Romeo a écrit :
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A la veille de la révolution on évalue à 90% les impôts que certains paysans payaient aux nobles, clergé, état.
Il était un peu inévitable que la dynastie capétienne perde le pouvoir, sort commun à toutes (ou presque) les dynasties, tôt ou tard.
Sur les impôts, vos chiffres sont faux, dans des proportions abyssales.
La pression fiscale était incomparablement moins forte il y a 2 siècles qu'aujourd'hui.
Et avant tout pour des raisons mathématiques objectives. On ne peut taxer lourdement que les riches. Quand on taxe un pauvre au point de ne plus lui laisser le minimum pour survivre, ... il meurt.
Plus un pays a un PIB par habitant élevé, plus son potentiel fiscal est élevé.
Si vous prenez 80 millions de zaïrois à 500 dollars de PIB par habitant, il est strictement impossible de les imposer à 90%.
A la fin du 18ème siècle, la pression fiscale en France était légèrement inférieure à 10%. Jusqu'au début du 20ème siècle, elle sera à peine supérieure à 10%. C'est la 1ère guerre mondiale qui a fait franchir à la fiscalité un 1er pallier (environ 20%) sous lequel elle n'est jamais redescendue. Il y aura ensuite d'autres palliers supplémentaires.
Quant au côté inéluctable de la fin des dynasties, une probabilité ne fait pas une loi.
Même si une branche s'éteint, une autre peut la remplacer. C'est ce qui s'est produit dans bien d'autres pays qui sont restés des dynasties.
D'ailleurs, la dynastie des Bourbons n'est pas éteinte. La branche française se dispute même entre légitimistes et orléanistes, même si les 2 branches se retrouvent lors des dîners et mariages du gotha.