Bonsoir,
Aigle a écrit :
je ne vois pas ce que vous voulez dire - même les plus grands admirateurs de Napoléon reconnaissent l'évidence : la campagne fut un échec catastrophique dont l'empereur est largement responsable.
Ah mais non, non ! Sinon je n'aurais pas eu de doute soudain dans mes posts.
La personne maîtrisant le sujet et moi la parfaite dilettante, j'ai donc douté au bout d'un moment.
Soudain tout vous semble moins clair, moins évident dès que le doute s'installe.
Et le doute s'est installé lors de l'analyse du personnage "Alexandre Ier", lié semble-t-il d'une amitié sincère depuis Tilsit avec l'Empereur.
Pour ce qui me concerne, ne pas même recevoir les envoyés de l'Empereur en vue d'une union afin de sans doute resserrer les liens montre qu'Alexandre Ier n'a fait que gagner du temps. S'il avait de donner dans le sentiment, il l'aurait fait un peu plus tôt avant de faire estourbir son père...
Là encore on ne peut rejouer Marc-Antoine épousant Octavie comme une caution de paix. On a vu, mais dès qu'il est question des sentiments des personnages historiques, qui sait ? Et c'est dans cette fissure que le doute s'installe car comme le rappelait un des intervenants sur ce fil, ces hommes tant grands ne sont que des hommes avec des sentiments.
Donc réduire Alexandre Ier à un tsar totalement sourd à la souffrance de son peuple pendant le conflit pose problème.
Obligation est faite tout de même de reconnaître les pertes russes. Et c'est là que j'ai coincé...
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En effet il a absurdement sur estimé la force de son armées et la solidité de sa logistique. il a échoué à intégrer des données évidentes : l'immensité du territoire, la médiocrité de ses routes (même selon les critères de l'époque), le froid de l'hiver...
Voyez, on peut avoir du mal à imaginer, relevant de Napoléon une surestimation de son armée et des failles dans sa logistique. Il faut donc démontrer ce genre d'argument et là tout devient subjectif. Chacun connaissant l'évident génie militaire de l'Empereur.
Vous avancez les paramètres et on vous rétorque que ce conflit fut perdu car l'armée russe ne combat pas "normalement" à savoir comme le souhaiterait l'Empereur ; un combat face à face. Raison qui me semble ahurissante : on ne va tout de même pas non plus se mettre dans "la gueule du loup", autant rendre les armes.
Vous allez sourire mais il est très difficile lorsque l'on est une femme d'être crédible dès que l'on parle de conflits car la logistique me fait cruellement défaut, je l'avoue.
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On peut aussi rendre hommage à la stratégie russe - certes au prix de sacrifices extrêmes - qui était la seule possible.
Ceci on en parle moins...
Citer :
Le débat actuel est dominé par la question de savoir si Napoléon n'aurait pas été vaincu même sans l'arrivée précoce de l'hiver tout simplement par attrition et la dilution de ses forces sur les 1500 Km qui séparent Varsovie de Moscou...
Je n'y connais rien mais l'intendance aurait mieux suivi sur une partie du front, induisant une avance. Donc j'imagine que la partie la plus à l'Est se retrouve plus bas.
Ce qu'il faut éviter est un couloir permettant qu'une partie des forces russes se glissent entre les deux fronts sinon les arrières de Napoléon sont pris en tenaille. L'intendance coupée. Tout dépend donc de la manoeuvre de la partie Est qui en se rabattant ? ? ?
Et là tout est une question de temps et de tactique, visiblement l'Empereur se serait trouvé alors dans un cas de figure qu'il connait et maîtrise.
Je n'en sais rien, je suis nulle dans ce genre de chose....
Pourriez-vous me dire quel est le début de conclusion de l'actuel débat, juste en un résumé de deux lignes car la tactique et moi...
Je vous en remercie.
Bien à vous.
gaete.