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Il ne vous a pas échappé que ce lien est une -parmi d'autres- des analyses/appréciations/visions du livre d'Esdaile.
Plus "Essai" que livre.
Un "livre" est approché autrement. Ceci devient une "référence" -fruit de la reconnaissance de personnes qui "tâtent" du sujet-, là nous sommes sur un "essai", plus une approche personnelle basée sur une lecture personnelle issue d'un choix de documents fruit d'un élagage personnel.
Il ne suffit donc pas de lire Esdaile pour se dire : "Chouette, j'ai tout compris du conflit espagnol !". Sinon ceci se saurait et d'essai le bouquin serait devenu "référence".
Il ne faut pas faire "feu de tout bois" et là nous avons un lien mais j'aurai pu en donner un autre. Comme il semblait qu'Esdaile vous "parlait" et bien vous aviez une approche autre de son essai. Déjà pas celle d'un journaliste qui reçoit un homme et le but est : faire un max de pub pour une sortie.
Citer :
[i]je tremble quand je réfléchis à l'énormité de la tâche que j'ai entrepris sans assistance d'aucune nature des Espagnols ... très difficile de savoir ce que l'on doit penser des guerrilleros,
Vous évoquiez Suchet, permettez-moi de classer Wellington -et pourtant l'homme Suchet est bien différent- du même... Wellington est une source parmi d'autres.
Citer :
[i]les gens en Espagne sont trop léthargiques, nous n'avons rien à attendre d'eux, ils restent dans le besoin d'un chef pour les animer, ils sont apathiques, insensibles à la honte de fuir avant l'ennemi, les armées espagnoles ne montrent aucune résolution, et les gens aucun enthousiasme ni esprit audacieux
Je vous invite à lire certaines lettres de soldats qui font cette campagne.
A vous interroger aussi sur le "pourquoi" du choix de généraux ayant participé à la Guerre de Vendée et surtout ce qu'ils ont laissé comme souvenirs.
Je n'ai pas l'impression qu'ils ont eu cette approche d'un peuple "apathique". Ceci me fait un peu songer aux caricatures qui avaient bonne presse il fut un temps : l'italien très "méditerranéen", l'africain prompt à ..., l'arabe avec son couteau et autres analyses de personnes ayant un tamis un peu épais quant à l'appréciation et le topo facile, s'arrêtant toujours à la forme pour mieux négliger le fond.
C'est évident : l'Espagne n'est pas l'Angleterre et la monarchie espagnole n'est pas la monarchie anglaise, nous le savions et ?
Citer :
*termes qui reviennent aussi souvent chez les soldats Français pour la description du peuple Espagnol
Mouais... Et les termes ? Pris où ? Parce-que là encore on est un peu loin des certaines lettres de soldats et même de certaines appréciations de militaires : Suchet ne vous va pas, prenez Hugo...
Maintenant je ne suis pas une forcenée de la mythologie espagnole : il doit bien exister un nuancier, un entre-deux me laisserait sur ma faim.
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