angelibre a écrit :
La science a ceci de particulier c'est qu'elle conclue sur des éléments vérifiés, hors comme vous le dites, les différentes études se contredisent, et étrangement au moment du bicentennaire.
Pour se contredire, les études doivent être sur le même pied ! Or, ce n'est pas le cas, puisque les analyses d'Ivan Ricordel n'ont pas été publiées dans une revue scientifique (la publication d'une version à l'usage des lecteurs, dans une revue de vulgarisation scientifique ne peut en tenir lieu).
En outre, les nouvelles méthodes employées par Ricordel ne sont pas validées pour servir de preuves devant une cour d'Assises.
Autrement dit, les analyses de M. Ricordel sont scientifiquement et juridiquement inexistantes ! étrange de la part d'un laboratoire dépendant en tout point de l'état...
Citer :
Comme les éléments analysés portent déjà à polémiques, c'est plutôt des conclusions "politiques" et le débat reste donc ouvert.
Pour ma part je pense qu'il a été empoisonné mais je n'ai aucune certitude, ce qui serait présomptueux je pense
Nullement. La plupart des opposants à la thèse de l'empoisonnement admettent maintenant l'authenticité des mêches analysées...
Pour l'instant, personne ne conteste le bien-fondé des analyses du Dr Kintz, savoir que les cheveux de Napoléon contenaient de la mort-aux-rats et ceci par ingestion, cet arsenic ayant été déposé DANS le cheveu par le flux sanguin.
Reste à déterminer comment et par qui cette mort-aux-rats a été administrée à Napoléon. Jean Tulard s'en tient à la version loufoqe selon laquelle le cuisinier aura confondu mort-aux-rats et sel...
Bien sûr, c'est pour se gausser des empoisonnistes. Pas très sérieux pour un historien de cette pointure qui n'hésite pas à dire qu'il n'existait aucun mobile pour supprimer Napoléon. C'est oublier que sa captitvité coûtait 300 000 livres sterling par an. Je vous laisse le soin de convertir en euros...