Il est agréable de voir que l'on revient à des positions moins tranchée, .

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"... à cent lieues de la Bastille, à l'enseigne de la liberté."

L'évenement qui reduit le pouvoir du roi est la prise de la Bastille le 14 juillet 1789. Ce fut un coup de force populaire qui obligea la monarchie à accepter l'Assemblée nationale.
A partir du moment où Louis XVI est contraint d'accepter l'Assemblée nationale, ses pouvoirs sont considérablement réduit.

C'est contraint et forcé que Louis XVI voît la réduction de ses pouvoirs. Il ne peut pas supporter cette situation. La fuite est donc pour lui une vrai tentation.
C'est la constitution civile du clérgé qui la situation devient pour lui compltement insupportable et qu'il se décide à s'enfuir.

Je pense qu'ç cette époque-là, en France, on voulait un monarque constitutionnel. Enfin du moins les partisans de la monarchie constitutionelle.

Reste à savoir ce que désiraient les partisans de la monarchie absolue, ou ceux d'une république démocratique. Mais bon, je pense que tout le monde s'en doute déjà ...

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"Tu aurais beau t'élever dans les nues comme un aigle
et bâtir ton nid au milieu des étoiles,
je te renverserais", dit le Seigneur.

(ABDIAS, 1, 4)

La Monarchie Constitutionnelle échoue dès le refus par la Constituante (en septembre 1789) de la "division du corps législatif en 2 chambres" en un mot, le refus du bicamérisme à l'anglaise. Le second évènement, capital pour l'échec de l'instauration d'une monarchie à l'anglaise en France, ce sont les évènements des 5 et 6 octobre 1789 où le "peuple de Paris" force le roi et la reine à revenir à Paris.
Pour qu'une monarchie constitutionelle s'installe en France, il eut fallu (comme en Angleterre) que le veto du roi soit absolu (il ne fut que suspensif), que le pouvoir législatif soit divisé en 2 chambres (ce qui fut refusé) et que la personne du roi soit inviolable (il fut forcé par le peuple à revenir aux Tuilleries). C'est pourquoi les partisans d'une constitution "à l'anglaise" (Bergasse, Lally-Tollendal, Mounier, Clermont-Tonnerre entre autres), qui étaient majoritaires dans le comité de Constitution nommé le 14 Juillet 1789, démissionèrent après le rejet du bicamérisme et cessèrent de siéger après les journées d'octobre pour finalement quitter la France.
La confrontation entre le Roi et l'Assemblée devint alors quasi permanente jusqu'à la fuite à Varennes qui acheva de décrédibiliser Louis XVI.