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Message Publié : 14 Nov 2009 16:44 
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Le personnage qui descend de la tribune, c'est Gramont, pas Ollivier.

Voici un portrait de Gramont:

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)


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Message Publié : 14 Nov 2009 23:07 
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Grégoire de Tours
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Napoléonide a écrit :
Dupleix a écrit :
Je crois me souvenir avoir lu qu'Emile Ollivier était également défavorable à la guerre mais a fini par s'y rallier pour sauver son gouvernement.


N'est ce pas lui qui déclarait à la tribune du Corps Législatif "Il ne nous manque pas un bouton de guêtre et cette guerre, Messieurs, nous la ferons d'un coeur léger" ?

Je crois bien que c'est lui, et cette phrase lui a été beaucoup reprochée.
De la tâche ingrate de premier ministre :wink: ...


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Message Publié : 15 Nov 2009 3:02 
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Les boutons de guêtre, c'est le maréchal Lebeuf, le coeur léger, c'est Ollivier.

Rendons à César ce qui appartient à Jules.

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Message Publié : 15 Nov 2009 13:06 
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Polybe
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Bonjour,
Le « pas un bouton de guêtre » du maréchal Leboeuf est probablement une phrase apocryphe que le maréchal n’aurait jamais prononcée, bien que de nombreux auteurs la citent dans leurs écrits. Aucun d’entre eux n’en cite cependant la source d’origine. Les propos furent rapportés par la presse du temps mais on n’en trouve aucune trace dans les archives officielles. Après la guerre, dans les livres ça faisait sensationnel, ça faisait vendre (et toujours) et ça a aidé les républicains à construire leur légende noire après la déchéance de l’empire. Ministre de la Guerre, le maréchal était effectivement d’une confiance abusive et l’histoire montre qu’il était, comme la plupart des maréchaux et généraux du Second Empire, complètement dépassé par les événements et inconscient de la réalité. A son niveau de responsabilité, c’est totalement inadmissible et inexcusable. Pour les propos du ministre, je fais plutôt confiance à Ludovic Halévy (Carnets, II – 1869-1870, Paris, Calmann Lévy, 1935) contemporain qui cite ces propos tenus par Leboeuf dans les couloirs du Corps législatif : « Je vous donne ma parole d’honneur que nous sommes prêts, que les Prussiens ne le sont pas, que nous aurons dans quinze jours sept cent mille hommes sur le Rhin… »
Quant à la malheureuse tirade d’Emile Ollivier, elle est toujours sortie de son contexte et citée de manière incomplète. Voilà ce qu’a dit le chef du ministère à la tribune du Corps législatif le 15 juillet 1870 dans l’après-midi : « De ce jour, je le sais, commence pour les ministres, mes collègues et pour moi, une grande responsabilité. Nous l’acceptons d’un cœur léger… Le ministre fut alors assailli par les clameurs des bancs de gauche. Il reprit : - Oui, d’un cœur léger, et n’équivoquez pas sur cette parole, et ne croyez pas que je veux dire avec joie, je vous ai dit moi-même mon chagrin d’être condamné à la guerre, je veux dire d’un cœur que le remord n’alourdit pas, d’un cœur confiant, parce que la guerre que nous ferons, nous la subirons..."

Le sens de cette tirade n'est pas tout à fait le même que celui qui lui est habituellement donné.


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Message Publié : 15 Nov 2009 15:10 
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Citer :
Je vous donne ma parole d’honneur que nous sommes prêts, que les Prussiens ne le sont pas, que nous aurons dans quinze jours sept cent mille hommes sur le Rhin…


Le seul problème, c'est que ce sont les Prussiens et leurs alliés qui les auront, et que nous n'en auront que 400.000 tant la mobilisation sera défectueuse et que les troupes de réserve seront inexistantes.

Iln'a probablement pas parlé des boutons de guêtre, c'est vrai, mais les réformes de Randon et de Niel visant à constituer et à instruire des troupes de réserves, dans le style des Landwehr et Landsturm prussiens passeront largement à la trappe, et cela nous sera fatal.

Entre autres.

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Message Publié : 15 Nov 2009 18:58 
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Thucydide
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Ybocaj a écrit :
Bonjour,
Le « pas un bouton de guêtre » du maréchal Leboeuf est probablement une phrase apocryphe que le maréchal n’aurait jamais prononcée, bien que de nombreux auteurs la citent dans leurs écrits. Aucun d’entre eux n’en cite cependant la source d’origine. Les propos furent rapportés par la presse du temps mais on n’en trouve aucune trace dans les archives officielles. Après la guerre, dans les livres ça faisait sensationnel, ça faisait vendre (et toujours) et ça a aidé les républicains à construire leur légende noire après la déchéance de l’empire. Ministre de la Guerre, le maréchal était effectivement d’une confiance abusive et l’histoire montre qu’il était, comme la plupart des maréchaux et généraux du Second Empire, complètement dépassé par les événements et inconscient de la réalité. A son niveau de responsabilité, c’est totalement inadmissible et inexcusable. Pour les propos du ministre, je fais plutôt confiance à Ludovic Halévy (Carnets, II – 1869-1870, Paris, Calmann Lévy, 1935) contemporain qui cite ces propos tenus par Leboeuf dans les couloirs du Corps législatif : « Je vous donne ma parole d’honneur que nous sommes prêts, que les Prussiens ne le sont pas, que nous aurons dans quinze jours sept cent mille hommes sur le Rhin… »
Quant à la malheureuse tirade d’Emile Ollivier, elle est toujours sortie de son contexte et citée de manière incomplète. Voilà ce qu’a dit le chef du ministère à la tribune du Corps législatif le 15 juillet 1870 dans l’après-midi : « De ce jour, je le sais, commence pour les ministres, mes collègues et pour moi, une grande responsabilité. Nous l’acceptons d’un cœur léger… Le ministre fut alors assailli par les clameurs des bancs de gauche. Il reprit : - Oui, d’un cœur léger, et n’équivoquez pas sur cette parole, et ne croyez pas que je veux dire avec joie, je vous ai dit moi-même mon chagrin d’être condamné à la guerre, je veux dire d’un cœur que le remord n’alourdit pas, d’un cœur confiant, parce que la guerre que nous ferons, nous la subirons..."

Le sens de cette tirade n'est pas tout à fait le même que celui qui lui est habituellement donné.


En effet le sens n'est pas le même, mais il re retire rien à la légèreté des responsables politiques et militaires. L'armée française avait largement montré en Italie 10 ans plus tôt qu'elle n'etait pas au niveau. Les chefs militaires étaient d'une incompétence rare (on n'en a retrouvé l'exemple qu'en 1940) et ne connaissaient en réalité que les guerres coloniales. L'abandon de la loi des 5 ans, sous la pression de la gauche, l'absence totale de formation, la plan totalement absurde de mobilisation, tout était prêt pour une défaite.
Ce qui est hallucinant dans la déclaration d'Ollivier, même ré éclairée de cette façon, c'est le "nous la subirons". Comment peut-on subir une guerre que l'on a soit même déclarée, sans manoeuvres diplomatiques préalables, sans s'être cherché d'alliés, alors que rien ne nous menaçait, et surtout sans avoir la moindre idée de que l'on ferait d'une éventuelle victoire.

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Message Publié : 15 Nov 2009 19:45 
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Grégoire de Tours
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Napoléonide a écrit :
Ce qui est hallucinant dans la déclaration d'Ollivier, même ré éclairée de cette façon, c'est le "nous la subirons". Comment peut-on subir une guerre que l'on a soit même déclarée, sans manoeuvres diplomatiques préalables, sans s'être cherché d'alliés, alors que rien ne nous menaçait, et surtout sans avoir la moindre idée de que l'on ferait d'une éventuelle victoire.

Nous, ce sont les ministres. Le temps du verbe subir est différent dans le livre de Pierre Milza, la citaition y est plus complète :
"De ce jour commence pour les ministres, mes collègues, et pour moi une grande responsabilité. Nous l'acceptons d'un coeur léger (murmures). Oui, d'un coeur léger, et n'équivoquons pas sur cette parole, je veux dire d'un coeur que le remords n'alourdit pas, d'un coeur confiant, parce que la guerre que nous ferons, nous la subissons [...], parce que nous avons fait tout ce qu'il était humainement et honorablement possible de faire pour l'éviter et enfin parce que notre cause est juste et qu'elle est confiée à l'armée française."


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Message Publié : 15 Nov 2009 19:50 
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Thucydide
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ponceludone a écrit :
Napoléonide a écrit :
Ce qui est hallucinant dans la déclaration d'Ollivier, même ré éclairée de cette façon, c'est le "nous la subirons". Comment peut-on subir une guerre que l'on a soit même déclarée, sans manoeuvres diplomatiques préalables, sans s'être cherché d'alliés, alors que rien ne nous menaçait, et surtout sans avoir la moindre idée de que l'on ferait d'une éventuelle victoire.

Nous, ce sont les ministres. Le temps du verbe subir est différent dans le livre de Pierre Milza, la citaition y est plus complète :
"De ce jour commence pour les ministres, mes collègues, et pour moi une grande responsabilité. Nous l'acceptons d'un coeur léger (murmures). Oui, d'un coeur léger, et n'équivoquons pas sur cette parole, je veux dire d'un coeur que le remords n'alourdit pas, d'un coeur confiant, parce que la guerre que nous ferons, nous la subissons [...], parce que nous avons fait tout ce qu'il était humainement et honorablement possible de faire pour l'éviter et enfin parce que notre cause est juste et qu'elle est confiée à l'armée française."


Oui. Bien ! Mais justement, quelle était cette cause ? 140 ans plus tard le mystère est toujours le même !

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Message Publié : 15 Nov 2009 20:01 
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Polybe
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Il n'y a aucun mystère dans la cause de cette déclaration de guerre. La France, par ses représentants, a réagi comme une pucelle offensée à la provocation de Bismarck et elle est tombée dans son piège. Malade depuis plusieurs années, l'empereur n'était plus en mesure de réagir avec fermeté, il n'avait plus la main à ce moment et s'est laissé bousculer par la rue parisienne, par la droite bonapartiste autoritaire et en particulier par son ministre Gramont qui a forcé l'empereur à la déclaration de guerre et a cocufié son collègue Ollivier, hostile au conflit comme Napoléon III.


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Message Publié : 15 Nov 2009 21:52 
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Polybe
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En réponse à Ponceludone :
Je ne sais pas où Pierre Milza est allé chercher son information mais les propos tenus par le ministre Ollivier sont exactement ceux que j'ai repris plus haut, mot pour mot, avec la conjugaison employée. J'ai le Journal Officiel sous les yeux : Corps Législatif, compte-rendu analytique - Session ordinaire de 1870 - Séance du vendredi 15 juillet 1870.


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Message Publié : 15 Nov 2009 23:06 
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Grégoire de Tours
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Ybocaj a écrit :
... l'empereur ... s'est laissé bousculer par ... son ministre Gramont
L'impératrice, qui pensait à la successsion, a appuyé de toutes ses forces la proposition de Gramont (Milza cite Maurice Paléologue, Les entretiens de l'impératrice Eugénie).
Ybocaj a écrit :
Je ne sais pas où Pierre Milza est allé chercher son information....
Note du chapitre 2 : Discours au Corps Législatif, 15 juillet 1870, Le Moniteur, 16 juillet 1870.


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Message Publié : 16 Nov 2009 10:55 
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Polybe
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Bonjour,
Je suis très surpris que Milza s'appuie sur les entretiens de Maurice Paléologue, tous les spécialistes (lui compris) disent qu'il ne faut pas trop s'y fier et que l'on ne sait pas trier le faux du vrai dans ces entretiens. De son vivant, et jusqu'à son dernier jour, l'impératrice a toujours déclaré qu'elle ne laisserait jamais de mémoires ni de souvenirs. Je connais le bouquin de Paléologue, très agréable à lire, mais je m'en méfie et préfère ne jamais m'appuyer sur ces écrits. Pour les références prises par Milza, le Moniteur était le journal inféodé à l''empire mais ça n'était pas le JO, seul le JO, qui reprenait les débats mot à mot, est la source sûre. Mais ça n'a pas beaucoup d'importance car les propos diffèrent peu. (Je possède le JO du Second Empire de 1870 et 1871)


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Message Publié : 16 Nov 2009 17:24 
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Oui. Bien ! Mais justement, quelle était cette cause ? 140 ans plus tard le mystère est toujours le même !


Le mystère peut bien subsister puisqu'il n'y avait pas ou disons plus de cause de guerre. A la base ce n'était que la question de la succession du trône d'Espagne où l'on avait demandé au prince Léopold de Hohenzollern si le job l'intéressait. La France n'en voulait rien et avait réussi à faire échouer cette candidature. Mais le renoncement n'a pas suffit et, selon Henri Guillemin et Georges Roux c'est le duc de Gramont qui a fait monter les tours...Le rusé Bismarck y a vu une opportunité pour réaliser l'unité de l'Allemagne, et son bricolage de la dépèche a suffit....

Tout ceci est fort bien expliqué dans le livre de Georges Roux "La guerre de 1870" Fayard 1966. Il n'y a donc aucun mystère.


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Message Publié : 26 Nov 2009 19:56 
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Thucydide
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Le mystère peut bien subsister puisqu'il n'y avait pas ou disons plus de cause de guerre. A la base ce n'était que la question de la succession du trône d'Espagne où l'on avait demandé au prince Léopold de Hohenzollern si le job l'intéressait. La France n'en voulait rien et avait réussi à faire échouer cette candidature. Mais le renoncement n'a pas suffit et, selon Henri Guillemin et Georges Roux c'est le duc de Gramont qui a fait monter les tours...Le rusé Bismarck y a vu une opportunité pour réaliser l'unité de l'Allemagne, et son bricolage de la dépèche a suffit....


Je sais bien qu'à l'origine il ya l'afaire la succession d'Espagne, mais la Prusse ayant reculé sur ce point où était l'intérêt de faire la guerre ? Même si Benedetti ( notre ambassadeur à Berlin) était nul et Gramont un fou dangereux imbibé de suffisance et d'alcool, même si ml'Impératrice voulait la guerre pour assurer la succession au trône, il est stupéfaitn que personne dans l'entourage de l'Empereur ne se soit levé pour poser une simple question : qu'attendons nous de la victoire ?

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Message Publié : 27 Nov 2009 9:49 
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Thucydide
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Dans toute cette affaire de la déclaration de guerre de la France, il n'est pas question de buts de guerre car la seule raison, à mon sens, est une question de prestige intérieur et de prépondérance en Europe, et c'est bien ça le problème. L'Empereur et son gouvernement a engagé le pays dans un conflit pour des raisons assez superficielles, somme toute. A l'intérieur, le régime craignait la perte d'une partie de sa légitimité, fondée sur la gloire nationale, et à l'extérieur, le risque de se voir plus ou moins à la remorque de la Prusse. Ce que je regrette, c'est que Napoléon était conscient de l'insuffisance de son armée, ou aurait dû l'être, et dans ce cas ne pas prendre la responsabilité d'un conflit dans lequel il prenait le rôle de l'agresseur, perdant ainsi toute possibilité d'alliance. Et de cela aussi, il aurait dû être conscient.


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