Bonsoir,
Je viens quémander votre aide pour faire la lumière sur un sujet qui me tracasse:
Au sujet de l'education des enfants à partir du XVIII, quelle est la différence entre les petites écoles, les écoles de grammaires, les écoles episcopales, monastiques ? Qui sont également chargés de l'enseignement? Les clercs? les laiques ?
Bref vous l'aurez compris je m'embrouille pas mal....
J'éspère que quelqu'un pourra m'aider à éclaircir tout ça!
Bien à vous.

J'ai lu une petite histoire là dessus (vraie et qui date de 1717)

je ne peux pas copiercoller (car si j'ai bien compris c'est un peu sous le manteau)

c'est dans le post du samedi 22 décembre ,au début de la seconde page , dance lien :
http://www.forum.roi-president.com/topic2593-15.html

_________________
Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Je te remercie Prisma, au moins j'ai compris que les écoles étaient exclusivement sous le joug de l'Eglise, au moins une question de résolue


PS: Désolée pour le mauvais placement du post.

Les écoles de grammaires est un nom qui vient de l'antiquité, car il existait déjà chez les grecs et les romains des écoles où l'on apprenait la grammaire (en gros, apprendre à lire et à écrire). Les anglophones ont conservé ce terme "grammar school", voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Grammar_school . Pour la France, on peut considérer que toutes les écoles pour les enfants entrent dans la catégorie des écoles de grammaire. Sous l'ancien régime, la division des disciplines en sept arts libéraux était la norme, voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Sept_arts_lib%C3%A9raux. La grammaire est le premier de ces "arts", car il faut d'abord savoir lire et écrire avant d'étudier le reste.

Les écoles épiscopales, monastiques, ne me disent pas grand chose. Par contre, il existait de très nombreuses écoles paroissiales. Une paroisse est une partie d'un diocèse, donc dépendante d'un évêché.

Les collèges des Jésuites. La Compagnie de Jésus se tourne vers l'enseignement vers 1547, et cela devient son activité principale vers la fin du XVIe siècle. Cet enseignement se base sur les sept arts libéraux, voir ci-dessus.

Dans le message précédent, je m'étais trompé au sujet des petites écoles croyant qu'il s'agissait uniquement de celles fondées par Jean Duvergier de Hauranne, voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Petites_%C ... Port-Royal . En fait, il ne s'agit pas que de celles-la. Et j'ai pu édité mon message de justesse avant que le délai de correction ne soit passé.

L'historien, Jean de Viguerie, est l'auteur du chapitre 7 intitulé "L'enseignement", aux pages 156 à 165 du livre collectif "Le XVIIe siècle", sous la direction de Jacques Truchet, paru chez Berger-Levrault, en 1992, que vous trouverez peut-être en bibliothèque. Il écrit : "La petite école et l'université sont des legs du Moyen Age. [...] la Déclaration royale de 1698 ordonne qu'on en établisse dans toutes les paroisses du royaume, et que les habitants de celles-ci soient imposés pour permettre leur entretien. Le résultat est la multiplication des petites écoles, surtout dans les provinces qui en avaient jusqu'alors assez peu".

Par ailleurs, il y a aussi Jean-Baptiste de La Salle qui a fondé en 1684 les Frères des écoles chrétiennes, qui est une congrégation spécialisée dans l'enseignement primaire et professionnel.