Méfiez-vous des barbiers et des cocus !!!
Voici la triste et tragique histoire de Gloriande de Thémines , mère de Jean Louis d’Arpajon fondateur de la ville du même nom dans l’Essonne .
Légende ? Réalité ? C’est aux historiens de mener l’enquête !
Je l’ai trouvée si bien racontée sur un site de généalogie que je me suis contenté de la recopier .
CITATION :
« En 1645 et en 1648, son époux partit pour de longs voyages, le premier pour secourir Malte menacée par les turcs et le second, de dix-huit mois, pour prendre sa charge d'ambassadeur en Pologne.
Gloriande resta seule en son château de Séverac et combla cette absence en prenant pour amant un gentilhomme des environs. Dès son retour, de bonnes langues informèrent le duc de son infortune conjugale. Le duc saisi de fureur fit jeter le galant dans ses oubliettes et enferma son épouse dans ses appartements.
Quelques jours plus tard, Gloriande fut invitée à rejoindre son époux qui l'attendait dans sa litière de voyage, afin d'entreprendre, lui dit-on un pélerinage de repentence à Notre-Dame de Ceignac.
Arrivé aux montagnes des Palenges près de Rodez, le convoi quitta la route et s'enfonça au plus profond de la forêt. Arrivé en un lieu sauvage, la duchesse fut aussitôt arrachée à son siège par des hommes d'armes et maintenue rivée au sol. Un homme, barbier de son état, attendait un signe du duc pour accomplir sa sanglante besogne. Une lancette à la main, il trancha les veines de la malheureuse dont les cris désespérés restèrent vains. Lorsque le duc fut assuré qu'elle avait perdu assez de sang pour ne pas survivre, Gloriande fut remontée dans sa litière et ramenée à Séverac où elle expira bientôt.
La mort fut déclarée de cause naturelle que "les saignées" n'avait pu enrayer. Le château de Séverac fut couvert de crêpes noirs et Gloriande fut inhumée dans le tombeau des Arpajon.
Cependant personne n'était dupe, et comme le note Saint-Simon, "le maréchal se défendit mollement", car eu égard à son rang et à ses états de services, il ne fut pas inquiété. Il se trouva même plusieurs seigneurs des meilleures lignées pour proposer leur fille en remariage.
La haine du duc contre Gloriande le poussa par delà la mort de l'infidèle à exhéréder le fils qu'il avait eu d'elle, Jean-Louis, au profit de ses nouveaux enfants.
Pour ce fils renié, venger sa mère devint une idée fixe. Il dénonçait l'auteur de ses jours à tout venant, et prit même les armes contre lui. Mais ce fut peine perdue, et le duc préféra voir finir avec lui le duché-pairie d'Arpajon plutôt que de revenir sur sa décision de déshériter le fils de Gloriande...
Une bande dessinée de Croci (2002) s'inspire de cette histoire.
source :
http://gw.geneanet.org/garric?lang=fr;p ... +lauzieres