J'ai lu (je ne sais plus où), un extraordinaire récit sur l'enterrement de Marat : on aurait voulu le faire défiler dans sa baignoire devant les parisiens, et les choses se sraient fort mal passées... Quelqu'un peut-il me rafraichir la mémoire ? merci !

Après le coup de poignard de Charlotte Corday, la colère dans la rue grondait, la foule de Paris réclamait vengeance. Marat était alors plus que populaire. Pour la populace, il n'était pas "l'ami du peuple", il était le peuple lui même. Le coup de Charlotte avait frappé le peuple tout entier. Pour appaiser la commune, l'Assemblée voulut faire des funérailles de Maratune apothéose.

David organisa la cérémonie, les députations défillèrent devant la dépouille déja pourissante exposé aux cordeliers. On fit devant la dépouille des prières aux accents de vengeances, les jacobins réclamèrent la panthéonisation. Robespierre fit écarter la proposition dans un premier temps afin de juger la coupable, en attendant "l'Ami du peuple" fut enterré dans le jardin des Tuileries dans une grotte artificielle décoré de peupliers, son coeur fut suspenduaux voutes du club des cordeliers.

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"L'Histoire est un mensonge que personne ne conteste"

"Peuple, Marat est mort;
Ton ami, ton soutien, l'espoir des opprimés,
A péri sous les coups d'une horde flétrie;
Pleure, mais souviens toi qu'il doit être vengé".

Texte écrit sur un mur de Paris - juillet 1793.

Merci pour les réponses, mais cela ne correspond pas à mes souvenirs :après avoir essayé de rentrer sa langue qui pendait, la solution choisie fut de la couper, puis de refermer la mâchoire à coups de marteau, et de tenir le tout avec une ficelle. On plaça ensuite Marat dans une superbe baignoire en marbre blanc, plus majestueuse que la véritable, en le calant avec des briques sous les pieds et en faisant pendre un bras au dehors... dois-je continuer ?
C'est chez deux auteurs - dont j'ai oublié les noms...- que j'ai lu cela !
qui sont ils ?

Cela ressemble surtout à la peinture de David...

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"L'Histoire est un mensonge que personne ne conteste"

bonjour!
J'ai moi aussi lu une description semblable, hélas je ne me souviens pas dans quel ouvrage...tout en me demandant si ce n'était pas dans la revue de la Seine et oise...dans les détails scabreux, je crois meme que son bras était en décomposition et que son bras tombait...
En fin je me rappelle aussi qu'après l'avoir glorifié, son corps fut plus tard jeté dans quelque fosse commune voire un égoût !
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Merci à Jarjayes pour sa réponse. Effectivement, le bras de Marat serait tombé aux premiers cahots, car on avait cru bien faire en prélevant sur un frais guillotiné un bras pour remplacer celui de Marat qui était tout vert et peu appétissant. Ce sont les coutures qui n'auraient pas tenu...
Je suis certain que cette version a été donnée ou reprise par un auteur connu - et sérieux ! (mais je ne sais plus lequel !!)

Aujourd'hui, 13/7/2006, 213ième anniversaire du décés de Marat.

Ce personnage, (1743-1793), d'origine sarde (Mara), fut médecin, écrivain (les chaines de l'esclavage), hors-la-loi, exilé en Grande-Bretagne (où il étudia la Société), journaliste (l'Ami du Peuple). Il s'interessa à l'électricité.
Elu à la Convention, il vota la mort de Louis XVI. Atteint d'une maladie de la peau, il se trouvait dans son bain apaisant quand il fut poignardé par Charlotte Corday, jeune normande éprise des girondins hors-la-loi.

On ne trouva que trés peu d'argent chez lui.

"Peuple, Marat est mort,
Ton ami, ton soutien
a péri sous les coups d'une horde flétrie;
Pleure mais souviens-toi qu'il doit être vengé !"

Mots trouvés sur un mur de Paris.

Détail étonnat: Un de ses frères cadets (ils sont 9 je crois) David, né en 1756, fut un éminent pédagogue et grammairien en Russie, où il enseigna dans des écoles prestigieuses, dont le fameux Lycée de Tsarskoïé Sélo, où il eut Pouchkine comme élève.

Se sont certainement eux les membres les plus illutres de la famille...

par Jacques-Loius David, Musée Royal des Beaux-Arts de Bruxelles, 1793.

Une version moins connue de 1793 au musée des Augsutins de Toulouse par Joseph Roques, elle était destinée à orner le club des Jacobins de Toulouse.

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"L'opinion publique n'existe que là où il n'y a pas d'idées."
"On devrait toujours être légèrement improbable."
Oscar WILDE

Très intéressant, en effet, Lisotchka ! Merci pour cette information

A mon avis, si Marat n'avait pas été assassiné, il aurait fait régner une trop grande terreur sur la France, et le sang aurait été encore plus répandu...
Ce doit être pour ça que j'éprouve une sympathie certaine envers Charlotte Corday...

Bonjour à tous,

Au sujet de Charlotte Corday, je me permets de conseiller à tous, la lecture du livre de Gérard Walter « Actes du tribunal révolutionnaire ». On y découvre une Charlotte Corday, admirable de courage de détermination et plus encore une véritable républicaine consciente de la portée de son acte et l’assumant pleinement.

Cordialement.

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"Lhistoire du 9 Thermidor n'est pas longue : quelques scélérats qui firent périr quelques scélérats." Joseph de Maistre

Il existe une 3eme représentation de la mort de Marat au musée des Beaux Arts de Nantes.

En effet, la personnalité de Charlotte Corday est étonnante et loin de ce que nous en dit les traditionnels livres. Sa lettre d'Adieu a son père (qui est dans un autre sujet) est émouvante. Elle agissait en son ame et conscience pour le bien de la patrie.

Sans rapport, A noter que Charlotte Corday etait une parente de Corneille.

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"Fais ce que dois, Advienne que pourra"

Le tableau de David est parait-il connu pour comporter des écarts par rapport à la réalité ? (pour le rendre plus artistique surement :!!)

Certains se rappellent ils ces erreurs ? Un numéro de l'histoire ou d'une autre revue en parlait il y a quelques années...

Jérôme

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"Fais ce que dois, Advienne que pourra"