margeride a écrit :
Naundorf n'était pas Louis XVII. Donc votre livre n'a strictement aucun intérêt !
Bonjour Margeride,
Je crois que cela n'est pas à vous de décider si mon livre a de l'intérêt ou pas. Vous avez quelles compétences pour prononcer de telles jugements. Vous ne l'avez pas lu et donc comme le précise très justement Ringo : "Alors, peut-être faut-il le lire avant de juger de son intérêt ?
L'erreur, selon Bergson, vient du fait que l'on parle des choses sans les connaître.
Deux grands historiens, qui pensent que Louis XVII est mort au Temple, m'ont incité à écrire cette biographie de mon ancêtre. Il s'agit de Georges Bordonove (qui dit toutefois que les preuves de la mort au Temple sont minimes) et de Philippe Delorme. D'ailleurs Philippe Delorme m'a demandé un exemplaire de mon livre et va en parler dans "Points de vue". Paul Eric Blanrue m'avouait de son côté ne rien savoir de plus sur mon ancêtre que les clichés qu'ils avaient reproduits dans son travail sur Naundorf. Et les Naundorfistes parlent de mon ancêtre eux-aussi avec d'autres vieux clichés.
Vous considérez vous franchement, comme plus apte à critiquer mon livre, sans l'avoir lu, que ces historiens ?
Ringo ajoute "Attention, le sujet de ce livre n'a pas l'air d'être Naundorf ... ". Mon livre fait plus de 350 pages, 150 parlent certes de celui que la police prussienne a appelé "Naundorf" et de son entourage.
Mais j'essaie surtout d'imaginer ce qu'a été la longue vie de mon ancêtre. C'est une biographie, pas des mémoires. "... Certes, il y a ma pauvre subjectivité. Je lui impose une partie de moi-même, de mes lectures, je l’imagine à travers ce que savaient d’elle mes parents, ses contemporains et ce qu’en racontent les historiens. Les matériaux et les outils manquent parfois. Personnage historique très connu, Madame de Rambaud n’a pas écrit ses mémoires et des archives ont disparu. Heureusement de nombreuses lettres sont là, d’elle ou de ses proches et on connaît un grand nombre de ses déclarations. Ses amis et ses ennemis aussi parlent d’elle et de sa famille. Ces nombreux documents ont le mérite d’exister et valent peut-être mieux que des souvenirs..."
Les souvenirs sont écrits après les faits et embellit son rôle ou celui de ses proches. Une lettre, par contre, nous montre l'attitude de la personne lors des faits.
Je ne parle pas que de la fin de sa vie- même si je fais le portrait sans concession d'un "Naundorf" qui reste finalement un inconnu. Il a vécu plus d'un an chez mon ancêtre. Ils échangent des courriers très intéressants. Elle se rend en Angleterre, et en Allemagne... D'autres membres de ma famille sont auprès de lui ou des siens...
Mon livre ne se limite en rien à cela. Elle a une vie passionnante et ses proches aussi. Grâce l'aide de spécialistes de la marine de Louis XVI, des Indes françaises, des Antilles, de l'Ancien Régime, de la R.F., de l'Empire... du fait de quatre années de travail dans 40 centres d'archives, de la lecture de milliers de pages de mémoires de proches de Louis XVI, et 15 heures de travail, 7 jours sur 7, j'arrive à plonger le lecteur dans la face cachée de l'histoire de France. " En réincarnant ce personnage, je suis devenu moi-même sa créature. Je me suis mis à penser comme elle, à essayer tout au moins. Lettre après lettre, mot après mot, page après page, j’en suis venu peu à peu à voir tourner autour de moi les personnages qui l’entouraient. Ces groupes de personnes qui vivent un peu en dehors de la société : officiers de plume du ministère de la marine et des colonies… serviteurs de la maison des Enfants du Roi à Versailles… puis « ce banc de sable » que forment les Tuileries, au milieu du fleuve Révolution… et après le 10 août 1792, les anciens serviteurs du Roi… puis l’entourage de celui qu’on a appelé Naundorf. Souvent, un personnage va d’un groupe à un autre, d’une époque à une autre ou sort du groupe pour mieux y revenir du fait de Madame de Rambaud."
Cet ouvrage est aussi le travail d'un groupe de personnes qui ne méritent pas d'être jugée aussi sommairement. Outre l'aide de ces universitaires que je remercie encore une fois, j'ai travaillé avec aussi ma femme qui est assistante parlementaire, avec une amie professeur agrégée de latin, et un autre ami qui a un doctorat d'histoire. Ils n'étaient en rien Naundorfistes et moi non plus il y a quatre ans. J'ai même été assis à côté de mon ami maître Hugues Trousset, lors d'un débat à l'occasion de la sortie de son excellent travail sur "la légitimité dynastique" et j'ai pris part au débat, en faisant part de mes doutes et de souvenirs de ma nombreuse famille. Mon éditeur est d'ailleurs un éditeur indépendant Anovi. C'est mon choix.
Le résultat, c'est un travail d'historien, à partir de documents et de faits authentiques. Chaque mot n'est pas là par hasard. Des milliers de notes en bas de chaque page permettent au lecteur d'en savoir plus et de lire le texte presque comme un roman historique classique.
Mon travail n'est un rien un pamphlet, mais au contraire un livre où les pro, les anti et tous ceux qui ont des doutes, vont trouver des éléments de réflexions.
Mon livre est sorti de l'imprimerie vendredi après-midi. Il est au Salon du livre sur le stand Anovi (région Centre). Et depuis 15 jours, je reçois de nombreuses demandes de dédicaces et des chèques de personnes des plus variées, dont de nombreux historiens, universitaires ou non, un diplomate (12 exemplaires), des généalogistes, des cousins lointains, des passionnés d'histoire, beaucoup de personnes qui pensent comme vous mais n'ont pas peur de lire mon livre, des Naundorfistes aussi qui ne sont pas toujours d'accord entre eux sur tout (déjà du temps de Charles Louis certains étaient très chrétiens, d'autres franc-maçons, sans oublier les sectes qui jouent un rôle déplorable).
Et je suis heureux de toute cette diversité. Elle montre que Louis XVII n'est pas vraiment mort et mon ancêtre, oubliée de tous ou presque, va retrouver dans l'esprit des lecteurs la place qu'elle a vraiment eu auprès de son prince, celle d'une mère, comme l'écrivait Alain Decaux.
Déjà, Marie Antoinette avait connu cela avec sa nourrice
« Je vois encore Marie Antoinette se jeter au cou de sa nourrice, lui presser le visage de ses deux mains en lui disant :
- Chère nourrice, je t’aimerai toute ma vie. Ne m’oublie pas.
- Oubliez Votre Altesse Royale !
S’écria ma mère, en tombant comme moi aux pieds de l’Archiduchesse
- Ma vie entière sera employée à l’adorer.
Elle voulut ajouter encore quelques paroles, ne put faire entendre que des sanglot, ne savoit plus où elle étoit. Madame la comtesse de Brandeis qui aimoit ma mère et qui voyoit l’émotion de la jeune Princesse, dit que pour tous les deux, il n’étoit point bon de prolonger cette scène. »
Weber, Joseph (1755-182?). Mémoires concernant Marie-Antoinette, archiduchesse d'Autriche, reine de
Mon livre a surtout été écrit par amour du Dauphin et de mon ancêtre et dans un esprit en rien polémique. Une tentative pour essayer de se démarquer de la littérature sur la question... Ma démarche a été comprise de tous jusqu'ici. Le sera t'elle de vous, Margeride ?
Cordialement.
Guy de Rambaud.
En janvier, dans Provence Généalogie, n°134, 4e trimestre 2004, Provençaux illustres : Les Rambaud ou des bords de l'étang de Berre à Versailles.
En février, dans La Gazette Saint Germain, n°1 : Les Lannux à Morlaix (1731-1811)
En mars, mon premier livre Pour l'amour du Dauphin, dont j'avais parlé à un certain nombre d'entre vous vient de sortir de l'imprimerie. Je peux vous en envoyer un ou plusieurs exemplaires dédicacés contre 23 € + 4 € de port par exemplaire à :
Guy de Rambaud
La Petite Duranderie
36180 HEUGNES
Anovi, mon éditeur le présente au Salon du Livre :
http://www.anovi.fr/rambaud.htm
Quelques sites annonçant sa parution :
http://www.madamedepompadour.com/_fra_pomp/home.htm
http://www.entraidegenealogique.net/sel ... ambaud.php
http://groups.msn.com/forumLouisXVII
http://desaintgermain.monsite.wanadoo.fr/page7.html
http://www.empereurperdu.com/forum/phpB ... php?t=1885
http://madameroyale.free.fr/phpBB2/viewtopic.php?t=94