Nebuchadnezar a écrit :
A Quatre Bras, j'ai tout de même l'impression que Ney fait ce qu'il peut, compte tenu du fait que les renforts britanniques affluent pour secourir les Hollandais et que les alliés terminent deux fois plus nombreux que les Français.
Vous êtes trop indulgent avec Ney. Son attaque contre Quatre-Bras commence tardivement.
bourbilly21 a écrit :
Tout compte fait, ce n'est pas tant à Waterloo que Ney a tout fait foirer mais deux jours avant aux Quatre-Bras !
Au soir du 16 août la situation n'était pas catastrophique pour l'armée française. Une victoire à Waterloo était envisageable.
Citer :
La journée du 16 juin se déroula sur deux points, aux environs des villages de Fleurus et de Ligny et devant les quatre-bras. Sur le premier point, napoléon réussit à battre Blücher après des combats acharnés. Sur le second, Ney empêcha Wellington d'avancer.
Thierry Lentz
in "Les mythes de la grande armée" sous la direction de Thierry Lentz et Jean Lopez, Perrin, 2022.
Citer :
Le 16 août 1815 se déroulent à quelques kilomètres de distance les deux batailles de Ligny et des Quatre-Bras qui ne sont pas décisives. Dans la seconde, Ney manque de tempérament et de clairvoyance malgré le rôle de la cavalerie légère de Piré et les belles charges de la 11e division de cuirassiers sous Kelermann. Dans cette journée, le 1er corps de Drouet d'Erlon ne sera utile ni à Napoléon ni à Ney.
Alain Pigeard, "L'épopée des généraux de cavalerie de Napoléon", éditions Soteca, 2018.
Citer :
Napoléon ne fut pas particulièrement tendre avec Ney même s'il lui reconnaissait des qualités :
« Ney était admirable pour sa bravoure, son opiniâtreté dans les retraites ; il était bon pour conduire 10 000 hommes, mais hors de là, c'était une vrai bête... C'était un brave, personne ne l'était plus que lui : mais c'était un fou ; il est mort sans emporter l'estime e personne. »
Jacques Jourquin, "Les maréchaux de Napoléon", éditions Soteca, 2013.