Bonsoir,
voilà une situation qui pourra peut être vous aiguillez:
"L’adoption n’apparaît dans le droit français qu’en 1804 avec le Code civil. La référence explicite des juristes de l’époque est l’adoption antique, grecque et romaine, dont ils partagent l’esprit : l’institution ne devant pas concurrencer le mariage légitime, seules peuvent adopter les personnes sans enfant légitime, âgées de plus de 50 ans (âge auquel elles n’espèrent plus avoir de descendants naturels). Elles adoptent des enfants majeurs (25 ans) auxquels elles doivent avoir “dans leur minorité et pendant six ans au moins fourni des secours et donné des soins ininterrompus”. Elles leur transmettent leurs biens et leur nom, ce dernier devant figurer après celui du père naturel de l’adopté. En effet, les adoptés restent dans leur famille naturelle, ce qui signifie dans les faits qu’ils gardent leur droit à la succession de leurs parents et conservent leur nom d’origine. Tout au long du XIXe siècle, les adoptants (à peine une centaine de cas par an pour toute la France pendant presque tout le siècle) sont, dans leur majorité, des possédants, des propriétaires rentiers, des commerçants, ou des membres de professions libérales qui veulent transmettre leurs biens, dans la moitié des cas à leurs enfants naturels (reconnus ou non reconnus) qu’ils légitiment ainsi, et secondairement aux enfants de leur conjoint. Notons un fait important : les adoptés ne sont pas des enfants abandonnés. Ils ont généralement vécu avec un parent de naissance ou avec les deux qui eux-mêmes connaissent et estiment leurs parents adoptifs, l’adoption se faisant souvent dans la parenté ou parmi ses proches. Un couple sans enfant peut demander à un frère ou à une sœur de l’un ou l’autre conjoint, ou à un ami de lui “donner” un de ses enfants en adoption."
La référence vous permettra sans doute d'approfondir vos recherches.