Le Martinien reprend la liste de tous les officiers tués ou blessés lors des batailles de l'Empire sur pratiquement tous les régiments composant l'armée française entre 1804 et 1805.

Du nom du commis au ministère de la guerre qui réalisa ce travail de bénédictin.

C'est Tallandier qui l'a réédité. Une nouvelle édition est en préparation, je pense...

Le Martinien est un ouvrage parû vers 1900, intitulé "Tableau des officiers et sous-officiers tués ou blessés sous l'Empire". Comme l'indique son nom, dans cet ouvrage sont indiqués, par régiments, les noms, prénoms, et grades de tous les officiers et sous-officiers tués ou blessés sous l'Empire et les batailles où ils ont été tués ou blessés.

Ah ? La version de Tallandier ne parle que des officiers. Il semble bien pourtant que ce soit une reprise de l'édition originale...

De 390 000 à 500 000 médailles furent distribuées en 1857 aux survivants des guerres de la Révolution et de l'Empire. Le chiffre exact est très difficile à établir, car les archives de la médaille furent brûlées dans l'incendie qui ravagea l'Hôtel de Salm les 24 et 25 mai 1871. Heureusement, les départements avaient conservé leurs archives et des bénévoles les dépouillent depuis plusieurs années pour retrouver tous les bénéficiaires de cette médaille.


390000 hommes décorés ? Cela me parait impossible.

42 ans séparent Waterloo de cet événement, 65 de Valmy . Compte-tenu de l'espérance de vie à l'époque !

Peut être que des combattants ont reçu plusieurs médailles.

Il me semble qu'il y a un zéro de trop...

Le chiffre serait de 39 000 à 50 000 médailles.

Il ne faut pas oublier que Napoléon III en remit à des Belges, des Hollandais et des Rhénans...

Pour les Italiens, je suis moins sûr.

Le dernier vétéran à avoir reçu la médaille était de l'Eure, plus précisément de Quillebeuf,et s'appelait Louis-Guillaume Marie. La médaille lui fut envoyée le 21?07.1870 et porte le n° 404 800. Toutefois, celà ne signifie pas qu'il y eut 404 800 médaillés car :
-1°) La médaille n'était pas donnée à titre posthume et si l'un des souscripteurs décédait avant que la décoration n'arrive, celle-ci n'était pas donnée à sa famille mais retournait au Minist-re de la Guerre.
2°)Certains firent la demande plusieurs fois : soit parcequ'ils voyaient leurs anciens camarades qui l'avaient reçu alors que eux, bien qu'ils en fait la demande ne leur était toujours pas parvenu ; soit parcequ'ils devaient déménager, et, de crainte que le maire ne fasse suivre la médaille lorsqu'elle arriverait, ils en refirent la demande dans leur nouvelle commune. C'est ainsi qu'il y en a à qui 2 voir 3 médailles furent envoyées.
Lorsque j'ai dressé la liste des médaillés de Ste-Hélène dans mon département, j'ai fait le compte suivant :
Nombre total de souscripteurs : 4 424
Nombre Total de médailles envoyées : 4.359
Nomre total de médaillés certains : 4.265
On peut voir qu'entre nombre de médailles et celuis de médaillés il y a une différence de 94. Je n'ai pas fait la liste des autres départements, mais je suppose que l'on peut, approximativement, compter la même différence dans chacun d'entre eux. Sachant qu'à l'époque de Napoléon Ier, il y avait 130 départements (la Belgique, la Hollande, la Rhénanie, comme le dit BRH étaient départements Français) nous multiplions 94x130=12 220 que nous soustrayons de 404 800, ce qui nous fait 392 580. Ce chiffre est approximatif, car, comme je l'ai dit, il faudrait connaître les chiffres exacts des autres départements, mais il donne quand même une idée.

En faisant mes recherches, j'ai été très étonné de voir que plusieurs de ces anciens combattans avaient quelques fois près de 80 ans en 1857. Certains, mêmes, avaient fait la 1ere Cgne d'Italie et l'Egypte. La majorité d'entre eux, toutefois, se sont surtout battus à partir de 1813.

Concernant le Martinien, je m'excuse. Effectivement, le vrai titre est "tableau des officiers tués ou blessés", il n'y a pas les sous-officiers.