Bonjour à tous,

S’il y a des personnes intéressées par le sujet, j’aimerais bien en connaître plus sur les médecins du XVIIIème siècle, leurs méthodes, les médicaments qu’ils conseillaient à leurs patients ; je veux savoir aussi qui étaient les médecins royaux et s'ils vivaient à Versailles ??

Merci.

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Vous voulez les pauvres secourus, moi je veux la misère supprimée.
Victor Hugo

Un des médecins du Roi Louis XV s'appelait Pierre..... Chirac.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

A votre avis est ce que les médecins du XVIIIème siècle étaient compétents ??

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Victor Hugo

Etaient-ils compétents ? Bonne question ! Vu l'état de leurs connaissances, on peut dire oui. Par rapport à nos standards, certainement pas !

Il me semble néanmoins, que l'opération de la cataracte se faisait déjà au XVIIIème avec succès !

Sinon, il faut distinguer trois corporations :

Celle des médecins.
Celle des chirurgiens. A noter Louis XV réforma la formation des chirurgiens et les sépara des barbiers. D'où un conflit entre les médecins et les chirurgiens sur leur capacité à soigner.
Celle des apothicaires.

Là s'arrêtent mes compétences médicales.

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XVIIIèmement votre !

Merci, mais si ce n'est pas trop vous demander, pourriez-vous m'expliquer la différence entre les trois corporations que vous avez citées ?
Merci encore.

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Victor Hugo

Le médecin pose le diagnostic et prescrit les potions, mais n'a pas le droit d'opérer le patient. Il donne des indications au chirurgien qui a le droit d'ouvrir le malade.

L'apothicaire prépare dans son officine les potions et autres pilules sur les indications du médecin. Il en reste quelque chose en allemand dans Apotheke (pharmacie).

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Merci pour vos explications; mais je me demandais pourquoi par exemple les femmes enceintes (les princesses , les reines, les favorites....) mouraient prématurémment et pendant leur accouchement ? J'en déduis que les médecins de l'époque n'étaient pas assez compétents (je crois)

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Victor Hugo

Il n'y a pas que les princesses qui meurent en couches. Mais les femmes du peuple n'ont pas de médecins pour s'occuper d'elles, et elles ne font pas l'objet de statistiques.

Le principe de la fièvre puerpérale ne sera trouvé qu'au milieu du XIXème siècle à Vienne, et il faudra attendre les années 1870 (si mes souvenirs sont exacts) pour que le pansement phéniqué fasse descendre en flèche la mortalité des parturientes.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Oui, justement les femmes du peuple n'avaient pas de médecins pour s'occuper d'elles donc je comprends, mais les reines et princesses avaient, je suppose, des médecins à leur disposition et pourtant...

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Victor Hugo

Il valait peut-être mieux pas de médecins du tout. Les gens de cette époque n'ont aucune idée de l'asepsie, et les médecins itou. Tout cela sera l'oeuvre du XIXème, avec des progrès fin XVIIIème, mais ce sera lent.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Je n'y comprends rien, veuillez expliquer votre point de vue s'il vous plait.

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Victor Hugo

Tout simplement, que les médecins n'ont aucune idée de ce que peuvent être les microbes, qu'ils en auront l'intuition au début du XIXème siècle et que le nettoyage des mains avant d'intervenir ne se généralisera que dans la deuxième partie de ce siècle. La médecine avancera empiriquement à partir de 1750 et devra réduire bien des habitudes, bien des croyances fausses avant de progresser.

Pour prendre un exemple, les Allemands en 1870 auront 28600 morts par maladie pour 24000 tués au combat. Je prends les Allemands parce que leurs statistiques sont fiables. Les pertes en Crimée sont plus importantes par la maladie (choléra) que par les combats.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Je comprends; mais j'ai entendu dire que ces médecins pratiquaient des interventions sur des patients croyant que ça allait les sauver mais ça empirait la maladie ou l'état dans lequel était le patient.

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Victor Hugo

Oui, c'était la loterie. On peut être opéré et s'en tirer, ou bien en mourir ou en rester handicapé. C'est le hasard et la science du médecin n'y joue qu'un rôle extrêmement réduit.

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pourriez vous m'expliquez un peu plus cette pratique (la loterie) ??
j arrive pas à saisir.
Merci encore

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Victor Hugo