Leib-Fusilier 736 hommes, 2e d'infanterie 1.167 hommes, fusiliers 710 hommes). 5e d'artillerie à pied (1 compagnie 187 hommes), 2e d'artillerie à cheval (1 compagnie 111 hommes)

- Division Molitor (brigades Leguay (2e de ligne 1.292 hommes, 16e de ligne 1.399 hommes), Viviez (37e de ligne 1.464 hommes, 67e de ligne 1.184 hommes)). 1er d'artillerie à pied (1 compagnie 93 hommes), 2e d'artillerie à pied (1 compagnie 122 hommes), 4e d'artillerie à pied (1 compagnie 127 hommes)

- Division Boudet (brigades Fririon (3e léger 1.406 hommes), Valory (56e de ligne 1.590 hommes, 93e de ligne 1.309 hommes)). 7e d'artillerie à pied (1 compagnie 196 hommes), 4e d'artillerie à cheval (1 compagnie 181 hommes)

- Brigade de cavalerie Marulaz (23e chasseurs 324 hommes)

- Division de cavalerie légère Lasalle (brigades Piré (8e hussards 610 hommes, 16e chasseurs 434 hommes) et Bruyères (13e chasseurs 512 hommes, 24e chasseurs 287 hommes)

- 5e d'artillerie à pied (1 compagnie 196 hommes), pontonniers 88 hommes, sapeurs 457 hommes


7e corps (bavarois), général De Wrede (une division)
- Brigade Minuzzi (6e bataillon léger 562 hommes, 3e rgt prince Karl 1.298 hommes, 13e rgt 1.149 hommes)

- Brigade Beckers (6e rgt duc Guillaume 1.067 hommes, 7e rgt Löwenstein 1.338 hommes)

- Brigade de cavalerie Preysing (chevau-légers du roi 471 hommes, chevau-légers Leiningen 521 hommes)

- 2 compagnies d'artillerie à pied et 2 à cheval 660 hommes

9e corps (saxon), maréchal Bernadotte
- Division von Zezschwitz (brigades von Hartitzisch (Leib-Grenadiers Garde 582 hommes, von Bose 592 hommes, von Hacke 573 hommes, rgt König 1.176 hommes, bataillon Dyhern 529 hommes, tirailleurs Metzsch 548 hommes), Boxberg (rgts prince Maximilien 1.190 hommes, Friederich 1.181 hommes, Anton 1.120 hommes), brigade de cavalerie Guttschmidt (gardes du corps 298 hommes, carabiniers 226 hommes, chevau-légers Clemens 526 hommes, Albrecht 489 hommes, hussards 393 hommes)). 1ere batterie saxonne à pied 153 hommes, 2e batterie saxonne à pied 152 hommes

- Division von Polenz (brigades Le Coq (rgt prince Clemens 1.150 hommes, de Low 1.160 hommes, de Cerrini 1.179 hommes, tirailleurs d'Egidy 474 hommes), Zeschau (grenadiers de Radelof 583 hommes, Winckelmann 579 hommes, Niesemeuschel 1.195 hommes, bataillon Obschelwitz 572 hommes), brigade de cavalerie Feilitzsch (cuirassiers de la garde 600 hommes, Zastrow 624 hommes, chevau-légers prince Jean 589 hommes)). 1ere batterie saxonne à pied (1 compagnie 153 hommes), 2e batterie saxonne à pied (1 compagnie 116 hommes)

- Division Dupas (brigades Gency (5e léger 1.451 hommes), Veaux (19e de ligne 2.334 hommes). Artillerie 212 hommes.

- Artillerie à cheval saxonne (1 compagnie 88 hommes), pontonniers et sapeurs (2 compagnies 223 hommes)


11e corps (armée de Dalmatie), général Marmont (nommé maréchal à l'issue de la bataille)
- Division Montrichard (brigades Soyez (18e léger 990 hommes, 5e de ligne 1.382 hommes), Launay (79e de ligne 1.398 hommes, 81e de ligne 1.112 hommes). 2e d'artillerie à pied (2 compagnies 211 hommes)

- Division Clausel (brigades Delzons (8e léger 1.227 hommes, 23e de ligne 1.531 hommes), Bachelu (11e de ligne 1.811 hommes). 8e d'artillerie à pied (2 compagnies 210 hommes). Ouvriers d'artillerie (47 hommes). Sapeurs français et italiens (2 compagnies 195 hommes)

- Cavalerie (24e chasseurs 280 hommes, 3e chasseurs, 8e hussards (en observation à Neustadt))

- Artillerie de réserve dans l'île Lobau


ARMEE D'ITALIE, LE VICE-ROI EUGENE DE BEAUHARNAIS

Corps du général Macdonald
- Division Broussier (brigades Quétard de la Porte (9e de ligne 1.977 hommes, 84e de ligne 2.616 hommes), Dessaix (92e de ligne 3.081 hommes)). Une compagnie d'artillerie à pied (155 hommes). Sapeurs 48 hommes.

- Division Lamarque (brigades Huard (13e de ligne 2.065 hommes, 18e léger (2 bataillons) 720 hommes), Alméras (23e de ligne (2 bataillons) 720 hommes, 29e de ligne 2.010 hommes)). Une compagnie d'artillerie à pied (165 hommes). Sapeurs 52 hommes.


Corps du général Paul Grenier
- Division Séras (brigades Gareau (4e bataillon du 35e de ligne 635 hommes, 53e de ligne 1.617 hommes), Roussel (4e bataillon du 42e de ligne 360 hommes, 106e de ligne 1.452 hommes))

- Division Durutte (brigades Valentin (23e léger 1.797 hommes, 62e de ligne 2.360 hommes), Bruch (60e de ligne (2 bataillons) 720 hommes, 102e de ligne 1.939 hommes)). Une compagnie d'artillerie à pied 169 hommes. Sapeurs 49 hommes.

- Division Pacthod (brigades Teste (8e léger (2 bataillons) 720 hommes, 1er de ligne 1.599 hommes), Abbe (52e de ligne 1.805 hommes)). Une compagnie d'artillerie à pied 210 hommes. Sapeurs 40 hommes.

- Division Saveroli détachée devant Presbourg et Raab


Corps du général Baraguey d'Hilliers

- Division de la garde royale italienne, Lecchi (brigades Fontanelli (1 bataillon de vélites 576 hommes, 1 escadron de gardes d'honneur 374 hommes), Guérin (1 bataillon de chasseurs à pied 349 hommes, 1 bataillon de grenadiers à pied 343 hommes, 2 escadrons de dragons 324 hommes)). Artillerie à cheval et génie (3 compagnies de sapeurs) 259 hommes. Réserve d'artillerie du général Sorbier (1 compagnie 206 hommes)

- Division de cavalerie légère Sahuc (6e hussards 470 hommes, 6e chasseurs 470 hommes, 9e chasseurs 409 hommes)


Corps de réserve de cavalerie, maréchal Bessières

- Division de cavalerie lourde Nansouty (brigades Defrance (1er carabiniers 663 hommes, 2e carabiniers 701 hommes), Doumerc (2e cuirassiers 708 hommes, 9e cuirassiers 776 hommes), Saint-Germain (3e cuirassiers 602 hommes, 12e cuirassiers 589 hommes)). 6e d'artillerie à cheval (2 compagnies 265 hommes)

- Division de cavalerie lourde Saint-Sulpice (brigades Guiton (10e cuirassiers 592 hommes, 11e cuirassiers 488 hommes), Fiteau (1er cuirassiers 486 hommes, 5e cuirassiers 428 hommes). 6e d'artillerie à cheval (1 compagnie 128 hommes)

- Division de cavalerie lourde Arrighi (brigades Reynaud (4e cuirassiers 404 hommes, 6e cuirassiers 421 hommes), Bordesoulle (7e cuirassiers 503 hommes, 8e cuirassiers 593 hommes))


Réserve d'artillerie du général Reynier (île Lobau)

- Artillerie détachée du 11e corps, général Tirlet (2e d'artillerie à pied (3 compagnies 301 hommes), 7e d'artillerie à pied (1 compagnie 99 hommes), 1er d'artillerie à pied italien (6 compagnies 626 hommes))

- Artillerie de réserve (1er d'artillerie à pied (3 compagnies), 1 compagnie du 4e d'artillerie à pied, 5e d'artillerie à pied (2 compagnies), 1 compagnie du 6e d'artillerie à pied, 7e d'artillerie à pied (3 compagnies), 4e compagnie du 1er bataillon de pontonniers 296 hommes, 3 compagnies du 1er bataillon de sapeurs 209 hommes, 5e compagnie du 2e bataillon de sapeurs 86 hommes, 4e bataillon de sapeurs 310 hommes, 5e bataillon de sapeurs (2 compagnies 216 hommes), 1er bataillon de mineurs (2 compagnies 171 hommes), 44e bataillon des équipages de la flotte (1.211 hommes), marins 840 hommes)

J'avais fait le même exposé pour les forces autrichiennes :

Garde Impériale, général Walther
- Division de Jeune Garde, général Curial (brigade Dumoustier (fusiliers-chasseurs 1.029 hommes, fusiliers-grenadiers 1.059 hommes) et Roguet (1er tirailleurs-chasseurs 1.294 hommes, 1er tirailleurs-grenadiers 1.190 hommes))
- Division de Vieille Garde, général Dorsenne (chasseurs à pied 1.392 hommes, grenadiers à pied 1.264 hommes)
- Cavalerie (chasseurs à cheval du général Guyot 1.024 hommes, chevau-légers polonais du colonel Krasinski 966 hommes, dragons du colonel Letort 995 hommes, grenadiers à cheval de Lepic 994 hommes, gendarmes d'élite de Meckenem 309 hommes)
- Artillerie, généraux d'Aboville et Drouot, 2.397 hommes
- Marins, capitaine de vaisseau Baste, 113 hommes
- Génie du chef de bataillon Boissonet


2e corps, général Oudinot (nommé maréchal à l'issue de la bataille)
- Division Tharreau (brigade Conroux (4e bataillon des 6e, 25e et 24e léger, 1.589 hommes, 4e bataillon des 9e et 27e léger, bataillon des tirailleurs corses, 1.690 hommes) et Albert (4e bataillon des 8e, 24e, 45e de ligne, 1.550 hommes, 4e bataillon des 94e, 95e, 96e de ligne, 1.669 hommes) et Jarry (4e bataillon des 54e, 63e de ligne, 1.011 hommes, 4e bataillon des 4e et 18e de ligne, 1.086 hommes). 5e d'artillerie à pied.

- Division Frère (brigades Coehorn (4e bataillon des 16e léger, 26e léger, tirailleurs du Pô, 1.741 hommes, 4e bataillon des 17e, 21e, 28e léger, 1.555 hommes), Razout (4e bataillon des 27e, 39e de ligne, 1.092 hommes, 4e bataillon des 59e, 69e, 76e de ligne, 1.649 hommes) et Ficatier (4e bataillon des 40e, 88e de ligne, 1.172 hommes, 4e bataillon des 64e, 100e, 103e de ligne, 1.629 hommes). 7e d'artillerie à pied.

- Division Grandjean (brigades Marion (10e léger 1.847 hommes, 3e de ligne 1.642 hommes, 57e de ligne 1.573 hommes), Brun (72e de ligne 1.345 hommes, 105e de ligne 1.443 hommes), brigade de la légion portugaise (infanterie 1.423 hommes, cavalerie 229 hommes)). 5e et 7e d'artillerie à pied.

- Brigade de cavalerie légère, Colbert (9e hussards 576 hommes, 7e chasseurs 478 hommes, 20e chasseurs 462 hommes)

3e et 5e d'artillerie à pied, sapeurs et génie 304 hommes


3e corps, maréchal Davout
- Division Morand (brigades Guiot de Lacour (13e léger 1.966 hommes, 17e de ligne 2.092 hommes, 30e de ligne 2.053 hommes), L'Huillier (61e de ligne 2.095 hommes, 65e de ligne). 5e et 7e d'artillerie à pied (3 compagnies)

- Division Friant (brigades Gilly (15e léger 1.823 hommes, 33e de ligne 1.717 hommes), Barbanègre (48e de ligne 1.938 hommes), Grandeau (108e de ligne 1.957 hommes, 111e de ligne 1.879 hommes). 5e et 7e d'artillerie à pied (3 compagnies, 423 hommes)

- Division Gudin (brigades Leclerc (7e léger 2.330 hommes), Boyer (12e de ligne 1.796 hommes, 21e de ligne 1.954 hommes), Duppelin (25e de ligne 1.916 hommes, 85e de ligne 2.131 hommes). 6e d'artillerie à cheval, 7e d'artillerie à pied (3 compagnies, 392 hommes)

- Division Puthod (brigades Girard (4e bataillon du 17e de ligne 526 hommes, 4e bataillon du 30e de ligne 280 hommes, 4e bataillon du 33e de ligne 465 hommes, 4e bataillon du 61e de ligne 546 hommes, 4e bataillon du 65e de ligne 275 hommes), Desailly (4e bataillon du 7e léger 280 hommes, 4e bataillon du 12e de ligne 465 hommes, 4e bataillon du 21e de ligne 632 hommes, 4e bataillon du 85e de ligne 572 hommes, 4e bataillon du 111e de ligne 624 hommes). 8e d'artillerie à pied (4 compagnies, 386 hommes)

- Division de cavalerie légère Montbrun (brigade Jacquinot (1er chasseurs 351 hommes, 2e chasseurs 377 hommes, 7e hussards 491 hommes), Pajol (11e chasseurs 691 hommes, 12e chasseurs 718 hommes, 5e hussards 681 hommes))

7e d'artillerie à pied (5 compagnies, 721 hommes), ouvriers 94 hommes, pontonniers et sapeurs (3 compagnies, 291 hommes)


4e corps, maréchal Masséna
- Division Legrand (brigades Ledru (26e léger 1.360 hommes, 18e de ligne 1.787 hommes), Nevenstein (badoise) (rgt du corps du grand-duc, rgt prince héritier, rgt W. de Hochberg 1.197 hommes). 5e d'artillerie à pied (1 compagnie, 185 hommes), 2e d'artillerie à cheval (1 compagnie, 112 hommes)

- Division Carra Saint-Cyr (brigades Cosson (24e léger 1.741 hommes), Dalesme (4e de ligne 1.964 hommes, 46e de ligne 1.953 hommes), brigade de Hesse-Darmstadt (général Garder) (1er Leib-Garde 1.493 hommes, Leib-Garde Fusilier 710 hommes, Leib-Fusilier 736 hommes, 2e d'infanterie 1.167 hommes, fusiliers 710 hommes). 5e d'artillerie à pied (1 compagnie 187 hommes), 2e d'artillerie à cheval (1 compagnie 111 hommes)

- Division Molitor (brigades Leguay (2e de ligne 1.292 hommes, 16e de ligne 1.399 hommes), Viviez (37e de ligne 1.464 hommes, 67e de ligne 1.184 hommes)). 1er d'artillerie à pied (1 compagnie 93 hommes), 2e d'artillerie à pied (1 compagnie 122 hommes), 4e d'artillerie à pied (1 compagnie 127 hommes)

- Division Boudet (brigades Fririon (3e léger 1.406 hommes), Valory (56e de ligne 1.590 hommes, 93e de ligne 1.309 hommes)). 7e d'artillerie à pied (1 compagnie 196 hommes), 4e d'artillerie à cheval (1 compagnie 181 hommes)

- Brigade de cavalerie Marulaz (23e chasseurs 324 hommes)

- Division de cavalerie légère Lasalle (brigades Piré (8e hussards 610 hommes, 16e chasseurs 434 hommes) et Bruyères (13e chasseurs 512 hommes, 24e chasseurs 287 hommes)

- 5e d'artillerie à pied (1 compagnie 196 hommes), pontonniers 88 hommes, sapeurs 457 hommes


7e corps (bavarois), général De Wrede (une division)
- Brigade Minuzzi (6e bataillon léger 562 hommes, 3e rgt prince Karl 1.298 hommes, 13e rgt 1.149 hommes)

- Brigade Beckers (6e rgt duc Guillaume 1.067 hommes, 7e rgt Löwenstein 1.338 hommes)

- Brigade de cavalerie Preysing (chevau-légers du roi 471 hommes, chevau-légers Leiningen 521 hommes)

- 2 compagnies d'artillerie à pied et 2 à cheval 660 hommes


9e corps (saxon), maréchal Bernadotte
- Division von Zezschwitz (brigades von Hartitzisch (Leib-Grenadiers Garde 582 hommes, von Bose 592 hommes, von Hacke 573 hommes, rgt König 1.176 hommes, bataillon Dyhern 529 hommes, tirailleurs Metzsch 548 hommes), Boxberg (rgts prince Maximilien 1.190 hommes, Friederich 1.181 hommes, Anton 1.120 hommes), brigade de cavalerie Guttschmidt (gardes du corps 298 hommes, carabiniers 226 hommes, chevau-légers Clemens 526 hommes, Albrecht 489 hommes, hussards 393 hommes)). 1ere batterie saxonne à pied 153 hommes, 2e batterie saxonne à pied 152 hommes

- Division von Polenz (brigades Le Coq (rgt prince Clemens 1.150 hommes, de Low 1.160 hommes, de Cerrini 1.179 hommes, tirailleurs d'Egidy 474 hommes), Zeschau (grenadiers de Radelof 583 hommes, Winckelmann 579 hommes, Niesemeuschel 1.195 hommes, bataillon Obschelwitz 572 hommes), brigade de cavalerie Feilitzsch (cuirassiers de la garde 600 hommes, Zastrow 624 hommes, chevau-légers prince Jean 589 hommes)). 1ere batterie saxonne à pied (1 compagnie 153 hommes), 2e batterie saxonne à pied (1 compagnie 116 hommes)

- Division Dupas (brigades Gency (5e léger 1.451 hommes), Veaux (19e de ligne 2.334 hommes). Artillerie 212 hommes.

- Artillerie à cheval saxonne (1 compagnie 88 hommes), pontonniers et sapeurs (2 compagnies 223 hommes)


11e corps (armée de Dalmatie), général Marmont (nommé maréchal à l'issue de la bataille)
- Division Montrichard (brigades Soyez (18e léger 990 hommes, 5e de ligne 1.382 hommes), Launay (79e de ligne 1.398 hommes, 81e de ligne 1.112 hommes). 2e d'artillerie à pied (2 compagnies 211 hommes)

- Division Clausel (brigades Delzons (8e léger 1.227 hommes, 23e de ligne 1.531 hommes), Bachelu (11e de ligne 1.811 hommes). 8e d'artillerie à pied (2 compagnies 210 hommes). Ouvriers d'artillerie (47 hommes). Sapeurs français et italiens (2 compagnies 195 hommes)

- Cavalerie (24e chasseurs 280 hommes, 3e chasseurs, 8e hussards (en observation à Neustadt))

- Artillerie de réserve dans l'île Lobau


ARMEE D'ITALIE, LE VICE-ROI EUGENE DE BEAUHARNAIS

Corps du général Macdonald
- Division Broussier (brigades Quétard de la Porte (9e de ligne 1.977 hommes, 84e de ligne 2.616 hommes), Dessaix (92e de ligne 3.081 hommes)). Une compagnie d'artillerie à pied (155 hommes). Sapeurs 48 hommes.

- Division Lamarque (brigades Huard (13e de ligne 2.065 hommes, 18e léger (2 bataillons) 720 hommes), Alméras (23e de ligne (2 bataillons) 720 hommes, 29e de ligne 2.010 hommes)). Une compagnie d'artillerie à pied (165 hommes). Sapeurs 52 hommes.


Corps du général Paul Grenier
- Division Séras (brigades Gareau (4e bataillon du 35e de ligne 635 hommes, 53e de ligne 1.617 hommes), Roussel (4e bataillon du 42e de ligne 360 hommes, 106e de ligne 1.452 hommes))

- Division Durutte (brigades Valentin (23e léger 1.797 hommes, 62e de ligne 2.360 hommes), Bruch (60e de ligne (2 bataillons) 720 hommes, 102e de ligne 1.939 hommes)). Une compagnie d'artillerie à pied 169 hommes. Sapeurs 49 hommes.

- Division Pacthod (brigades Teste (8e léger (2 bataillons) 720 hommes, 1er de ligne 1.599 hommes), Abbe (52e de ligne 1.805 hommes)). Une compagnie d'artillerie à pied 210 hommes. Sapeurs 40 hommes.

- Division Saveroli détachée devant Presbourg et Raab


Corps du général Baraguey d'Hilliers

- Division de la garde royale italienne, Lecchi (brigades Fontanelli (1 bataillon de vélites 576 hommes, 1 escadron de gardes d'honneur 374 hommes), Guérin (1 bataillon de chasseurs à pied 349 hommes, 1 bataillon de grenadiers à pied 343 hommes, 2 escadrons de dragons 324 hommes)). Artillerie à cheval et génie (3 compagnies de sapeurs) 259 hommes. Réserve d'artillerie du général Sorbier (1 compagnie 206 hommes)

- Division de cavalerie légère Sahuc (6e hussards 470 hommes, 6e chasseurs 470 hommes, 9e chasseurs 409 hommes)


Corps de réserve de cavalerie, maréchal Bessières

- Division de cavalerie lourde Nansouty (brigades Defrance (1er carabiniers 663 hommes, 2e carabiniers 701 hommes), Doumerc (2e cuirassiers 708 hommes, 9e cuirassiers 776 hommes), Saint-Germain (3e cuirassiers 602 hommes, 12e cuirassiers 589 hommes)). 6e d'artillerie à cheval (2 compagnies 265 hommes)

- Division de cavalerie lourde Saint-Sulpice (brigades Guiton (10e cuirassiers 592 hommes, 11e cuirassiers 488 hommes), Fiteau (1er cuirassiers 486 hommes, 5e cuirassiers 428 hommes). 6e d'artillerie à cheval (1 compagnie 128 hommes)

- Division de cavalerie lourde Arrighi (brigades Reynaud (4e cuirassiers 404 hommes, 6e cuirassiers 421 hommes), Bordesoulle (7e cuirassiers 503 hommes, 8e cuirassiers 593 hommes))


Réserve d'artillerie du général Reynier (île Lobau)

- Artillerie détachée du 11e corps, général Tirlet (2e d'artillerie à pied (3 compagnies 301 hommes), 7e d'artillerie à pied (1 compagnie 99 hommes), 1er d'artillerie à pied italien (6 compagnies 626 hommes))

- Artillerie de réserve (1er d'artillerie à pied (3 compagnies), 1 compagnie du 4e d'artillerie à pied, 5e d'artillerie à pied (2 compagnies), 1 compagnie du 6e d'artillerie à pied, 7e d'artillerie à pied (3 compagnies), 4e compagnie du 1er bataillon de pontonniers 296 hommes, 3 compagnies du 1er bataillon de sapeurs 209 hommes, 5e compagnie du 2e bataillon de sapeurs 86 hommes, 4e bataillon de sapeurs 310 hommes, 5e bataillon de sapeurs (2 compagnies 216 hommes), 1er bataillon de mineurs (2 compagnies 171 hommes), 44e bataillon des équipages de la flotte (1.211 hommes), marins 840 hommes)

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"L'Angleterre attend que chaque homme fasse son devoir" (message de l'amiral Nelson à Trafalgar)


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Message Publié : 01 Juin 2012 5:50 
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Jean Froissart
Jean Froissart

Inscription : 21 Sep 2008 16:42
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Localisation : Seine et Marne
Il y eu un bug pour l'exposé des forces autrichiennes, je m'en excuse et je corrige :

Avant-garde : division Von Nordmann
- Brigade Vecsey (rgt Beaulieu n°58 1.022 hommes, 3e bataillon de volontaires viennois 367 hommes, 1er bataillon de chasseurs 526 hommes, hussards Primatial n°12 756 hommes. Batterie à pied de 14 pièces
- Brigade Fröhlich (rgt illyrien des frontières Wallach n°13 1.076 hommes, 7e bataillon de chasseurs 510 hommes, hussards Stipsicz n°10 968 hommes). Batterie d'artillerie à cheval de 6 pièces
- Brigade Riese (rgt Bellegarde n°44 1.640 hommes, rgt Chasteler n°64 1.601 hommes, 1er bataillon de volontaires viennois 342 hommes, 2e bataillon 352 hommes). Batterie de 8 pièces.
- Brigade Mayer (rgt Deutschmeister n°4 1.064 hommes, rgt Kerpen n°49 1.623 hommes, 5e bataillon de volontaires viennois 340 hommes, 6e bataillon 325 hommes). Batterie de 8 pièces.
- Brigade Schneller (hussards de Hesse-Homburg 804 hommes). Batterie à cheval de 6 pièces.
- 1 batterie de réserve de 6 pièces


1er corps, comte Bellegarde
- Division Dedovich (brigades Henneberg (rgt Reuss-Plauen n°17 3.124 hommes, rgt Kollowrat n°36 3.147 hommes, batterie de 8 pièces), Wacquant (rgt archiduc Rainer n°11 2.916 hommes, rgt Vogelsang n°47, batterie de 8 pièces)). 1 batterie de position de 8 pièces

- Division Fresnel (brigades Clary (rgt Mitrowsky n°10 1.914 hommes, rgt Erbach n°42 2.157 hommes, bataillon de Landwehr Hradischer n°1 396 hommes, batterie de 8 pièces), Motzen (rgt Argentau n°35 2.980 hommes, 4e bataillon de la légion de l'archiduc Charles 952 hommes, batterie de 8 pièces), Stutterheim (2e bataillon de chasseurs 743 hommes, chevau-légers de Klenau n°5 801 hommes, batterie à cheval de 6 pièces)

- Artillerie de réserve (2 batteries de 12 de 12 pièces, 1 batterie de 6 de 6 pièces)


2e corps, prince de Hohenzollern-Hechingen
- Brigade de cavalerie Hardegg (chevau-légers Vincent 517 hommes, 8e bataillon de chasseurs 551 hommes, 2e bataillon de la légion de l'archiduc Charles 961 hommes, batterie à cheval de 6 pièces)

- Division Brady (brigade Paar (rgt Zedtwitz n°25 3.210 hommes, rgt Froon n°54 3.106 hommes, bataillon de Landwehr Hradischer n°3 536 hommes, bataillon de Landwehr Zneimer n°2 504 hommes, batterie à cheval de 8 pièces), Buresch (rgt Zach n°15 2.080 hommes, rgt Joseph Colloredo n°57 3.086 hommes, bataillon de Landwehr Brünner n°1 597 hommes, n°3 495 hommes, batterie de 8 pièces, batterie de position de 6 pièces)

- Division Siegenthal (brigades Alstern (rgt Rohan n°21 3.690 hommes), Wied-Runkel (rgt Aspre n°18 3.234 hommes, rgt Frelich n°28 3.303 hommes, batterie de 8 pièces, batterie de position de 6 pièces))

- Artillerie de réserve (2 batteries de position de 12 pièces de 12, 1 batterie de position de 6 pièces de 6)

3e corps, comte Kolowrat-Krakowsky
- Brigade de cavalerie Schmuttermayer (uhlans Schwartzenberg 667 hommes, chasseurs Lobkowitz 723 hommes)

- Division Saint-Julien (brigades Lilienberg (rgt de Würzburg n°23 1.419 hommes, rgt Kaiser n°1 1.489 hommes, rgt Manfredini n°43 2.231 hommes, batterie de 8 pièces), Bieber (rgt Kaunitz n°20 2.074 hommes, rgt Württemberg n°38 1.150 hommes, batterie de 8 pièces, batterie de position de 6 pièces))

- Division Vukassovitch (brigades Grill (rgt Wenzel Colloredo n°56 2.562 hommes, rgt Carl Schröder n°7, batterie de 8 pièces), Wratislaw (bataillon de Landwehr de Prague 381 hommes, bataillon de Landwehr Berauner n°1 349 hommes, n°2 377 hommes))

- 4 batteries de position (24 pièces)


4e corps, prince Von Rosenberg
- Brigade Provenchères (hussards archiduc Ferdinand n°3 792 hommes, 1er bataillon de la légion de l'archiduc Charles 657 hommes, chasseurs volontaires du 2e bataillon mähr 691 hommes, corps franc de Carneville 223 hommes)

- Division Hohenlohe-Bartenstein (brigade Hessen-Homburg (rgt Hiller n°2 2.281 hommes, rgt Sztarrai n°33 2.198 hommes, batterie de 8 pièces))

- Division prince Victor Rohan (brigade Swinburn (rgt archiduc Ludwig n°8 2.205 hommes, rgt Koburg n°22 2.153 hommes, 1er bataillon de Landwehr Znaimer 538 hommes, 1er bataillon de Landwehr Iglauer 472 hommes, batterie de 8 pièces, batterie de position de 6 pièces))

- Artillerie de réserve (4 batteries de position, 1 batterie à cheval, en tout 30 pièces)


6e corps, comte Johann Klenau
- Division Vincent (brigades Wallmoden (hussards Kienmayer n°8 563 hommes, hussards de Liechtenstein n°7 712 hommes, batterie à cheval de 6 pièces, batterie de position de 6 pièces), Mariassy (1er bataillon du corps franc volontaire viennois 508 hommes, 2e bataillon 582 hommes, 4e bataillon de Landwehr Manharts 690 hommes, batterie de 6 pièces), Vecsey (rgt des frontières Sankt-Georger 515 hommes, bataillon des frontières Broder 178 hommes, batterie de 6 pièces))

- Division Hohenfeld (brigades Adler (rgt Jordis n°59 1.047 hommes, rgt Klebek n°14 1.036 hommes, 3e bataillon de la légion de l'archiduc Charles 518 hommes, bataillon de Landwehr Wiener 252 hommes, bataillon de Landwehr de Basse-Autriche 344 hommes, batterie de 8 pièces), Hoffmeister (rgt Giulai n°60, rgt Duka n°39 1.608 hommes, batterie de 8 pièces, batterie de position de 6 pièces))

- Division Kottulinski (brigade Splenyi (rgt Splenyi n°51 1.025 hommes, rgt Benjowski n°31 1.072 hommes, 3e bataillon du corps franc volontaire viennois 463 hommes, 4e bataillon 330 hommes, bataillon volontaire 3 mähr 771 hommes, batterie de 6 pièces))

- Artillerie de réserve (batterie de 6 pièces de 12, batterie de 6 pièces de 6)


Corps d'infanterie de réserve (grenadiers), prince Liechtenstein
- Division de grenadiers de réserve, d'Aspre (brigades Merville (bataillons de grenadiers Scharlach 540 hommes, Scovaud 360 hommes, Jambline 360 hommes, Brzeczinsk 540 hommes), Hammer (bataillons de grenadiers Kirchenbetter 540 hommes, Bissingen 540 hommes, Oklopsia 540 hommes, Locher 540 hommes, Landwehr, batterie de 8 pièces))

- Division Prochaska (brigade Murray (bataillons de grenadiers Frisch 720 hommes, Georgy 540 hommes, Portne 720 hommes, Leiningen 720 hommes, batterie de 8 pièces), Steyer (bataillons de grenadiers Hahn 540 hommes, Hromada 540 hommes, Legrand 720 hommes, Demontant 720 hommes, Berger 720 hommes, batterie de 8 pièces de 3, batterie de 8 pièces de 6))


Corps de cavalerie de réserve
- Division Hessen-Homburg (brigades Roussel (cuirassiers archiduc Albert n°3 540 hommes, cuirassiers archiduc Franz n°2 480 hommes, 2 batteries à cheval 12 pièces), Lederer (cuirassiers prince-héritier Ferdinand n°4 540 hommes, cuirassiers Hohenzollern 540 hommes, 2 batteries à cheval 12 pièces), Kroyer (cuirassiers de l'empereur n°1 420 hommes, cuirassiers Moritz Liechstenstein n°6 540 hommes, 2 batteries à cheval))

- Division Schwarzenberg (brigades Teimern (chevau-légers Rosenberg n°6 720 hommes, dragons Knesevitch n°3 480 hommes, batterie à cheval de 6 pièces), Kerékes (hussards Neutra 600 hommes))

- Division Nostitz (brigades Rothkirch (dragons archiduc Jean n°1 720 hommes, dragons Riesch n°6 600 hommes, batterie de 6 pièces), Wartensleben (hussards Blankenstein n°6 960 hommes, chevau-légers O'Reilly n°3 840 hommes, 2 batteries à cheval 12 pièces))

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"L'Angleterre attend que chaque homme fasse son devoir" (message de l'amiral Nelson à Trafalgar)


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Message Publié : 01 Juin 2012 6:14 
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Salluste
Salluste

Inscription : 01 Nov 2007 21:45
Message(s) : 234
Localisation : Braine-L'Alleud (Belgique)
Si je peux me permettre une petite rectification:
Marc Mailly a écrit :
les formations de cavalerie n'avaient pas la force des formations françaises, qui disposaient de chefs expérimentés comme Lasalle et Bessières (morts tous deux à Wagram),

Contrairement au premier, Bessières n'est pas mort lors de ou suite à cette bataille.

Sur la mort de Bessières:

"À l'ouverture de la campagne de Saxe, en 1813, il est appelé au commandement en chef de toute la cavalerie de l'armée, mais, dès les premiers engagements, reçoit un boulet en pleine poitrine et trouve la mort. Son aide de camp, Baudus, raconte que le maréchal avait certainement eu le pressentiment de sa mort. En effet, en déjeunant le matin du 1er mai fatidique, il lui dit : « Au fait, si un boulet de canon doit m'enlever ce matin, je ne veux pas qu'il me prenne à jeun ! ». La mort de cet homme fidèle et intègre lui épargne, au moins, la vision des grands revers des années 1813 et 1814 : peut-être était-ce tout ce qu'il souhaitait."

Quant à ses qualités de chef, expérimenté certes mais:

"« Si Bessières est maréchal, tout le monde peut l'être. » Le mot est de Marmont. Il n'est pas sûr que ce soit là l'expression d'une simple jalousie. II est en effet difficile de juger ce cavalier brave par fidélité, dont l'héroïsme et l'à-propos des charges semblent plus souvent signalés par les bulletins que par ses pairs."

J'ai extrait ces passages du site napoleon.org qui cite lui-même le Dictionnaire Napoléon.


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Message Publié : 02 Juin 2012 9:10 
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Philippe de Commines
Philippe de Commines
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Inscription : 05 Juil 2011 14:39
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Localisation : Armorique
"Après l'Empire, en hommage à sa probité et à son désintéressement, l'empereur d'Autriche fera à sa jeune veuve une rente de 20 000 francs en dédommagement de la perte de ses revenus du duché d'Istrie. Depuis son dernier exil, Napoléon reconnaissant, s'engagera à régler les dettes de son compagnon mort pauvre. Dans son testament il lèguera en outre, 400 000 francs au jeune duc d'Istrie, comme fils de "son meilleur ami"

Source : Dictionnaire des Maréchaux de Napoléon - Banc J-C - Pygmalion

Napoléon à Sainte Hélène : "Bessières était, en même temps qu'un homme de guerre, un gentilhomme et l'honneur en personne. Il était d'une bravoure froide, calme au milieu du feu. A l'inverse de Murat, Bessières était un officier de réserve, plein de vigueur mais prudent et circonspect."

Cdt.
g

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"... Et si je te semble avoir agi follement, peut-être suis-je accusée de folie par un insensé." (Sophocle)


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Message Publié : 06 Fév 2019 1:38 
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Jean Froissart
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Inscription : 03 Jan 2008 23:00
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L'empire français se trouva, dès son origine, entraîné dans une spirale infernale de conflits liés à un contexte international relevant directement des conséquences des guerres de la révolution.

Si l'on tente de chercher une sorte de début à une crise qui allait durer dix ans, l'on peut peut-être la trouver, sur le théatre continental européen, dans la décision du tout nouvel empereur des français, Napoléon Ier, de joindre à la couronne impériale l'Italie du Nord, qui avait été transformée en républiques vassales du Directoire après les victoires du jeune Bonaparte en 1796/1797. Ces conquêtes avaient arraché les provinces du nord italien à une Autriche jalouse de cette zone d'influence depuis le début du XVIIIème siècle.

Couronné empereur des français le 2 décembre 1804, Napoléon et ses conseillers décident en effet de joindre à l'empire un "royaume d'Italie" qui est créé au début de l'année 1805.

Cette décision est considérée aussitôt par la Cour de Vienne comme un véritable casus belli, lui fermant définitivement toute influence au sud du Tyrol.

D'accords diplomatiques en crises, la situation aboutit en septembre 1805 à l'entrée en guerre de l'Autriche, soutenue par la Russie, dans le cadre d'une coalition dont la maîtrise politique revient à l'Angleterre.

Le 2 décembre 1805, jour anniversaire du couronnement impérial, tout est consommé à Austerlitz pour les coalisés austro-russes, qui subissent une défaite magistrale. Pourtant, si l'Autriche envahie et ayant perdu son armée opérationnelle se trouve réduite à composer, la Russie fait comme si de rien n'était.

A l'été 1806, la Prusse, qui n'avait pas voulu se joindre à l'alliance anti-française de l'année précédente, rentre en guerre toute seule, par une décision politiquement invraisemblable, et qui s'avèrera militairement désastreuse. Le 14 octobre 1806, lors des deux batailles simultanées de Iéna et Auerstaedt, le corps de bataille prussien est littéralement annihilé par les corps d'armée français.

Et voici les français à Berlin.

Le premier semestre de l'année 1807 verra la sanglante bataille d'Eylau, horrible match nul en pleine neige entre russes et français, et, le 14 juin, la victoire napoléonienne sans appel de Friedland. La Russie admet de mauvaise grâce son échec et, à Tilsit, en juillet, les deux empereurs, Napoléon et Alexandre Ier, trouvent un accord qui s'avèrera peu durable ...

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"Notre époque, qui est celle des grands reniements idéologiques, est aussi pour les historiens celle des révisions minutieuses et de l'introduction de la nuance en toutes choses".

Yves Modéran


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Message Publié : 06 Fév 2019 1:39 
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Jean Froissart
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Inscription : 03 Jan 2008 23:00
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En occupation à Berlin à la fin de l'année 1806, Napoléon a décidé de sauter définitivement le pas contre l'Angleterre, et a décrété le blocus continental, mesure ayant pour effet d'interdire toute entrée des produits commerciaux anglais sur le continent européen, comme aussi d'interdire toute exportation vers les îles britanniques.

Ce sera, en plein triomphe des aigles, le commencement de la fin.

Car, en effet, il devient alors nécessaire, indispensable même, de s'assurer du contrôle du littoral européen.

De là va découler la catastrophe de l'intervention française au Portugal, puis en Espagne même, au printemps/été 1808.

L'europe observe et se tait cependant que Napoléon envoie d'abord un corps d'armée, puis deux, puis trois dans la péninsule ibérique, avant d'y intervenir lui-même. Il écrase les armées espagnoles, chasse d'un revers un premier corps d'intervention anglais; rien n'y fait. La capitulation du corps commandé par le général marquis Dupont de l'Etang, à Baylen, est un coup de tonnerre : les français ne sont pas invincibles.

Or, depuis le début de 1806, l'Autriche s'est lancée dans un ambitieux programme de réarmement et de rénovation de son appareil tactique. L'Archiduc Charles, frère de l'empereur François et grand militaire, que l'on avait pas voulu écouter en 1805, devient commandant en chef et mène le tout, dans une volonté affirmée de revanche.

Et l'Archiduc Charles se lance alors dans une série de réformes accélérées.

Refonte des divisions, décalque sur les armées autrichiennes du système de commandement intégré des corps d'armée français, création d'une landwehr, sorte de garde nationale complétant les régiments de ligne, modification de l'artillerie, tout y passe ... et augmentation des effectifs globaux de l'ancienne armée du Saint empire romain germanique, qui devient l'armée "K UND K", Königlische und Kaiserlische.

Les effectifs théoriques passent ainsi en moins de trois ans de 280 000 hommes opérationnels à plus de 450 000 hommes mobilisables. Ca change tout ...

Janvier 1809.

Napoléon est encore en Espagne, ou il essaye de remettre de l'ordre, quand il apprend par sa diplomatie et ses services de renseignements militaires que l'Autriche est prête à passer le pas.

Ce que l'on ne peut pas reprocher à l'empereur des français, c'est un défaut de prévoyance. En Bavière, alliée de la France, devenue royaume par la grâce de Napoléon, et géographiquement la première cible d'une offensive autrichienne vers l'ouest, sont concentrés en observation deux corps d'armée.

L'un est composé des unités bavaroises et wurtembergeoises de la Confédération du Rhin, l'autre, surpuissant, est constitué de cinq divisions d'infanterie et une division de cuirassiers français, sous les ordres du maréchal Davout, l'un des meilleurs lieutenants de l'empereur.

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Yves Modéran


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Message Publié : 06 Fév 2019 1:42 
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Jean Froissart
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Inscription : 03 Jan 2008 23:00
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Ses affaires rétablies en Espagne, Napoléon revient à Paris à une vitesse folle, et arrive aux Tuileries à une heure du matin. "On aurait dit que la foudre venait de tomber sur le chateau", racontera un contemporain.

En pleine nuit, l'empereur fait réveiller ses ministres, les unités du grand quartier général impérial restées à Paris : tout le monde, et tout de suite !

Berthier, Major-Général des armées impériales, avait été dépêché par Napoléon pour commander les corps d'observation de Bavière.

Il fait parvenir aux Tuileries un message laconique : "les autrichiens ont franchi l'Inn (affluent du Danube) : c'est la guerre."

Nous sommes mi-avril 1809, en Bavière.

Comme l'essentiel de l'ancienne Grande Armée est aujourd'hui engagée en Espagne, dans un conflit atroce qui durera cinq ans, il a fallu reployer vers le sud de l'Allemagne les troupes françaises en occupation, concentrer les divisions de la Confédération du Rhin, et appeler de nouveaux conscrits.

De ce fait, l'armée impériale qui va combattre, si elle dépasse largement par son chatoiement la Grande Armée de 1805 dont les uniformes étaient encore très largement de type révolutionnaire, est moins efficace, car moins entraînée et aguerrie. Il va falloir que les régiments combattent de manière plus ramassée, ce qui entraînera des pertes plus lourdes.

De même, nombre de maréchaux parmi les plus prestigieux sont eux aussi en Espagne. Napoléon va être ainsi amené à appeler au service d'anciens généraux républicains qu'il avait par méfiance laissé de côté depuis 1804, ou qui n'avaient pas voulu servir le nouveau régime en train de se constituer. C'est ainsi que Macdonald et Gouvion Saint-Cyr vont répondre présents, cette fois, et gagner leur bâton de maréchal dans la campagne qui s'annonce.

Cette campagne sera d'ailleurs tripartite.

Si en effet nous concentrerons notre propos sur la campagne d'Allemagne, la plus importante, il ne faudrait pas passer sous silence deux autres théatres d'opération qui auront leur importance.

Dans le Grand-Duché de Varsovie, le général Prince Poniatowski mobilise une petite armée polonaise, qui tiendra la dragée haute à une armée autrichienne et, surtout, la fixera à l'est, l'empêchant ainsi de venir renforcer le principal corps de bataille lors de la grande explication de Wagram.

En Italie du Nord pendant ce temps, dans le royaume d'Italie, le prince Eugène de Beauharnais, vice-roi, aura pour tache de son côté de fixer également une autre armée autrichienne. Il échouera d'ailleurs et, l'une suivant l'autre, les deux armées se retrouveront, elles, à Wagram auprès de leurs grandes masses respectives.

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"Notre époque, qui est celle des grands reniements idéologiques, est aussi pour les historiens celle des révisions minutieuses et de l'introduction de la nuance en toutes choses".

Yves Modéran


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Message Publié : 07 Fév 2019 19:45 
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Pierre de L'Estoile
Pierre de L'Estoile

Inscription : 13 Mars 2010 20:44
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Quand Napoléon revient d'Espagne c'est le moment de la fameuse engueulade aux Tuileries contre Talleyrand
Et oui, l'armée de 1809 vient de la conscription, elle est inexpérimentée et compensera hélas par des formations massives victimes de l'artillerie
Seule la Garde sera soigneusement reformée avec des troupes expérimentées

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il pleuvait, en cette Nuit de Noël 1914, où les Rois Mages apportaient des Minenwerfer


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Message Publié : 12 Fév 2019 1:28 
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Jean Froissart
Jean Froissart
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Inscription : 03 Jan 2008 23:00
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L'Archiduc Charles tape le coup d'envoi avec une armée de 130 000 hommes et 262 pièces d'artillerie, en envahissant le royaume de Bavière selon un axe est-ouest, le long du Danube.

Le maréchal Berthier, Major Général, qui attend désespérément Napoléon, dont les directives par courrier accentuent son indécision, prend alors la décision catastrophique de vouloir protéger toutes les lignes de pénétration à la fois.

Ce faisant, il isole le corps d'armée du maréchal Davout, qui se retrouve en pointe de flèche autour de Ratisbonne. Davout ne le pardonnera jamais à Berthier ...

Moyennant quoi, le commandant du troisième corps reste l'un des meilleurs généraux de l'empereur, voire le meilleur. Davout parvient à replier lentement ses colonnes vers les troupes bavaroises et le corps d'armée du maréchal Masséna. Il est aussi aidé par l'étrange pusillanimité de l'armée autrichienne qui, en situation de briser en deux le dispositif impérial dès le début de la campagne, met un temps si long à déployer ses corps d'armée qu'entretemps le mal est réparé, et, surtout, l'empereur arrive.

La situation va alors changer en 24 heures...

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Yves Modéran


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Message Publié : 12 Fév 2019 1:29 
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Jean Froissart
Jean Froissart
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Inscription : 03 Jan 2008 23:00
Message(s) : 1002
Le 19 avril 1809 au matin, l'empereur lance une offensive tactique d'une brutalité et d'une rapidité inouïe qui, en quatre jours, va briser en deux le corps de bataille autrichien, rejeter l'essentiel de l'armée de l'Archiduc Charles au nord du Danube cependant que deux corps désemparés, restés au Sud, retraiteront en catastrophe vers Vienne.

Ce 19 avril, c'est le maréchal Lefebvre, à la tête des divisions royales bavaroises, qui est à l'honneur. A Abensberg, sous les yeux de Napoléon, les bavarois se couvrent de gloire en participant activement à la libération de leur royaume.

Leur infanterie percute littéralement le corps d'armée du général Rosenberg qui, manquant d'appui, est mis en semi-déroute.

Dans le même temps, l'ensemble des corps d'armée napoléoniens procèdent à une marche concentrique dont le but est de couper les autrichiens du Danube et de leurs lignes de repli.

Comment l'Archiduc a-t-il pu laisser ses 130 000 hommes s'avancer ainsi sans réelle coordination entre les regroupements de corps d'armée ? Toujours est-il que, dès le soir du 19, et sans même en être conscient, son armée est en déséquilibre, avec les franco-bavarois qui viennent de taper au centre cependant que Davout repart sur son flanc droit, vers Ratisbonne, et que Masséna démarre une tenaille sur le flanc gauche, vers l'Isar.

Le 20 avril, c'est le choc qui déséquilibre définitivement l'Archiduc. A Eckmühl, l'infanterie française prend la suite des bavarois. En fin d'après-midi aura lieu l'un des plus grands chocs de cavalerie lourde de ces années qui n'en manquèrent pas.

Le commandement autrichien, pour préserver le repli des divisions, lance dans la bataille plus de 40 escadrons de cuirassiers.

Mais la réserve de cavalerie générale de l'empire est présente : le général Nansouty contrecharge avec ses propres cuirassiers.

"On entendait la terre trembler à une demi-lieue", racontera le capitaine Marbot, officier d'état-major du maréchal Lannes.

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Yves Modéran


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