Un auteur/une auteure, c'est reconnu par l'Académie dans la réforme de l'orthographe de 1990.

Clélie/Clémence est noble. Si Clémence ne va pas, Cécile irait-il?
Clara/Claire a été élevée à Prague par une famille de Joailler plutôt fortunée mais en arrivant en France elle pourrait franciser son nom pour ne pas trop se faire remarquer.

(heureusement que cette histoire ne possède pas cinquante personnages )

Je ne crois pas non. L'Académie française n'est pas stupide au point d'ignorer qu'en langue française le neutre et le masculin sont confondus et qu'auteure ou écrivaine, bien que ce soit des formules à la mode, sont fautives. Et je suis d'accord avec Alceste, pour moi, Yourcenar restera toujours un grand écrivain.

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"[Il] conpissa tous mes louviaus"

"Les bijoux du tanuki se balancent
Pourtant il n'y a pas le moindre vent."

Oui et puis il y a un autre point qui m'est personnel, c'est que je suis de plus en plus agacée par l'idée que l'affirmation outrancière du genre est féministe, je la trouve au contraire sexiste. Ras le bol des petites filles en rose.

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Alceste

Que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants... ne soient pas des signaux de haine et de persécution...

La prière de Voltaire, Traité sur la tolérance, Chapitre XXIII

Le deuxième sexe refuse le deuxième genre

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> Le courage, c'est de comprendre sa propre vie... Le courage, c'est d'aimer la vie et de regarder la mort d'un regard tranquille... Le courage, c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel.
( Jean Jaurès )

et là ça part en hors-sujet total.

Je repose le sujet: je cherche des références pouvant m'aider à connaître/comprendre la vie quotidienne des jeunes filles nobles au XVIIIe siècle.
Jusqu'à présent on m'a conseillé de lire des mémoires et des récits d'époque (j'y avait bien pensé, mais où les trouver?), et les liaisons dangereuses.

J'ai déjà lu divers romans et pièces de théâtre de l'époque.
mais mon problème reste assez entier, qu'est ce qu'elles faisaient entre le moment où elle se levaient le matin et celui où elle se couchaient le soir, quelles activités/sorties leur étaient permises, à quel protocole étaient-elles soumises, leurs droits, leurs devoirs... Voilà mes grandes questions existentielles d'auteur (avec ou sans "e" comme il vous plait) de roman.

Si on doit aller du côté du roman par lettres, je conseillerais plutôt la Julie de Rousseau dans la Nouvelle Héloïse. Je manierais les Liaisons dangereuses avec précautions car la pauvre petite Cécile Volange est tout de même un cas. Mais c'est vrai que vous ne nous aidez pas. Par exemple elle est pauvre, mais elle a une suivante (ce qui la aussi me semble plus un terme de théâtre). Vous ne nous dites pas si elle vit à la campagne ou en ville. Peut-être pourriez-vous aller voir du côté de l'histoire des femmes aux éditions du seuil. Et puis comme elle vit dans sa famille son quotidien, c'est le quotidien général de la noblesse au XVIIIe. Et puis jusqu'à quel point est-elle pauvre? Vit-elle quand même dans un château ou celui-ci a-t-il été vendu. A-t-elle des frères etc...

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Alceste

Que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants... ne soient pas des signaux de haine et de persécution...

La prière de Voltaire, Traité sur la tolérance, Chapitre XXIII

Merci pour la référence.
En ce qui concerne La nouvelle Héloïse, il est déjà dans la pile des livres à lire, quand aux Liaisons dangereuses, c'est déjà lu...

Pour en revenir à l'histoire, si ça peut aider...
Pauvre la famille l'a été mais ne l'ai plus vraiment grâce à l'intervention du "personnage mystère" qui en échange de ce bon procédé leur demande d'accueillir Clara/Claire. (C'est un roman, ne l'oublions pas alors il s'y passe des choses fort romanesques et incroyables)
Dans leur malheur ils n'ont pu sauver que le château de famille dans le Poitou et dans leur bonheur ils retournent à Paris (obsession première de la mère de Clémence), mais bon l'histoire ne se déroule quasi exclusivement qu'à Paris.
Clémence a une soeur (9 ans) et un frère (14 ans).

C'est donc d'abord sur Paris qu'il faut lire (et du coup je retire mon conseil sur la nouvelle Héloïse), sur les différents aspects quotidiennes en général. Si la jeune fille vit dans sa famille, donc dans le monde son quotidien n'est guère différent de celui du reste de la famille, même si elle ne sortira probablement pas seule.

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Alceste

Que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants... ne soient pas des signaux de haine et de persécution...

La prière de Voltaire, Traité sur la tolérance, Chapitre XXIII

Merci.

Bonjour,
il faudrait, avant tout, savoir si votre héroïne fait partie de la Haute Noblesse, mais désargentée, ou de la Petite Noblesse, et peu fortunée.
En effet, quelle que soient les "portes" à franchir, il y aura une différence pour votre chère jeune fille. Les liens du sang, cela compte : souvenez-vous de "Au plaisir de Dieu" de Ormesson par exemple, je le relis actuellement.
Le couvent, est, en effet un lieu où elle pourrait s'épanouir, elle ne travaillera pas trop, puisque "noblionne". Si tel est le lieu où elle pourrait se mouvoir, sa "petite suivante", qui travaillera, pourrait lui servir de contact avec l'extérieur....Si elle est de Haute Noblesse, et désargentée, l'Avenir Monastique pourrait s'ouvrir à elle, grâce à un "protecteur". Les portes des couvents ne se referment pas à jamais ...Bonne écriture !

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Voilà que monte en lui le vin de la Paresse. (Arthur RIMBAUD)

c'est une idée à creuser...

Bonjour,
Vous parlez de début du 18eme siècle... mais s'agit-il de la fin du règne de Louis XIV, de la Régence, ou du règne de Louis XV ?

A trente ans de différence, on ne vivait pas du tout de la même façon...
Vous pouvez lire, pour vous aider, la bonne vieille collection "la vie quotidienne" de chez Hachette. Vous en avez qui traitent de ces 3 périodes.

vous pouvez aussi consulter, en ligne : la femme au xviiieme siècle, des frères Goncourt. Livre très instructif, traitant de toutes les couches de la société.

http://www.archive.org/stream/lafemmeaudixhui02goncgoog#page/n11/mode/1up

Vous dites que vous avez déjà utilisé "Clara" dans un autre ouvrage... voyagerait-elle dans le temps ?

Comment dire, Clara ne "voyage" pas dans le temps, elle se contente de ne pas mourir...

Merci pour toutes ces référence, j'y cours!

C'est la comtesse de Saint-Germain?

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Alceste

Que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants... ne soient pas des signaux de haine et de persécution...

La prière de Voltaire, Traité sur la tolérance, Chapitre XXIII

Nan...... c'est sa fille