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Message Publié : 22 Mai 2008 17:23 
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Grégoire de Tours
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Savez-vous quelles ont été les batailles de la guerre de 1870/71 gagnées par l'armée française ?

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"Les gosses n'apprennent plus rien à l'école; en histoire-géo par exemple, ils doivent se débrouiller comme ils peuvent. Bientôt, un gamin nous dira par déduction que l'an 1111 correspond à l'invasion des Huns....."

Compte rendu de réunion d'une communauté d'agglomération


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Message Publié : 22 Mai 2008 17:31 
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Coulmiers, Bapaume ,celles qui me viennent à l'idée à brûle pourpoint.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)


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Message Publié : 22 Mai 2008 19:33 
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Plutarque
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Inscription : 17 Juil 2007 23:11
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7 novembre 1870, combat de Valliéres par le 16eme corps du général Chanzy

9 novembre 1870, bataille de Coulmier; Général d'Aurelle à la téte de l'armée de la Loire bat l'armée du général von der Thann (3600 morts et prisonniers).

30 novembre au 3 décembre 1870 Batailles de Champigny, Général Ducrot avec les 1er, 2eme et 3éme corps de l'armée de Paris, Combats incertains mais l'armée se bat courageusement et repousse les Saxons et Wurtembourgeois sur Villiers sur marne. Le combat débouchant sur une impasse l'armée se replie sur Paris (ce n'est certes pas une victoire éclatante mais pas une défaite écrasante, les mobiles et les régiments de marche ont montré du mordant)

30 novembre, la division du général Cremer bat une brigade du corps du general Werder à Nuits prés de Dijon; Nouvelle bataille le 18 décembre sur le même terrain les Allemands perdent 900 hommes et sont contraints au replis sur Dijon.



3 décembre 1870 combat de Villepion, le général Chanzy et son 16éme corps bat les Allemands, le 18éme corps sur l'aile droite bouscule l'ennemi en direction de Pithiviers

7 au 10 décembre 1870, le général Chanzy 2éme armée de la Loire (21eme, 17éme, 16éme corps) sur ses positions établies en avant de Josne repousse tous les assaut allemands du Grand duc de Mecklembourg. Il ne se replie que suite à la mollesse de Bourbaki (1ére armée de la loire) qui n'intervient pas et laisse le IXeme corps Allemand marcher sur Blois ce qui risque de mettre la 2eme armée en danger, les Allemands sont stupéfaits de la resistance d'une armée qu'ils croyaient démoralisée.

20 décembre, combat de Querrieux, l'armée du nord de Faidherbe repousse des éléments du corps de von Goeben.
23 décembre contre attaque Allemande repoussée à Pont-Noyelle contre l'armée de Faidherbe, les Allemands perdent 900 hommes.

3 janvier 1871 bataille de Bapaume, le general Faidherbe bat le VIIIeme corps de Goeben, la fatigue des troupes et le froid intense empéchent de parachever la victoire, Faidherbe est obligé de retrograder invaincu sur Arras mais laisse échapper une occasion unique de remporter une importante victoire.

9 janvier 1871 victoire de Villersexel, l'armée de l'est (ex-2éme armée de la loire) sous les ordres de Bourbaki bat le IV eme division Allemande de reserve et la brigade von der Goltz aprés un combat trés dur de prés de 20 heures.

21 janvier 1871 Combats de Dijon, la division du général Kettler est repoussée 3 jours de suite par l'"armée" de Garibaldi, prise du drapeau du 61éme régiment prussien aux combats de Pouilly.


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Message Publié : 22 Mai 2008 20:08 
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Salluste
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Inscription : 11 Déc 2005 0:25
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Il y a Siège de Belfort que les Francais de Denfert-ROchereau ont combattu et protégé Belfort pendant 103 jours jusqu'à l'ordre de Redition ordonné par euh je ne sais plus qui mais je pense que c'est Thiers.
Grace à cette victoire de Belfort, la France garde une petite partie de l'Aslace : territoire de Belfort.

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Scorpion du Sable rouge


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Message Publié : 22 Mai 2008 20:36 
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Plutarque
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Inscription : 17 Juil 2007 23:11
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exact, et il y a aussi le siége de Toul, mais je me suis limité aux combats en rase campagne menés par des armées formées de bric et de broc par la garde mobile et les régiments de marche.


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Message Publié : 22 Mai 2008 20:42 
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Plutarque
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Inscription : 17 Juil 2007 23:11
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Oups!, j'allais oublier la résistance de la ville de Bitche par le commandant Teyssier et le 86éme d'infanterie avec une poignée d'artilleurs, la ville ne se rendra qu'avec les honneurs de la guerre sur ordre du gouvernement Français aprés 40 semaines et rentrera avec ses armes.


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Message Publié : 22 Mai 2008 22:35 
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Polybe
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Inscription : 28 Mars 2008 17:41
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Localisation : Maurs-la-Jolie (Sud-Ouest du Cantal)
Akasuna a écrit :
Il y a Siège de Belfort que les Français de Denfert-ROchereau ont combattu et protégé Belfort pendant 103 jours jusqu'à l'ordre de Redition ordonné par euh je ne sais plus qui mais je pense que c'est Thiers. Grâce à cette victoire de Belfort, la France garde une petite partie de l'Aslace : territoire de Belfort.
Bonjour Akasuna, lol

Certes, Belfort, sous-préfecture du Haut-Rhin jusqu'en 1871, est restée française contrairement au reste de l'Alsace. Mais il y a le cas inverse : tout le canton de Schirmeck et la moitié du canton de Saale, jusqu'en 1871 dans le département des Vosges ont été rattaché à l'Alsace (actuel département du Bas-Rhin), et n'ont jamais réintégré leur département d'origine.

Voir le site du SLPAF : Site sur la Population et les Limites Administratives de la France.
http://splaf.free.fr/

Roger le Cantalien. :rool:


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Message Publié : 19 Avr 2009 10:10 
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Thucydide
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Localisation : STRASBOURG
Bonjour,

La bataille de WOERTH (4 août 1870) aurait pu se terminer par une victoire (pendant une partie de la bataille les forces franco-allemandes étaient équivalentes) si le Maréchal de MAC MAHON et les généraux français avaient montré plus de dynamime et de volonté dans ce combat.

_________________
"Mais la patrie perd plus que nous deux en perdant un officier distingué autant par ses talents que par son rare courage"-BONAPARTE-1796


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Message Publié : 19 Avr 2009 19:44 
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Grégoire de Tours
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Inscription : 30 Juin 2006 19:28
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Muiron a écrit :
Bonjour,

La bataille de WOERTH (4 août 1870) aurait pu se terminer par une victoire (pendant une partie de la bataille les forces franco-allemandes étaient équivalentes) si le Maréchal de MAC MAHON et les généraux français avaient montré plus de dynamime et de volonté dans ce combat.


Exact !!!...
Tout comme celle de Forbach-Spicheren (6 août 1870 : 3 divisions françaises du 2ème corps d'armée du général Frossard solidement établies contre la seule 14ème division prussienne [7ème corps de Westphalie] du général Kamecke qui s'est imprudemment avancée au-delà de la Sarre) et celle, au moins à son commencement, de Rezonville-Mars-la-Tour (16 août).
Pendant la période impériale de la guerre, la seule victoire française fut celle de Borny (14 août). Victoire seulement "tactique" il est vrai car, stratégiquement, les Prussiens de la 1ère armée de Von Steinmetz ont pu faire en sorte que la retraite de l'armée française sur la rive droite de la Moselle soit retardée de deux jours (ce qui permit aux 2ème et 3ème armées allemandes de déborder Metz par le sud en franchissant le fleuve à Pont-à-Mousson et à Nancy respectivement, nous coupant ainsi la retraite vers Verdun...Si seulement Mac-Mahon avait pu faire sauter les ponts dans ces deux villes après sa retraite depuis le Col de Saverne ou mieux, tendre la main à Bazaine dans la région Verdun-Jarny !!! Enfin bon, il paraît que son armée d'Alsace était en guenilles après Woerth...).

Cordialement.

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"Vous êtes de la merde dans un bas de soie" (Napoléon à Talleyrand).


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Message Publié : 11 Sep 2009 22:19 
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Plutarque
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Inscription : 11 Sep 2009 21:55
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Localisation : où sont mes racines Nashville ou Rome ?
Il ne faut pas oublier Garibaldi et son armée de francs-tireurs qui menèrent d'audacieux coups de main comme à Chatillon sur Seine. A Dijon, il y a sa statue.

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Eravamo 30 d'una sorte, 31 con la morte
Gabriele d'Annunzio


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Message Publié : 25 Sep 2009 11:03 
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Thucydide
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Inscription : 23 Sep 2009 12:12
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salut a tous.Pouvez-vous me dire combien la françe a perdu d hommes(civil et militaire)pendant la guerre 1870-71.


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Message Publié : 25 Sep 2009 11:12 
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Thucydide
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Inscription : 23 Sep 2009 12:12
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La bataille de Mars-la-Tour (également appelée bataille de Rezonville ou bataille de Vionville) eut lieu le 16 août 1870, lors de la guerre franco-prussienne. Elle se déroula dans les environs de Mars-la-Tour, village situé à une quinzaine de kilomètres au sud de Metz. Il s'agit de la dernière grande bataille de cavalerie d'Europe.victoire française non exploitée.


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Message Publié : 25 Sep 2009 14:16 
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Grégoire de Tours
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Inscription : 06 Fév 2009 16:01
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igli83 a écrit :
Mars-la-Tour, village situé à une quinzaine de kilomètres au sud de Metz. .
Mars-la-Tour est à 26km à l'ouest du centre de Metz. Gravelotte qui est à 15 km à l'ouest de Metz a un musée de la guerre de 1870.
igli83 a écrit :
Il s'agit de la dernière grande bataille de cavalerie d'Europe. victoire française non exploitée.
" Le 16 à neuf heures les Prussiens d'Alvensleben attaquent, tandis que les cavaliers de la brigade Forton en sont encore à préparer la « popote » et à mener les chevaux à l'abreuvoir. Pendant toute la matinée, attaques et contre-attaques se succèdent dans la zone comprise entre Rezonville et Vionville. Passé le premier moment de surprise, les Français font mieux que résister aux assauts de leurs adversaires. Bazaine dispose alors, il est vrai, de 80 000 hommes. Mais au lieu de songer à une contre-offensive, il se soucie de garder ouverte sa ligne de communication avec Metz.
A midi, la seule chance qu'ont eue les Français de bousculer l'armée allemande est passée. Alvensleben a reçu des renforts, notamment en artillerie, et il repart à l'attaque des lignes françaises. Dans l'intervalle, les uhlans du duc de Mecklembourg et les hussards prussiens se sont heurtés aux dragons de la Garde et aux lanciers de l'impératrice. Dans une indescriptible mêlée d'acier, d'animaux et d'hommes, cherchant tantôt à percer la ligne adverse, tantôt à dégager des unités d'infanterie en difficulté, les brigades de Lapasset du Preuil sont décimées. En face, la brigade Brudow, jetée dans la fournaise du ravin de Gravelotte perd la moitié de ses effectifs. Cette réplique prussienne de la légendaire charge des « cuirassiers de Reichshoffen » entrera dans l'histoire sous le nom de « chevauchée de la mort » (Todtenriti).
De ces sacrifices inutiles, on retiendra surtout qu'ils sonnent le glas d'une cavalerie devenue obsolète devant la montée en puissance des feux conjugués de l'infanterie et de l'artillerie de campagne. Finies les glorieuses percées des lanciers et des sabreurs, qui avaient souvent décidé du sort de la bataille lors des guerres de la Révolution et de l'Empire. A Rezonville, comme à Frœschwiller, la cavalerie a surtout servi d'arme défensive. Au soir du 16 août, à l'heure où cessent les combats, l'issue de l'engagement demeure indécis. Les deux armées ont retrouvé leurs positions de départ et ont subi des pertes proportionnelles aux effectifs engagés de part et d'autre : environ 16 000 hommes et 700 officiers tués ou blessés du côté prussien, 13 000 hommes et 750 officiers dans les rangs de l'armée française. L'importance des pertes incline Moltke, le prince Frédéric-Charles et Bismarck, dont le fils Herbert a été blessé lors d'une charge de cavalerie, à faire montre d'un certain pessimisme. Les hommes sont exténués. Les chevaux sont fourbus et manquent de fourrage. Les réserves de munitions ne sont pas loin d'être épuisées. Pourra-t-on, s'interrogent les hauts responsables de l’état-major prussien, reprendre le combat si Bazaine décide le lendemain matin de profiter d'un avantage numérique qu'il n'a pas su exploiter jusqu'alors ?
Car dans cette bataille engagée, une fois de plus, sur une initiative non prévue par le haut commandement, et qui aurait pu coûter cher à l'armée de Frédéric-Charles, les Français ont continûment disposé d'effectifs très supérieurs à ceux de l'ennemi : 50 000 hommes contre 35 000 au début de la matinée, 140 000 contre 90 000 à la tombée de la nuit. Un chef audacieux aurait tenté de profiter de cette supériorité numérique pour lancer toutes ses forces dans la bataille, avant que Moltke n'eût regroupé les siennes et fait passer sur la rive gauche de la Moselle une partie de l'armée de Steinmetz. Pas Bazaine, dont l'obsession reste de ne pas se couper de la place forte messine. Le maréchal au lieu d'ordonner de prendre l'offensive dès les premières heures du 17 août, voire d'accélérer la retraite stratégique de ses troupes en direction de Verdun et de Châlons, choisit, à la plus grande surprise de ses subordonnés, une solution bâtarde : l'abandon des positions chèrement acquises la veille et le repli de tous les corps sur une ligne de plateaux allant de Rozérieulles à Amanvillers." (Pierre Milza, L'année terrible Tome 1)


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Message Publié : 26 Sep 2009 11:44 
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Thucydide
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Inscription : 19 Fév 2009 22:02
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Peut-on comparer les combats de 1870-71 à la bataille de France de mai-juin 1940?


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Message Publié : 27 Sep 2009 21:38 
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Plutarque
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Inscription : 11 Sep 2009 21:55
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Localisation : où sont mes racines Nashville ou Rome ?
On peut y trouver un parallèle je pense, la rapidité de l'exécution des manœuvres, l'encerclement des armées.
En ce qui concerne (encore) Garibaldi, un ami a photographié à Couhard cette plaque
url=http://1ere-guerremondiale.xooit.com/image/40/b/f/3/plaque-hommage-garibaldi-1--1382b14.jpg.htm]Image[/url]

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Eravamo 30 d'una sorte, 31 con la morte
Gabriele d'Annunzio


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