Bonsoir,
Pas grand-chose…

MOSKOWA Napoléon Henry Edgar NEY Prince de la - Général de Brigade 1856
Officier d'ordonnance du Prince Président 10.12.48 Aide de Camp de l'Empereur 1852
Premier Veneur 02.01.53 Général de Division 1863 Grand Veneur 30.12.65

Premier Préfet du Palais
Colonel - Baron Gaspard YVELIN de BEVILLE Nommé le 02.01.53
Préfets du Palais
Quatre officiers civils de la Maison, appartenant au service d’honneur, fonction d’inventaire et de vérification

Baron de MONTBRUN Officier L.H. 14.08.62
Baron de VARAIGNE du BOURG Officier L.H. 14.08.62
Baron MENEVAL Napoléon Louis Chef d'Escadron Artillerie (Colonel 1863) 1852
MERLE Hilarion Adrien Capitaine d'Infanterie v. 1852 - 54

M. VALABREGUE de LA WOESTINE Marquis Jean Paul Nommé le 03.04.56
Baron de MAUSSION (DCD 1858)
Baron de MORIO de l'ISLE Jean Henri Nommé le 06.10.58 (ex Maréchal des logis)



BASSANO Napoléon Joseph Hugues Maret, Duc de (1803-18..)
Pair Sénateur Grand Chambellan 02.01.53

BASSANO Pauline Marie van der Linden d’Hoogworth, Dame d’honneur de l’Impératrice


In : Duc de Conegliano, La Maison de l’Empereur, Calman Levy Ed. Paris, 1897.

Le Duc de Bassano entré très jeune dans la carrière diplomatique, était secrétaire à Bruxelles lorsqu’en 1848 il fut révoqué ; mais en 1849 il est envoyé par le Prince Président comme Ministre à Bade, et en 1851, il est Ministre à Bruxelles. Lors de l’organisation de la Maison Impériale, il est nommé Grand Chambellan (2 janvier 1853).
Le Duc de Bassano était aussi aimé qu’estimé par tous ceux à qui il était donné de l’approcher ; il était d’une exquise politesse, d’une extrême simplicité et d’une bonté parfaite. Les chambellans lui étaient profondément attachés et ne pouvaient lui reprocher qu’une seule chose : sa trop grande indulgence pour eux.
Il était de taille élevée, mince, d’une rare distinction et il avait un très grand air sous le brillant uniforme de Grand Chambellan. Il avait épousé mademoiselle d’Hogvorst, d’une des premières familles de Belgique. La Duchesse de Bassano était Dame d’Honneur de l’Impératrice. Le Duc et la Duchesse étaient en tous points de parfaits modèles de correction, de tenue et d’honorabilité de vie ; quant à leur dévouement à leurs souverains, il était absolu.
Après 1870, le Duc de Bassano, qui avait eu la douleur de perdre sa femme, resta attaché à l’Empereur, puis, après la mort de celui-ci, à l’Impératrice, qu’il ne quitta que lorsque, âgé de plus de quatre-vingts ans, sa vue étant très affaiblie et ayant une certaine peine à se conduire, il dut se retirer chez ses enfants.