Pourquoi la guérilla est mise en doute par certains auteurs ou acteurs des faits de l’époque ?
D’abord, il faudrait se rappeler que nous sommes au 19 siècle, au début, ou les classes sociales sont assez rigides. Donc qu’un officier de bonne famille doive se côtoyer avec des individus du peuple qui ont les mêmes galons, c’est à dire d’égal à égal, peut poser des problèmes, en fait il les poses. De nombreux officiers de l’armée régulière, formée dans des structures mentales rigides, voient d’un mauvais œil le combat dynamique, évolutif, qui s’adapte rapidement aux faits comme la resistance prouve qu elle peut faire.
Il faut aussi dire que la guérilla est la liberté, Independence, chose que le petit peuple commence à gouter devant la destruction des structures habituelles. Vous pouviez choisir de vous battre à plein temps, ou selon vos possibilités, a mi-temps. De meme nombreux sont les membres de la guerrilla qui ne pouvaient pas opter soit pas age, condition physique, ou meme sexe d etre accepte dans l armee. A tel point que certains auteurs ne doutent pas à dire que cet esprit sera la cause des guerres civiles qui frapperont l’Espagne depuis.
C’est à dire que vous choisissez de faire part de telle ou quelle guérilla, vous acceptez ou pas un chef, vous n été pas enfermé dans une unité ou la discipline est rigide, ce qui ne veut pas dire que les guérillas n’aient pas de discipline. Espoz y Mina ou el Empecinado, ou Merina, par ex. poursuivront les groupes de guérilleros qui ont des conduites non admises. En fait les Juntas déjà en 1808 émettent des ordres pour punir et éviter les abus des guérilleros. Si on suit la trajectoire des principaux chefs de la guérilla, on s’aperçoit de leur humble extraction. Etant chefs de guérilla, ont vous reconnait un grade, un statut, alors qu’un officier classique a dû suivre une école, bucher les livres, attendre un temps plus ou moins long pour monter en grade, alors qu’un chef guérillero en peu de temps peut être nommé colonel, n invita pas à la sympathie des soldats de métier, de la plupart.
Ceci si vous ete espagnol, si vous étiez français, il est évident que vous ne verrier pas d’un bon œil avoir à souffrir les attaques des guérilleros ou même d’être battu par eux.
Les britanniques aussi ne verront pas d’un bon œil les guérilleros, bien que sachant qu’elles fournissent de grands résultats, leurs opinions contraire a elles viennent aussi de l’appartenance à une classe sociale supérieure. Si déjà les britanniques avaient une mauvaise impression des armées espagnoles, que dire alors de ces groupes d’hommes libres ? Serve comme exemple ce que les britanniques on fait à la division de l Empecinado, celle qui avait détruit une brigade française a Alcala de Henares, et qui ne vit pas reconnue ses mérites. Comme exemple de chef guérilleros importants qui sont d’origine humble: Juan Martin Diaz El Empecinado agriculteur qui arrivera a Marechal, Julián Sánchez “el Charro” ou Francisco Espoz y Mina un autre agriculteur, ou simples bergers comme le basque Gaspar de Jáuregui, qui arrivera a commandant general forgeron comme Francisco Longa, ou le Tio Camuñas ancien employé de la poste, Juan de Tapia presbytre qui arrivera a colonel-
Quant aux officiers espagnols qui se sont battus dans la guérilla, il y a ceux qui ont voulu continuer la lutte par tous les moyens, et devant la destruction de l’armée régulière ont choisis cette lutte, mais retournant a l’armée de que possible, ceux qui croient en ce type de lutte, ceux qui s’accommodent mal de la stricte discipline de l’armée, et ceux qui y voient une possibilité de se faire remarquer. Les problèmes entre les chefs de la guérilla et ceux de l’armée, furent fréquents, certes, pas plus que ceux voiles, entre les chefs des armées, soit par jalousie, ambition, rivalité.
Tout cela n’empêcha pas que la guérilla coopère avec l’armée, en fait la plupart du temps elle suivra les consignes de celle-ci. Nous avons déjà dit que nombreux furent les chefs guérilleros qui obtiennent un grade militaire, ou les militaires qui se voient donnes le commandement de groupes de guérilla.
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