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ces tristes faits sont une sorte de réplique à la manière des Turcs qui était de décapiter les émissaires et les prisonniers.
Non pas vraiment, Gaza et El Arish sont des exemples qui montrent que Bonaparte était aussi capable de clémence (En Egypte et en Syrie, il eut toujours le miel dans une main et le sabre dans l'autre).
Jaffa est avant tout la conséquence du fait que la ville ait refusé d'ouvrir ses portes à Bonaparte. La suite est une triste logique de l'époque : prise d'assaut, une ville était le plus souvent mise à sac et la garnison passée au fil de l'épée.
Ce fut le cas. Sauf qu'ici, une partie de la garnison fut faite prisonnière. Sa survie ne répondait pas à la volonté de Bonaparte de marquer les esprits et de frapper de terreur les villes (en tout premier lieu Saint-Jean d'Acre) vers lesquelles il allait marcher. Et au nom de ce message, les ordres furent donnés afin d'organiser le massacre des prisonniers.
De la même manière, il n'hésita pas à ravager trois villages naplousains en guise de représailles après la bataille du Mont-Thabor et à ordonner la mise à sac des campagnes autour de Jaffa à l'heure de la retraite, dans le cadre de sa politique vengeresse de la terre brûlée .
Salutations respectueuses.
Salutations respectueuses.