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Message Publié : 29 Juin 2004 18:07 
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Eginhard
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Inscription : 22 Mai 2003 16:34
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Des rumeurs concernant le décès de Madame de Prie ont dit qu'elle se serait suicidée. Le grand écrivain autrichien Stefan Zweig a écrit une nouvelle à ce sujet.

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Dominique Poulin


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Message Publié : 29 Juin 2004 18:58 
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Grégoire de Tours
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Inscription : 12 Juil 2003 17:54
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Je rejoins l'opinion de Jean-Marc.

Certains ont en effet pensé à l'époque que Louis XV faisait une mésalliance.
Mais la "petite princesse polonaise" avait bien conscience de ce que représentait ce mariage pour elle. Elle a toujours et pleinement rempli ses devoirs de souveraine et d'épouse, animant son cercle, faisant respecter l'Etiquette de façon pointilleuse, donnant une nombreuse descendance au Roi, menant une vie irréprochable tout en étant moins effacée qu'on ne le dit souvent et plus présente que feue Marie-Thérèse d'Autriche.

Non, franchement, ce mariage ne fut pas une erreur selon moi, pour les raisons évoquées plus haut et celle déjà citée par Jean-Marc. :wink:


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Message Publié : 30 Juin 2004 14:12 
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Plutarque
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Inscription : 25 Juin 2004 14:38
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Localisation : Barcelone
Mais ne peut on pas penser que si Louis XV avait épousé l'infante Marie Anne Victoire d'Espagne, le rayonnement de la cour de France aurait été plus grand encore que ce qu'il à été ?
Une princesse plus belle et plus jeune, aurait peut-être éxercé une plus grande influence dans le domaine des arts?
Je sais que cette infante deviendra reine de Portugal, quelqu'un à t'il des informations sur la vie de cette princesse en tant que souveraine du portugal?


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Message Publié : 30 Juin 2004 16:25 
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Salluste
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Inscription : 26 Avr 2004 18:52
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Localisation : Luxembourg
Si elle n'a pu régner sur la Cour la plus brillante d'Europe, force est de reconnaître qu'elle fit un mariage de choix, car son époux n'était autre que le grand Joseph 1er, "despote éclairé", et dont le marquis de Pombal fut l'instrument de grandes et modernes réformes.

En ce qui concerne les biographies de personnages secondaires, un document vaut le détour (mais à lire avec beaucoup de précautions) : la biographie universelle de Michaut, disponible dans les grandes bibliothèques publiques. Datant du XIXème, elle contient nombre de notices biographiques (certes mièvres et "enjolivées") relatives à des personnages que le siècle qui suivit fit tomber dans l'oubli.

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Sébastien


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Message Publié : 30 Juin 2004 16:33 
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Salluste
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Inscription : 26 Avr 2004 18:52
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Localisation : Luxembourg
Jean-Marc Labat a écrit :
Ce mariage a permis le rattachement de la Lorraine au Royaume, il n'est donc pas négatif.


Indirectement !!!! Car lorsque Louis XV épouse Marie, elle n'est que la fille de l'éxilé de Wissembourg, à qui l'on dénie le titre de princesse royale qui ne peut être portée à Versailles par les filles de souverains élus !!!

C'est justement parce qu'il était embarassé par ce beau-père détrôné tiré d'Alsace pour être mieux relégué ensuite à Chambord (et loin de Versailles donc...) que Louis XV tenta de lui faire récupérer son trône de Pologne en 1733... avec un demi-succès puisqu'il n'obtint au Traité de Vienne de 1738 mettant fin à la guere de Succession de Pologne que le duché de Lorraine à titre viager.

Or, on peut raisonnablement supposer que de toute façon, marié ou pas à la fille de Stanislas, Louis XV aurait tout fait pour annexer la Lorraine à la France suite au mariage de son duc François III avec l'archiduchesse Marie-Thérèse, future impératrice... et dans ce cas, c'est vraisemblablement à la fin de la guerre de succession d'Autriche (1740-1748) qu'il l'aurait obtenu.

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Sébastien


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Message Publié : 01 Juil 2004 3:39 
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Inscription : 27 Avr 2004 17:38
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Localisation : Région Parisienne
L'avantage des mariages royaux tout au long de la monarchie est d'avoir agrandi le Royaume sans guerres.

Après tout, ce n'est pas si mal.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)


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 Sujet du message : Attentat contre Louis XV
Message Publié : 05 Fév 2005 9:37 
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Hérodote
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Inscription : 23 Déc 2004 10:57
Message(s) : 24
J'ai lu qu'en 1757, il y a eu un attentat contre le "bien-aimé" Louis XV.
Qui est derrière cet attentat et pour quelles raisons ? Si vous avez des informations sur ce sujet, veuillez m'éclairer.
Merci.

_________________
Vous voulez les pauvres secourus, moi je veux la misère supprimée.
Victor Hugo


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Message Publié : 05 Fév 2005 11:07 
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Grégoire de Tours
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Inscription : 12 Juil 2003 17:54
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Le mercredi 5 janvier 1757, Robert-François Damiens (1715-1757) frappa Louis XV d'un coup de couteau alors que le Roi s'apprêtait à monter en voiture, son carosse l'attendant sous la voûte reliant la Cour Royale au Parterre du Nord puisque le souverain devait coucher à Trianon.

Donc, un peu avant six heures, le Roi quitta ses appartements, descendit par le petit degré vers la salle des gardes située sous son cabinet d'angle, entouré du Dauphin, du duc d'Ayen, capitaine des gardes, du Grand et du Premier Ecuyer. C'est alors qu'il était au bas de la dernière marche que Damiens fendit la haie de gardes et le frappa fortement pour aussitôt reculer et tenter de disparaître dans la trouée qu'il avait créée.

Le Roi saignait abondamment mais la blessure se révéla finalement peu profonde, les différentes épaisseurs de vêtement ayant "amorti" le coup.
Mais c'est moralement que le Roi fut très abattu.

Il s'avèra que l'attentat de Damiens était l'acte d'un déséquilibré à l'esprit échauffé par les propos des parlementaires dans leur lutte contre le pouvoir royal et par la querelle janséniste. Mais il n'y avait pas de mobile politique, même si certains ont voulu y voir la main des Jésuites et/ou des Jansénistes.

Damiens fut écartelé en place de Grève, le 28 mars 1757. Il subit son affreux supplice avec une fermeté respectable.


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Message Publié : 05 Fév 2005 11:08 
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Grégoire de Tours
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Inscription : 07 Jan 2005 17:22
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En 1757, le roi Louis XV se promène avec son fils le dauphin lorsqu'il est poignardé au ventre. Grâce à ses vêtements épais, le roi s'en remet vite. Mais sur le coup, il tombe en disant "je suis assassiné". Le coupable a pour nom Damiens. Cet homme aurait eu une mission de Dieu : tuer le roi.
Il commit l'irréparable en attentant à la vie du roi de France.
Damiens fut d'abord torturé pour voir si il avait des complices. Il affirma que non. Il sera écartelé la même année.


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Message Publié : 05 Fév 2005 13:56 
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Il parait même que Robert-François Damiens vivait encore après l'écartèlement, alors que ses bourreaux jetaient ses restes au feu 8O


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Message Publié : 05 Fév 2005 18:18 
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Salluste
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Inscription : 26 Avr 2004 18:52
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J'ai bien une relation de cette exécution... mais c'est celle de Casanova, et je crois raisonnable de l'interdire aux moins de seize ans. :wink:

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Sébastien


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Message Publié : 05 Fév 2005 18:22 
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Grégoire de Tours
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Inscription : 12 Juil 2003 17:54
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Extrait de la relation du duc de Croÿ de l'exécution de Damiens :

"[...] Vers trois heures, il fut mené, dans le tombereau, à Notre-Dame, faire amende honorable. De là, avant quatre heures à la Grève. Il y avait un monde affreux partout où il passait, mais le peuple et les Parisiens ne parurent que badauds, à leur ordinaire, et d'ailleurs indifférents. Ils ne témoignèrent ni haine, ni pitié.

Arrivé à la Grève, il examina tout, il alla à l'Hôtel de Ville, où il ne fut qu'une demi-heure. Il y dit nettement qu'il demandait pardon à Dieu, au roi, à la justice et à M. l'archevêque de tous les mauvais propos qu'il avait tenus contre lui. Il assurait d'ailleurs nettement qu'il n'y avait ni complot, ni complice. C'est par où il finit, et s'y tint sans chercher à retarder son supplice, et au contraire à finir.

On le mena vers quatre heures et demie, au milieu de la place de Grève, où l'on avait fait une forte barrière, laissant un espace d'un demi-arpent, au milieu duquel était une petite table basse, fortement scellée en terre par six grosses pierres.
Il n'y avait, autour de lui, que dix bourreaux et les deux confesseurs. Il aida lui-même à se déshabiller, ne témoignant ni crainte, ni étonnement mais envie de finir (on se souvient qu'il voulait se tuer, souvent.)

On l'étendit sur cette espèce de table où des cercles de fer de tous sens fixèrent son corps, deux en travers, un en fourche, laissant le cou libre, et un entre les cuisses, et tout se rejoignant au milieu, et se serrant par de gros écrous sous la table, de sorte que le tronc était absolument fixé.
On lui attacha la main droite à une menotte exprès, on la lui brûla au feu de soufre, ce qui lui faisait jeter des cris horribles, ensuite on lui lia très fortement les bras et les cuisses, d'abord en haut, et, de là, en tournoyant husqu'au poignet et au pied, et l'on attacha ces cordes aux harnais de quatre grands chevaux qui étaient placés aux quatre coins de la table, et, le signal étant donné par le bourreau, on fit tirer les quatre chevaux par secousses qui n'emportèrent rien, mais lui firent faire des cris affreux.

On redoubla les secousses sans pouvoir l'emporter, et ces cris affreux perçaient malgré le bruit du nombre prodigieux de spectateurs. On le fit tirer ainsi plus d'une heure que ses cris ne discontinuèrent pas.

Pour tâcher de l'emporter, on ajouta les deux chevaux du tombereau sur ses cuisses en tirant en écartant, et les six chevaux à la fois. Cela ne servit qu'à faire redoubler les cris qui se soutenaient avec la même force, tant cet homme était fort.
Les bourreaux, ne sachant que faire, furent demander à l'Hôtel de Ville. On dit qu'il fallait qu'il fût écartelé. On recommença les secousses. Les cris continuèrent, mais les chevaux se rebutèrent de toujours tirer sans avancer. Alors les juges permirent qu'on le dépiéçât, le bourreau lui taillada le haut des cuisses, en faisant tirer les chevaux. Il levait encore la tête pour voir ce qu'on lui faisait, et lui, qui était jureur, ne jura pas, mais il jetait souvent la tête du côté du crucifix et le baisait. Les confesseurs lui parlaient.

Enfin, après une heure et demie passée de ces souffrances sans exemple pour la longueur, la cuisse gauche partit la première. A quoi le peuple battit des mains. Jusque là, il n'avait paru que curieux et indifférent.
Ensuite, à force de taillader, l'autre cuisse partit. Les cris continuèrent avec la même force. Ensuite, on taillada une épaule, qui partit enfin. Les cris continuèrent, mais en baissant beaucoup de force, et la tête continua à aller. Enfin, on taillada la quatrième partie, c'est-à-dire l'autre épaule, et ce n'est que là que la tête tomba, quand elle fut emportée, ne restant que le tronçon.
On le défit des cercles de fer, et l'on dit qu'il palpitait encore quand on le plaça sur le bûcher, où on brûla le tout.

Telle fut la fin de ce misérable qui souffrit, à ce que l'on croit, le plus grand supplice que jamais homme ait essuyé, pour la longueur des grandes douleurs. [...]"


Dans une relation anonyme de la même exécution, on lit :

"[...] Pendant ce temps, les deux bourreaux qui avaient les bistouris lui divisèrent les membres ce qui ne dura que quatre minutes; il cria moins pendant cet intervalle, mais il était très attentif à chaque membre qu'on lui coupait, il les voyait partir en les suivant des yeux; il expira au dernier bras coupé qui était le bras gauche, la tête retournée vers celui qui le lui coupait et son tronc resta dans le même état qu'il y avait été assujetti.
On remarqua après la division de ses membres qu'il était resté très peu de sang sur la table.
Le curé de Saint-Paul, après la division des membres s'était encore approché, le bourreau lui dit qu'il était mort, il se retira sur le champ avec l'autre confesseur et messieurs du Parlement partirent de l'Hôtel de Ville aussitôt que le feu fut mis au bûcher sur lequel on avait jeté ses membres et son tronc. Il n'y eut que le greffier qui resta pour terminer le procès verbal d'exécution.
Pendant toute cette exécution où Damiens souffrit des douleurs horribles, il montra une grande fermeté et ne proféra pas un seul jurement."


Montesson a écrit :
J'ai bien une relation de cette exécution... mais c'est celle de Casanova, et je crois raisonnable de l'interdire aux moins de seize ans. :wink:

:roll: :oops: :wink:


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Message Publié : 05 Fév 2005 21:39 
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Thucydide
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Inscription : 04 Sep 2004 22:24
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Localisation : Paris
La blessure physique était bénigne, mais la blessure morale pour le Roi a été très dure.

Il me semble, que le Roi restait enfermé dans sa chambre et tirait même les rideaux de son lit pour qu'on ne le voit point. Ce n'est que le jeudi 13 janvier qu'Il descendit chez madame de Pompadour (l'attentat eut lieu le 5 janvier 1757 pour les rois qu'on s'apprêtait à tirer à Trianon).

Pendant cette semaine, le Dauphin fut nommé Lieutenant Général du Royaume et tint les Conseils à la place de son père. Après les discussions, il venait en faire le compte-rendu au Roi et recueillait son avis.

Louis XV, rétabli, fit siéger son fils, âgé de 27 ans, à tous les Conseils avec le droit d'y opiner.

On a décrit plus haut le supplice de Damiens. Le Roi est totalement étranger à cette barbarie (il lui a pardonné et même interdit de chanter des Te Deum lors de son rétablissement).

Voici mes quelques lumières sur l'attentat.

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XVIIIèmement votre !


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Message Publié : 06 Fév 2005 2:03 
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Salluste
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Inscription : 26 Avr 2004 18:52
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Localisation : Luxembourg
Voilà qui rappelle les scènes de Metz !!!!!! :wink:

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Sébastien


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Message Publié : 06 Fév 2005 16:14 
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Tite-Live
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Inscription : 19 Mai 2004 12:59
Message(s) : 341
Localisation : Saint Aubin de Médoc (près de Bordeaux), France
Adélaïde a écrit :
sur le coup, il tombe en disant "je suis assassiné"


Comme quoi les Grands de ce monde (ou plutôt de l'autre en ce qui concerne Louis XV) ne sont jamais que trop soucieux des derniers mots qu'ils laisseront à la postérité. Hélas (?) pour lui, cette fois-ci ne fut pas la bonne :wink: Peut-être l'a-t-il regretté d'ailleurs, les phrases qu'on peut prononcer au moment de mourir dans son lit ayant souvent bien moins d'impact que celles qui nous viennent à l'esprit sous la lame d'un poignard.

A++

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Il me semble parfois que Dieu, en créant l'homme, ait quelque peu surestimé ses capacités. Oscar Wilde


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