Sans doute, mais les propos qu’il tint pour l’occasion, d’ailleurs perturbés par quelques trublions autonomistes de Savoie qu’il sut bien vite remettre à leur place, ne furent pas ceux d’un élu régional mais bien ceux d’un homme d’Etat. Je souligne en passant la gentillesse et la simplicité de M. Poncelet qui s’entretint avec tout le monde lors de la réception aux thermes (dont l’exploitation fut d’ailleurs développée grâce à NIII) alors que la presque totalité des présents n’étaient ni électeurs régionaux, ni grands électeurs appelés à désigner les sénateurs.

Je ne souhaite pas parler de M. Poncelet, ni de ses qualités humaines ni de ses défauts divers, je précisais simplement un point précis: l'entrevue de Plombières aurait eu lieu à Evian il n'aurait pas été présent et était sans nul doute à Plombières par la proximité de ses attaches électorales avec ladite ville.

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"[Il] conpissa tous mes louviaus"

"Les bijoux du tanuki se balancent
Pourtant il n'y a pas le moindre vent."

"L'Empereur peut attendre avec confiance le jugement de la postérité. Son règne restera comme l'un des plus glorieux de notre histoire".
La phrase a été écrite par Louis Pasteur le 5 septembre 1870 dans une lettre au maréchal Vaillant.

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Je n'ai pas cru que tes édits pussent l'emporter sur les lois non écrites et immuables des dieux. Sophocle

... qui fréquentait le château de Compiègne je crois ?



Après avoir relu ce topic très intéressant mais peut-être inabouti, pourriez-vous donner votre avis Ybocaj ?

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[...] Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie
Et l'aimer même si le temps est assassin
Et emporte avec lui les rires des enfants
Et les mistrals gagnants...
Renaud, Mistral gagnant, 1985.

Il serait intéressant de signaler que Napoléon III, en 1870, avait un projet de pension pour les vieux travailleurs. Ce projet fut avorté, si je puis dire, à Sedan. Mais la Troisième république sembla l'oublier.

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Je n'ai pas cru que tes édits pussent l'emporter sur les lois non écrites et immuables des dieux. Sophocle

Il me semble qu'on oublie beaucoup dans cette discussion que Napoléon III a mis en place les conditions du développement de l'économie et que c'est bien ce qu'on attend d'un bon gouvernement.
Tout d'abord, la tranquilité sociale s'installe qui va permettre aux entrepreneurs d'investir. Rappelez vous les méfaits économiques de la Révolution et combien l'Angleterre a pu s'envoler.
Eh bien en 1848 tout est en place pour recommencer le même cirque révolutionnaire, pensez aux ateliers nationaux et il faut reconnaitre à Napoléon qu'il arrête le désordre en marche et redonne confiance au peuple et à l'économie.
Par ailleurs, Napoléon III comme l'a indiqué Jacques Marseille, spécialiste de l'histoire de l'économie, est un keynésien avant l'heure, il encourage l'investissement d'une manière presque démesurée. Voyez les grands travaux partout et notamment à Paris. Il va aussi multiplier les mesures d'encouragement de l'activité.
Le résultat de la politique de grands travaux et d'initiatives multiples de l'empereur c'est dit Marseille que le PIB croit de 30 % en 31 ans de 1820 à 1851 et de 72 % de 1851 à 1869, en seulement 18 ans.
C'est trop facile de prétendre qu'il n' a pas favorisé pour le moins l'accélération du développement.

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.

Le "même cirque révolutionnaire" en 1848 que pendant la Révolution française ? Pouvez-vous nous en dire plus Alain.g ? Et qu'entendez-vous par "désordre en marche" ?

Par ailleurs vous faites de sacrés raccourcis, Napoléon III n'y est pour rien dans l'arrêt des ateliers nationaux, c'est la victoire d'avril puis la répression de juin qui mettent fin à l'euphorie des premières semaines. Napoléon III n'entre véritablement en scène qu'au deuxième semestre 1848.

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[...] Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie
Et l'aimer même si le temps est assassin
Et emporte avec lui les rires des enfants
Et les mistrals gagnants...
Renaud, Mistral gagnant, 1985.

C'est un peu un raccourci, j'en conviens, mais en 1848 on sent un grondement révolutionnaire plus puissant qu'en 1830, la révolution est populaire (Tocqueville), rien ne dit que juin n'aurait pas ressurgi dans les années 1850-60, mais cette fois plus fort si Napoléon n'avait pas été élu Président, recouvrant par son nom et son autorité un fort mécontentement populaire qui éclatera dans la Commune.
Il m'a semblé que Napoléon III avait apporté une paix sociale qui a facilité le décollage économique, décollage qui était certes dans l'air du temps, mais comme on l'a vu en 1789-1815, l'air du temps ne suffit pas et peut être contrarié.
L'empereur avait le sens de l'économie et du social et il a amplifié "l'air du temps" en triplant au moins le rythme d'augmentation du PIB par sa politique économique.

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.